Drag Race débarque en France au mois de juin et ça va être LE.GEN.DAIRE !
La célèbre compétition de Drag Queen, initialement créée et présentée par l'iconique Ru Paul, débarque en France, mais dans une version plus "oui, oui, baguette" que jamais. Au programme : des Queens, du spectacle et (beaucoup) d'humour.
Écrit par Juliette Gour le
Enfin ! La France a enfin droit à sa version de l'émission Drag Race. Alors que le programme, porté par Netflix, s'est déjà énormément exporté dans le monde entier (de l'Espage à l'Australie en passant par les Pays-Bas) laissant la France en grande spectatrice, le moment est enfin venu (pour nous aussi) d'entrer dans le Drag Game, mais à la sauce résolument Frenchie.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas le principe de l'émission, c'est assez simple à comprendre. C'est une version Drag (et 100% hilarante) des émissions comme America's Next Top Model. 10 candidates s'affrontent pour remporter la couronne de la Queen (et des dotations diverses). Pour se départager, les candidates doivent, chaque semaine, créer un personnage selon un thème imposé et, si jamais elles sont sur la sellette, elles doivent s'affronter dans un Lipsic de la mort (qui est généralement truffé de séquences iconiques).
Mais sur un fond de paillettes et de faux cils XXL, l'émission n'est pas si légère. Si c'est un programme de référence pour la communauté LGBTQIA+, c'est bien parce qu'elle a permis de donner la parole et une scène d'expression aux personnes de la communauté (encore trop souvent invisibilisés). Une émission à la fois légère et profonde qui est un véritable shoot d'endorphine (un poil addictif) se traduit aujourd'hui en Français avec un premier casting qui est d'ores et déjà légendaire.
Un casting 100% inclusif pour représenter toutes les facettes du milieu des Drags Queen
Ce sont 450 candidates qui ont tenté leur chance au casting de la première saison de Drag Race. Après un long et minutieux tri, la production a sélectionné 10 candidates, 10 diamants pour une saison qui se veut à la fois décomplexée et poignante.
Dans les candidates, ce sont tous les versants du milieu Drag français qui sont représentés : La Big Berta arbore des formes généreuses et une barbe délicatement taillée, La Briochée est une femme trans, Lolita Banana, elle, est originaire du Mexique, Elips est une véritable créature onirique... Autant de personnalités que l'on prend plaisir à découvrir et (parfois) à détester.
En plus de ce casting 5 étoiles, l'émission a également constitué un jury de qualité supérieure. À la tête du programme, on retrouve Daphnée Bürki, Kiddy Smile (roi incontestable du Voguing) et Nicky Doll, Queen parmi les Queen, qui a défendu les couleurs de la France dans la version américaine du programme.
Ces 3 personnalités seront, chaque semaine, accompagnées de guests qui les aideront à juger le niveau des candidates. Qui dit France dit Mode (avec un grand M) et, évidemment, les créateurs et directeurs artistiques des maisons parisiennes seront au rendez-vous. Il se murmure même que les producteurs de la version américaine sont tombés en pâmoison lorsqu'ils ont pu jeter un œil à la liste des guests français (comme quoi, la French Touch a encore de beaux jours devant elle).
Une émission portée par France TV pour un impact encore plus grand
La bonne surprise de l'émission, ce ne sont pas tant les tips maquillage ou les looks toujours plus exubérants des candidates, mais bien le fait qu'elle soit portée par le service public français et c'est d'autant plus impactant. Pourquoi ? Parce que cette émission est une véritable tribune pour les personnes LGBTQIA+, des communautés encore trop peu représentées dans les médias mainstream.
France Télévision frappe donc un grand coup avec Drag Race France et envoie valser les conventions. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que l'émission débarque au mois de juin (le mois des fiertés) et que le premier épisode est prévu pour le 25 juin, date symbolique de la marche des fiertés.
Cette émission a pour but de créer des ponts pour faire découvrir, au plus grand nombre, l'envers du décor, ce qui se cache derrière les paillettes et les perruques. Parce que sous les couches de maquillage (parfaitement maîtrisées) se cachent bien souvent des souffrances et des difficultés qui sont le quotidien des membres des communautés LGBTQIA+.
En trois mots : c’est moderne, progressiste et hilarant. Préparez-vous à entendre des punchlines exceptionnelles et à passer, tous les jeudis, une soirée légendaire devant France.tv Slash.
Enjoy,
Les Éclaireuses