Petit guide pour faire la différence entre bonne et mauvaise graisse !
Écrit par Louise Rouyer le
On sait, on sait, quand vous déclarez vous mettre au régime, c'est au régime sec : PAS DE GRAS. Mais surprise, même si vous avez religieusement tenu votre régime pendant le délai imparti, vous n'avez pas perdu autant que vous l'espériez. Sans compter que de petits désagréments sont arrivés : vous avez mauvaise mine, vos cheveux tombent un peu plus que d'habitude et pour ce qui est du passage aux toilettes, ça fait plusieurs jours que ça n'est pas arrivé...
Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a souvent confusion entre bonne et mauvaise graisse. Pour beaucoup, la graisse fait grossir, point à la ligne, alors que d'autres ne peuvent s'en passer. Bon, qui a raison ? La morphologie (taille, poids…), les objectifs de poids, les éventuels problèmes de santé et surtout le métabolisme peuvent influer sur la quantité de gras qu’une personne doit manger mais aussi sur le type de gras qu’elle devrait privilégier. Il est temps de creuser la question !
Enjoy,
Les Éclaireuses
1. Pourquoi devons-nous manger du gras ?
Tout d'abord parce que c'est le premier fournisseur d'énergie. La valeur calorique est deux fois plus élevée que pour les glucides ou les protéines. La grande difficulté, c'est de doser votre apport en gras, sinon le corps va le stocker et créer des réserves de graisse et vous allez prendre du poids. Mais n'y renoncez pas ! Car, outre la source d'énergie, le gras protège et isole nos organes, absorbe les vitamines liposolubles A, D, E et K, régule la production d’hormones et bien plus encore...
Quelle quantité ? En général, un adulte a besoin d’environ 60 g à 80 g de gras par jour et votre consommation en gras doit représenter 30 % de votre apport calorique. Sachez qu'une cuillère à soupe d'huile représente 15 g de gras... Bon à savoir !
2. Les acides gras saturés
Ce type d'acide se retrouve principalement dans les produits d’origine animale comme le beurre, la crème, le fromage, les œufs, le lait, le poulet, le bœuf, le porc, le saumon, mais aussi l'avocat, l'huile et noix de coco, etc.
Si ces acides gras sont parfois appelés “mauvaises graisses”, des recherches récentes ont montré que les graisses saturées jouaient un rôle essentiel pour la santé. Notre corps a besoin d’apports en gras saturés pour son bon fonctionnement car il y a des fines couches de graisse autour des organes pour la protection des membranes, sans compter que ce sont les graisses qui aident à la production d’hormones. Ceci dit attention, trop de graisse autour des organes, et vous avez ce qu'on appelle du cholestérol !
3. LES ACIDES GRAS INSATURÉS
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Les graisses insaturées se trouvent principalement dans les huiles végétales, comme les huiles de canola, d’olive, de tournesol et d’arachide, mais aussi dans les avocats, les noix et les poissons gras. Ce sont ces acides gras qui sont les plus bénéfiques pour la santé. Ils aident à protéger le cerveau, à réduire les lésions et l’inflammation, à maintenir le cœur en bonne forme, et bien plus encore.
Ces graisses sont les protecteurs de votre corps, elles agissent pour le garder en bonne santé et pour le protéger contre les agressions et le stress. Les oméga 3 présentes dans ces graisses protègent le système cardiovasculaire et influencent positivement votre taux de cholestérol en augmentant le “bon” cholestérol (HDL) et jouent également un rôle vital dans le développement du cerveau. Chic !
De plus, ce qu’il y a de bien avec ces graisses, c’est qu’elles sont très faciles à incorporer à votre alimentation ! Variez les plaisirs et les sources de protéines à chaque repas afin de pouvoir rester au top tout au long de la journée : il peut s’agir d’un quart d’avocat, d’une cuillerée d’huile, de quelques noix ou de graines, ou encore d’un poisson gras. Miam.
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4. LES ACIDES GRAS TRANS
C'est le big no-no de l'alimentation car ce type de gras se retrouve dans les aliments fortement transformés, les aliments frits, les gâteaux et les biscuits, la margarine, les plats surgelés, et dans bien d’autres produits encore.
Une consommation importante de ces produits est directement associée à un risque plus élevé de mortalité et c’est principalement en raison du fait que ces graisses réduisent le bon cholestérol, augmentent le mauvais et favorisent l’inflammation.
Il est donc important de bien lire les étiquettes sur les produits et de voir s'il y a la présence d'huiles hydrogénées dans la liste des ingrédients. À la place des frites de restauration rapide, essayez de faire des frites à la maison dans le four.