Un projet de loi va faciliter l’adoption en France

C'est une bonne nouvelle pour les futures mamans et papas français, la simplification de l'adoption réduira les délais et augmentera la qualité de l'adoption pour une intégration optimale.

Écrit par Laura Bojamaa le

Se faire appeler "maman" pourrait passer d'un rêve à la réalité en très peu de temps. 

Devenir parent est une étape très importante dans la vie de quelqu'un. Le premier regard, le premier mot, les premiers pas sont des moments de joie qui resteront gravés à jamais.

Si, en France, l'adoption est possible depuis 1966, l'Assemblée nationale va examiner les nouveautés qui pourraient être apportées au texte de loi pour simplifierl'adoption

En 2018, seulement 650 des 3 000 orphelins mineurs confiés à l’État ont été adoptés, alors que 10 600 familles étaient sur la liste d'attente. Puisqu'il faut en moyenne 3 ans pour accueillir un enfant, les familles décident de se tourner vers l'étranger. Cependant, les chiffres des adoptions à l'étranger sont aussi en baisse, seulement 614 enfants ont été adoptés hors France en 2018 contre 3 540 en 2010. On sent un découragement global dans le pays face à la longueur et la difficulté des démarches pour procéder à une adoption, qu'elle soit sur le territoire ou non. C'est dans l'optique d'augmenter les chiffres d'adoption en France que le gouvernement a décidé de simplifier la procédure. 

Cette proposition de loi développe l'idée de trouver une famille pour chaque enfant et non de trouver un enfant pour chaque famille. Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles, défend cette proposition en expliquant qu'en simplifiant les procédures pour que chaque enfant trouve un foyer, le temps d'adoption serait beaucoup plus rapide. Ce texte veut également élargir l'adoption aux couplesconcubinset pacsés pour être en adéquation avec la société d'aujourd'hui. "Aujourd’hui, le mariage n’est pas une garantie de stabilité du couple, tant s’en faut", raconte la députée Monique Limon. De plus, l'âge minimum passerait de 28 ans à 26 ans, de 2 ans de vie commune à 1 an. Les assistantsfamiliaux pourront adopter plus facilement l'enfant dont ils ont la charge s'ils le désirent. 

Le troisième but du projet de loi est de sécuriserl'enfant. L'écart d'âge entre les parents et l'enfant ne pourra dépasser 50 ans. De plus, le projet veut mettre en lumière l'information, du côté des parents qui désirent adopter, mais également des parents qui veulent faire adopter leur enfant. Le suivi de l'enfant et de la famille sera également plus poussé, notamment au niveau santé et scolaire. Pour les congés, ils passeront de 10 à 16 semaines, pour créer un lien affectif beaucoup plus fort, et donc favoriserlebonfonctionnement entre les parents et le nouveau membre de la famille.

Enjoy,

Les Éclaireuses 

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