Selon une étude, 78 % des mères se lèvent plus souvent que leur conjoint quand bébé pleure la nuit
Il est 3 h du matin, bébé pleure, qui se lève ? Les femmes, évidemment ! C’est ce que pointe du doigt une étude de l’IFOP, et la principale raison de cette inégalité risque de vous faire rouler des yeux…
Écrit par Lauréna Valette le
Les femmes étaient déjà les grandes gagnantes de la charge mentale : celles qui s’occupent de la vaisselle, qui pensent à prendre rendez-vous chez le médecin ou encore celles qui n’oublient jamais d’acheter un tube de dentifrice, voilà qu’elles gagnent aujourd’hui un nouveau trophée. La nuit, elles sont celles qui réagissent le plus souvent lorsque bébé se manifeste. Quand il pleure et qu’il est question de le rassurer, de le changer ou de le rendormir, les femmes se lèveraient plus souvent que leur conjoint, d’après une étude réalisée par l’IFOP à la demande de sleepyz.fr, site spécialiste du sommeil. Voilà encore un domaine où les hommes semblent oublier leurs responsabilités et mettre cette charge sur le dos de leur conjointe.
Près de huit mères sur dix se lèvent plus souvent que leur conjoint
En effet, cette enquête menée sur 1 001 femmes et hommes, parents d’enfants de moins de trois ans, indique que 78 % des mères se lèveraient plus fréquemment la nuit que leur conjoint. Cela ne s’arrête pas là, puisqu’elles seraient également plus enclines à penser au rythme du sommeil et à s’occuper des imprévus nocturnes, comme les cauchemars ou les maladies. Les hommes, quant à eux, ne rechignent pas s’il faut gérer les tâches "loisirs", ils seront toujours partants pour raconter l’histoire avant le coucher, tant que cela ne vient pas perturber leur sommeil. Une inégalité au sein du couple qui accentue évidemment la fatigue des jeunes mères : 44 % estiment moins bien dormir qu’avant, quand seulement 33 % des pères le soulignent.
Les pères mettent en place des stratégies d’évitement
Mais pourquoi les femmes sont-elles les premières à se lever ? Il ne s’agit en rien d’un quelconque instinct maternel (on le rappelle, c’est un mythe). Non, les pères, ces petits malins, auraient simplement l’art et la manière de mettre en place des stratégies d’évitement. Effectivement, l’étude de l’IFOP révèle qu’ils sont 55 % à faire semblant de ne pas entendre le bébé pleurer pour ne pas avoir à se lever, contre 44 % des mères. Quand votre voisin de lit paraît dormir comme un loir alors que votre nouveau-né exécute la 5e symphonie de Beethoven, il y a fort à parier qu’il joue la comédie.
Autre raison qui justifie cette inégalité entre les mères et les pères : les hommes auraient tendance à s’absenter plus souvent que les femmes. Dormir chez un ami, partir en voyage d’affaires, rentrer tard d’une soirée… Ce serait le cas pour 69 % des interrogés contre 51 % des femmes. Et quand ils sont à la maison et qu’ils décident de se lever pour s’occuper de leur enfant, ils manquent de vivacité. Les femmes seraient deux fois plus rapides que les hommes lorsque leur bébé pleure (une moyenne de 4,5 minutes contre 8 minutes chez les pères).
Ces inégalités, si elles ne nous étonnent pas réellement puisqu’on a déjà entendu une mère se plaindre de la charge mentale supplémentaire de s’occuper des nuits de son enfant, viennent mettre en lumière un facteur à problèmes. En effet, elles sont à l’origine de disputes dans près de sept couples sur dix (66 %). Après les courtes nuits, il faudra donc gérer les conflits…
Enjoy,
Les Éclaireuses