Comment trouver le régime parfait pour moi ?

Grande nouvelle : le régime parfait n'existe pas, du moins il n'y en a pas qu'un seul. Il existe autant de régimes que d'êtres humains. Alors, cessez votre quête du Graal inexistant, et concoctez le meilleur régime pour vous grâce à ces 6 règles.

Écrit par Elodie Josserand le

Monoï, vagues et sable chaud, cocktail à la main et chapeau sur la tête : l'été de rêve !

À l'approche de l'été, la tentation du régime est forte. Notre summer body, on le veut, et on est prêtes à tout pour l'obtenir au plus vite ! On lit quelques articles, on regarde deux/trois vidéos, puis on se lance dans le grand bain. L'occasion est toute trouvée pour changer notre alimentation. Et si l'on peut prendre de nouvelles habitudes qui perdureront et seront bénéfiques pour notre bien-être, on ne dit pas non !

Il faut dire que ce ne sont pas les régimes qui manquent. Keto, monodiète, low carb, méditerranéen, sugar free... Pour lequel opterez-vous ? Peut-être même que vous en testerez plusieurs avant de déterminer celui qui semble vous convenir le mieux. Le temps, vous n'en avez pas (du moins pas pour atteindre votre objectif au plus vite).

Alors, quel est le meilleur régime ? Selon une étude du King's College de Londres, il n'y a pas un régime meilleur qu'un autre. Chacun réagit à la nourriture différemment, si bien que l'on a tous besoin d'une alimentation personnalisée. Les chercheurs ont examiné les effets de la génétique, du microbiome et des facteurs liés au mode de vie sur le métabolisme.

En d'autres termes, ce qui constitue une alimentation saine pour une personne peut en fait être nocif pour une autre.

Comment savoir quel est le meilleur régime pour moi ? Pour vous aider à y voir plus clair, voici quelques règles essentielles.

Enjoy,

Les Éclaireuses

1. La frustration n'est bonne pour personne

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Avant toute chose, il faut définitivement abandonner l'idée de privation. Si vous envisagez de commencer un régime en vous imposant une discipline de fer, alors vous faites fausse route. Oui, vous devez forcément changer vos habitudes. Cependant, une privation excessive crée en vous de la frustration. Et le résultat peut être catastrophique : vous risquez de complètement perdre le contrôle lorsque vous craquerez sur l'aliment que vous vous étiez interdit. Par exemple, ce n'est pas un gâteau que vous mangerez, mais probablement le paquet entier. S'ensuivra alors un sentiment de culpabilité, vous regretterez d'avoir agi ainsi. En plus d'entraîner une perte de confiance en vous, vous commencez à entrer dans un cercle vicieux. Un autre cas de figure peut se présenter : l'aliment interdit deviendra pour vous le diable. D'une interdiction peut en naître une autre. À la sortie, ce n'est plus seulement les gâteaux que vous bannissez, mais tous les aliments contenant du sucre, y compris le bon sucre tel que celui présent dans les fruits.

Comprenez dès lors qu'il vaut mieux manger une gourmandise de temps en temps plutôt que de tomber dans l'un de ces extrêmes.

2. Connaître son métabolisme

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Le métabolisme est l'ensemble des réactions se produisant dans les cellules de notre organisme. Il détermine la vitesse et l'efficacité avec lesquelles le corps brûle les calories et la quantité de calories que nous pouvons ingérer en une journée sans prendre de poids. Un métabolisme en bonne santé permet d’améliorer l’humeur, de ralentir les effets du vieillissement et peut-être même perdre de quelques kilos en trop. Il est important de connaître son propre métabolisme : est-il lent ou rapide ?

Pendant deux semaines, les scientifiques de King's College ont nourri 1102 personnes en bonne santé avec des repas identiques et mesuré leurs réponses métaboliques. Les chercheurs ont examiné les différences de glycémie (sucre), d'insuline et de triglycérides (lipides).

De grandes variations dans la réponse des gens à des repas identiques ont été observées. Certaines personnes ont connu une augmentation rapide et prolongée de la glycémie et des taux d'insuline, ce qui est associé à un risque de prise de poids et de diabète. D'autres ont de la graisse qui est restée dans leur sang pendant des heures, ce phénomène étant associé à un risque accru de maladie cardiaque.

Au sein d'une même famille, chaque membre a son propre métabolisme. Votre soeur peut avoir un métabolisme rapide, tandis que le vôtre sera plus lent. Alors, ne vous fiez pas à ce que mange votre mère ou votre soeur et à l'impact de leur alimentation personnelle sur leur propre personne.

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3. Renseignez-vous, informez-vous

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Avant de décider d'éliminer un aliment ou une catégorie d'aliments, renseignez-vous sur les qualités nutritionnelles de cet aliment. Quels nutriments essentiels apporte-t-il ? Comment compenser ce manque ?

Par exemple, si vous décidez de devenir végétarien, vous devez être conscient de l'impact provoqué par l'arrêt de la viande. Oui, la viande n'est pas indispensable en elle-même à notre survie. Cependant, c'est une source conséquente de fer et de protéines notamment. Vous devez alors veiller à remplacer cet apport par des substituts végétaux. Certains aliments sont même de meilleures sources de protéines, il faut juste les avoir en tête.

4. Testez et reconnaissez vos erreurs

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On vous le disait, ce qui fonctionne chez l'un ne fonctionne pas forcément chez l'autre. Certains vont revivre en adoptant un régime sans gluten, tandis que d'autres vont se rendre compte que ça ne leur convient pas du tout.

Cependant, il est vrai que tant que l'on ne teste pas, on ne peut pas savoir si telle ou telle solution nous convient. Alors, le meilleur moyen de le savoir est de tester. Toutefois, il faut garder en tête que vous êtes en phase de test. Gardez toujours un esprit critique, il vous permettra de prendre du recul et d'analyser votre expérience d'un oeil objectif. Si vous vous rendez compte que le régime sans gluten ne vous convient pas, alors changez. Ne vous entêtez pas à adopter un mode de vie qui vous déplaît sous prétexte que Victoria Beckham est plus épanouie que jamais depuis qu'elle a adopté une alimentation sans pizza, ni burger, ni pâtes ou cookies !

Ce n'est pas un échec, au contraire, chaque expérience vous permettra de vous connaître davantage et probablement qu'un jour, vous parviendrez à trouver LE régime parfait pour vous.

5. Le sommeil, l'exercice physique... autant de facteurs qui comptent 

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Les chercheurs de Londres ont également analysé les niveaux de sommeil, d'exercice et de faim des volontaires au cours des deux semaines. Ce sont ces facteurs qui ont joué le plus grand rôle dans la détermination de la fiabilité d'un régime alimentaire pour un individu. 

À tort, on réduit trop souvent l'adoption d'un nouveau régime aux aliments en eux-mêmes. Pourtant, la nutrition est un phénomène plus complexe, qui prend en compte de nombreux autres facteurs. En fait, un régime ne peut pas être réduit au simple fait d'ingérer des aliments ou au contraire d'en bannir. Non, une bonne alimentation (pour notre propre personne) prend en compte la manière dont notre corps réagit quand on le nourrit à des horaires différents par exemple. Les heures de repas sont un facteur important. Par exemple, certaines personnes participant à l'étude avaient un meilleur métabolisme pour le petit-déjeuner, pour d'autres, l'heure de la journée n'avait pas d'importance.

En adoptant une approche plus personnalisée de notre alimentation, nous serons en meilleure position pour rester en bonne santé plus longtemps. Mais pour cela, il est important de s'observer, de s'écouter et, une nouvelle fois, de tester.

6. Le secret du meilleur régime : être réaliste

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Toute personne qui veut adopter le meilleur régime possible doit être réaliste. Pour cela, il faudra certainement vous poser certaines questions. D'abord, être réaliste sur vos envies : pourquoi ai-je envie de changer mon alimentation ? Est-ce pour perdre du poids, pour être en meilleure santé, pour être en accord avec des croyances personnelles ? La réponse influera sur vos actions. Puis, faites un état des lieux honnête sur votre alimentation actuelle. Qu'est-ce qui doit être changé en priorité ? Qu'est-ce qui peut attendre ?
Mais la question la plus importante est probablement la suivante : ai-je vraiment l'envie de changer mon alimentation ? Si la réponse est hésitante, alors vous n'êtes probablement pas prêt. Rien ne presse, le jour viendra où vous le serez.

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