Saga de l’été, épisode 3 : Une visite d’appartement m’a fait vivre la plus belle nuit de ma vie
Tout l'été, nous vous avons proposé, chaque semaine, une histoire inédite dans notre newsletter. Ces histoires, un poil cocasses, un poil spicy, étaient idéales pour nous accompagner sur notre transat pendant nos cessions bronzette. Mais maintenant que l'été est fini, on a décidé de vous les servir sur un plateau pour toutes celles et ceux qui auraient raté l'info. Petit rattrapage de ce que vous avez raté cet été !
Écrit par Juliette Gour le
C’est une histoire qui remonte à il y a quelques années et ça me fait tout drôle d’y penser la veille de mon mariage… Fraîchement arrivée dans la capitale, je connais - comme tout le monde - l’enfer des visites d’appartement. En quelques semaines, j’ai déjà visité plus de 30 appartements, sans jamais trouver la perle rare (ou simplement une agence qui accepte mon dossier). Mais loin d’être du genre à baisser les bras, je persévère.
Un jour, je me retrouve dans le 11e à visiter un énième appart’. Cette fois-ci, coup de chance, ce n’est pas une visite groupée. J’arrive à l’heure et aperçois un homme, en scooter, qui arrive au même moment que moi. Bien apprêté dans son costume impeccablement repassé, je comprends très vite que c’est ce monsieur qui va me faire visiter mon potentiel futur appartement.
Dès que je pose les yeux sur lui, je le trouve attirant (même avec son casque). Il est grand, on voit que c’est un homme qui s’entretient. Je peux avoir une vague idée de son âge au moment où il enlève son casque. Les tempes grisonnantes et les rides aux coins de ses yeux ne peuvent pas mentir. C’est un homme d’une cinquantaine d’années, mais cruellement sexy.
Lui, très professionnel, me guide jusqu’à l’appartement. Si les premières minutes sont très cordiales, un feeling - presque naturel - commence à s’installer entre nous. La visite se passe comme devrait se passer une visite, mais avec un petit “on-ne-sait-quoi” en plus.
Une fois le tour de l’appartement terminé, nous nous quittons pour vaquer à nos occupations. À ce moment-là, je pense que cette histoire restera à l’état de fantasme. Mais dans la journée, le bel agent immobilier m’envoie un message. Lui aussi a senti ce feeling entre nous.
Il m’explique alors qu’il a une soirée le soir même, mais qu’il serait plus que ravi de me revoir.
Le rendez-vous est pris pour le jour même. On se revoit, évidemment, on se plaît, et surtout on s’embrasse. Fougueusement. Sur les marches de la Gaieté lyrique.
Les baisers langoureux se transforment rapidement en invitation à continuer la soirée chez moi. Je sous-loue un petit appartement pas très loin de notre lieu de rendez-vous. C’est fou comme parfois, le hasard fait bien les choses. Ne résistant plus, nous faisons immédiatement le chemin qui sépare notre lieu de rendez-vous et mon appart’, non sans faire des pauses pour nous embrasser comme deux adolescents.
S’en est suivie l’une des plus belles nuits de ma vie, c’était comme s’il savait exactement ce qu’il fallait faire pour me faire crier de plaisir.
Je n’aurais jamais imaginé - à l’époque - passer une nuit aussi mémorable que celle-ci avec un homme qui avait le double de mon âge. On ne s’est jamais revus et je n’ai pas eu l’appartement que j’avais visité, mais cet agent immobilier garde, aujourd’hui encore, une place toute particulière dans mon cœur.
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