Le soft ghosting, une technique encore plus toxique que le ghosting classique

Qu'est-ce qu'il y a de pire que de se faire ghoster ? Peut-être se taper le petit orteil sans un coin de meuble (et encore). Figurez-vous que des petits malins se sont amusés à repenser le concept pour créer une nouvelle version, encore plus toxique, le soft ghosting. Et vous en avez peut-être même été victime sans le savoir.

Écrit par Juliette Gour le

C'est à se demander s'iels arrêteront un jour d'imaginer de comportements plus toxiques les uns que les autres. Dans la catégorie "techniques de drague toxiques", on aimerait le soft ghosting, une habitude pire que le ghosting et qui s'avère encore plus insidieuse. On pensait avoir tout vu avec le gaslighghting, le cookie jarring ou le papercliping, mais les lâches ne sont jamais à court d'idées pour trouver des entourloupes qui leur permettent de s'échapper d'une situation qui demande un minimum d'honnêteté. 

Mais du coup, qu'est-ce que le soft ghosting ? C'est comme le gosting, sauf que ça laisse une (fausse) porte ouverte et des (faux) espoirs à la personne victime de ce comportement.

Faire les choses en "douceur" pour garder un lien artificiel avec ses victimes

L'idée, dans le soft ghosting, c'est que la personne va essayer de garder un petit lien avec sa victime au lieu de totalement disparaître du jour au lendemain. Elle continuera à donner des signes de vie (sans pour autant donner des nouvelles) de façon très succincte mais impactante : elle likera vos photos, réagira à vos stories, ne répondra pas aux messages mais les likera... Cependant, iel n'entamera jamais la conversation avec vous. L'idée, c'est qu'iel veut rester dans votre spectre de réalité sans pour autant entretenir la relation. Iel veut juste prouver qu'iel est là et qu'iel existe encore.

En fait, pour cette personne, vous restez une option, une potentielle conquête pour une période de jachère... Ou alors, iel attend simplement de voir s'iel trouve mieux que vous ou pas.

Une habitude qui est directement liée à la drague numérique

Tout a commencé avec Facebook à partir du moment où la plateforme a créé le poke, puis le like. Aujourd'hui, on a des dizaines de moyens qui nous permettent de capter l'attention de l'autre de façon indirecte : stories visées, likes, réactions, captions de photo... Les idées ne manquent pas et c'est peut-être ça le problème. En entrant dans l'ère du numérique, on a multiplié les options qui nous permettent d'avoir une semi-présence digitale et donc de rester dans l'esprit des gens. 

Si vous vous rendez compte que vous êtes soft ghosté (ou breadcrumbé), la seule option qui se présente à vous pour préserver votre santé mentale, c'est la fuite doublée d'un blocage immédiat sur les réseaux sociaux.

Personne n'a envie d'être avec quelqu'un de lâche, si ? Et, s'iel semblait parfait sur le papier, on peut vous garantir que vous finirez par trouver (beaucoup) mieux ! 

Enjoy, 

Les Éclaireuses

À lire aussi