Chez Dior, l’héroïne de l’hiver 25/26 est romantique et forcément écrivaine
Chez Dior, les femmes se transforment en autrices romantiques, prêtes à changer le monde à coup de mots... Et on adore ça.
Écrit par Juliette Gour le

Aujourd'hui, le tout Paris était aux Tuileries pour admirer la (peut-être dernière) collection de Maria Grazia Chiuri chez Dior. Tout le monde avait son carton et toutes les égéries étaient présentes, de Jisoo à Nathalie Portman. Un front row de qualité pour un défilé qui l'était tout autant. L'inspiration de cette collection ? Les écrivaines romantiques pour sûr.
Au détour d'une silhouette, on imagine tantôt une Jane Austen moderne, tantôt une Jo Bhaer, fille du Dr. March. Chez Dior aussi, on se veut dramatique pour l'hiver 25/26. Le romantisme – au sens littéraire – est lui aussi à son paroxysme, peut-être pour nous faire oublier un instant la laideur du monde.
Tout commence avec une balançoire
C'est avec ça qu'à débuté le défilé. Une jeune fille, presque virginale dans sa blouse blanche, rêveuse sur une balançoire. On ne sait pas si c'est l'alégorie de l'enfance ou un appel au rêve, quelle que soit la motivation, elle est d'une poésie folle. La collection nous invit à prendre une respiration, à se mettre en off pour se balancer et peut-être réveiller son enfant intérieur. Après un instant de contemplation hors du temps, le show débute avec un "Once upon a time" scandé haut et fort, comme pour marquer l'ouverture d'un nouveau chapitre... Pour la maison ? Le mystère reste entier.
Le retour du t-shirt à logo
C'était le premier coup d'éclat de Maria Grazia Chiuri à son arrivée aux manettes de la maison en 2016 : un t-shirt avec marqué "We should all be feminist". Depuis, le t-shirt est devenu culte et un best seller de la maison.


Pour l'hiver 25/26, Dior signe à nouveau avec les t-shirts à message. Entre deux cols jabots et dentelles divines, on a pu apercevoir un t-shirt gris, mais qui se fait plus sobre. Plus question d'appeler à la rebellion, on préfère faire une déclaration d'amour à la maison parisienne.
Un hommage aux ombres du passé
Sous ses airs uniques, la collection cache un hommage : Maria Grazia Chiuri a décidé de travailler cette collection pour mettre en lumière l'héritage que tous les directeurs artistiques ont laissé à la maison Dior.






Ainsi, dans les silhouettes, il y a un peu de Saint Laurent, un soupçon de Monsieur Dior, un chouïa de Marc Bohan, l'audace de Gianfranco Ferré, la modernité de Raf Simons et la théâtralité de Galliano. Un all in, pour une collection pleine de modèles et d'inspirations.
