À quelle fréquence faut-il exfolier son visage ?
Comme toujours, les meilleures choses sont à consommer avec modération !
Écrit par Marie Ordioni le
En 2023, rien n’est trop beau pour notre peau. À l’ère où les nouvelles crèmes sortent plus vite que leur ombre, et que les créatrices de contenu en fait la promotion sur TikTok la minute suivante, on veut ce qu’il y a de meilleur pour elle. S’exposer ? Bronzer ? Faire des UV ? Ou trop se maquiller ? Non… En 2023, notre barrière cutanée est aussi protégée que libre comme l’air.
Du coup, on achète tout. On teste tout. Puis ça finit dans notre routine skincare… Au moins jusqu’à la prochaine nouveauté miraculeuse. Lorsqu’on ne se nettoie pas le visage, on s’applique un sérum. Et quand ce n’est pas un sérum, c’est le dernier masque en vogue.
Mais faut-il réellement tout intégrer à cette routine ? Y a-t-il une limite ? Doit-on consommer tous nos soins préférés tous les jours, où y a-t-il une fréquence à imposer ? C’est la question que l’on s’est posée pour nos produits d’exfoliation…
Pourquoi s’exfolie-t-on le visage ?
Pendant que l’on vit, que l’on travaille, que notre journée se passe, sur notre peau, il se passe des tas de choses. Toutes les secondes, des cellules naissent. Pendant que d’autres meurent. Et si certaines parviennent à s’enlever naturellement, d’autres restent accrochées à l’épiderme et le polluent. Rien de très dangereux à première vue, mais à terme, ce sont elles qui nous donnent ce teint grisonnant et fatigué - et Paris, aussi un peu quand même -.
C’est ici que l’exfoliation intervient : elle va permettre d’éliminer ces cellules mortes de la surface de notre peau. De faire un coup de ménage. De le nettoyer pour permettre, à nouveau, à notre teint de rayonner.
On va ainsi s’y intéresser de plus près, et trouver deux types de produits exfoliants : les mécaniques et les chimiques. Les mécaniques - comme le gommage, par exemple -,sont des gels ou crèmes contenant des petites billes qui vont détacher les cellules mortes grâce au frottement produit par nos mains. Les chimiques sont des acides alpha-hydroxylés (AHA), acides bêta-hydroxylés (BHA) ou acides poly-hydroxylés (PHA) qui vont tout simplement agir sur ces dernières à leur contact, et les détacher.
La fréquence
Alors évidemment, maintenant que l’on sait tout ça, on a envie de s’exfolier le visage tous les jours. Dans notre miroir, on ne voit plus que de la pollution et on veut s’en débarrasser au mieux. Erreur ! Bien qu’étant essentielle à la bonne santé de notre peau, réalisée trop fréquemment, l’exfoliation peut s’avérer dangereuse pour notre barrière cutanée - surtout les plus sensibles -.
En effet, en l’incluant dans notre routine skincare quotidienne, on risque de la fragiliser. En dessous des cellules mortes se cachent les nouvelles : utilisé trop souvent, ce soin peut finir par les atteindre. Le résultat ? Une peau fragilisée et sèche… L’inverse de ce que l’on souhaitait.
Ainsi, la plupart des dermatologues recommandent de ne pas s’exfolier le visage plus de 3 fois par semaine. Ils limitent même les peaux fragiles à une seule fois. Néanmoins, les discours varient d’un expert à l’autre et certains maintiennent le fait que ce geste, réalisé quotidiennement, est bénéfique pour notre visage… À quelques conditions près. La Dr Michelle Henry, Clinique Derm Pro et dermatologue basée à New York, explique son point de vue et met en garde sur le site de Clinique : "En nettoyant quotidiennement les pores, vous les resserrez et limitez les risques d’inflammation. (…) Si vous devenez adepte de l’exfoliation au quotidien, il est important de choisir une formule spécialement conçue pour ce type d’utilisation." Tous les jours, oui, mais moins intensément. Avant de choisir notre "formule", on va préférer demander un avis et des conseils à notre dermatologue… D’une peau à l’autre, les besoins et risques varient.
Et surtout… Se protéger !
Quoi qu’il en soit, quoi que l’on décide et peu importe la solution vers laquelle notre médecin nous oriente, après chaque exfoliation - et pas que, d'ailleurs !-, on se doit de protéger notre peau. L’épiderme étant "à vif", complètement nettoyé et dépourvu de toute barrière, il va être beaucoup plus fragile aux rayons UV. On va donc terminer notre soin en s’appliquant une crème SPF - et ce, même si on habite à Paris et que l’on juge le temps pas assez clément -. On est maintenant fin prêtes à se replonger dans la pollution… Mais cette fois, avec un teint éclatant !
