3 signes que vous êtes certainement dans une ‘situationship’ (et c’est pas ouf)

En 2024, la notion du couple n'est plus la même qu'il y a vingt ans. De plus en plus, on a peur de l'engagement et préfère ne pas mettre d'étiquette sur nos relations. Il s'agit de 'situationship', et voici 3 signes qu'on en vit une en ce moment.

Écrit par Marie Ordioni le

Les temps changent. Nos relations aussi. À l'ère du digitale, de l’information de masse et des trends qui ne durent qu’une fraction de seconde, on n’entretient pas le lien avec une personne de la même manière qu'on le faisait il y a quelques années de cela. Et particulièrement sur le plan amoureux. On se lasse beaucoup plus vite. On est surexposés à la tentation. Et par dessus tout, on pense à nous. Ça y est. On est au courant. Bien-être, santé mentale et physique, confiance en soi… On ne peut plus nous piéger puisque plus rien n’a vraiment de secret pour nous.

On en devient presque - clairement - cyniques. On ne croit plus en un amour qui dure éternellement, comme celui de nos grands-parents. On est bien seules. Et si on est deux, pas question de se projeter : on verra à l’instant T. La simple pensée ou lecture du mot "sérieux" nous donne de l’urticaire. Les règles n’existent plus… On les a laissées à nos anciens.

Ce modèle, il porte un nom : "situationship". Contraction anglophone des mots "situation", et "relationship", il qualifie les relations que l’on ne peut justement pas qualifier - vous suivez toujours ? -. Celles sur lesquelles on n’a pas envie de coller d’étiquette. Voici 3 signes que l’on en fait en ce moment l’expérience… Et que ça ne nous convient pas forcément.

Demain ? C’est loin !

C’est la base de notre relation avec lui.elle : on ne pense pas à demain. Alors oui, d’un côté, c’est sympa. C’est spontané. On apprend à improviser, souvent. Et on se surprend, beaucoup. Pas question de s’ennuyer ni de tomber dans la routine. Encore moins de parler projets, mariage et enf… Quoi ? Attention. Ne prononçons pas les mots interdits. On pourrait le.la faire fuir, et ne plus jamais le.la voir revenir.

Et c’est justement cela, le problème. Même si l’improvisation a du bon, on a aussi besoin d’un temps soit peu de stabilité pour nous guider. On ne veut pas le.la brusquer, simplement parfois savoir où on en est et où on va. D’ailleurs, le fait que l’on ait peur de sa réaction et d’en parler devrait nous mettre la puce à l'oreille. Ces ressentis prouvent que cette situation est malsaine. On n’a pas à s’infliger un style de vie et prétendre qu’il nous convient simplement pour garder quelqu’un. Même lorsqu’on veut y aller doucement, la communication est la clé.

Il y en a d’autres

Autre point très important : il.elle voit d’autres personnes. Et pas nous. Évidemment, on lui a donné notre accord. C’était même un commun accord… Mais disons qu’il.elle était plus d’accord que nous. Lorsqu’on l’a rencontré.e, il.elle a été clair.e avec nous. Il.elle ne voulait pas de sérieux. Et comme c’était le début, on n'a pas hésité à se calquer à lui.elle.

Et puis, le temps est passé. Et on s’est attachées. Lui.elle a continué à papillonner… Pas nous. Nos attentes ne sont plus les mêmes. Et à présent, on ne sait plus comment faire machine arrière. On n’ose pas lui en parler. On ne voudrait pas risquer de le.la voir filer entre nos doigts s’il.elle n’est pas d’accord avec nous. Et on le sait : on ne tombera certainement pas d’accords.

Pas en paix

La somme de ces caractéristiques fait que l’on ne se sent pas bien. Jamais. Au début, on arrivait à passer outre. À profiter de nos moments ensemble sans penser à l’après. Mais plus on le.la voit, plus on dévloppe des sentiments… Plus on angoisse. Notre santé mentale commence à en pâtir. Bientôt, une boule aura emménagé dans notre estomac sans même que l’on s’en rende compte. On est anxieuses, stressées, parfois déprimées. Enfermées dans une situationship qui, de toute évidence, ne nous convient pas.

Allons, allons. Respirons. Prenons le temps d’analyser les possibilités qui s’offrent à nous. Avant tout, commençons par la base - ce que l’on aurait dû faire il y a des mois déjà - : lui en parler. Lui faire par de notre vision de notre relation, de nos attentes et de nos angoisses. Et recueillir son point de vue. Peut-être est-il le même que le nôtre ? Si ce n’est pas le cas, alors mettons un terme à tout cela. Arrêtons de lui et nous raconter des histoires juste pour rester avec lui.elle. Gardons en tête que le fait de cesser de le fréquenter nous fera bien moins de mal que de continuer.

Retrouvez tous nos articles dans notre rubrique Psycho

À lire aussi