Louis Vuitton : Qui était invité au défilé Homme Printemps-Été 2025 ?
Ce 18 juin, Pharrell Williams employait "Le monde est à vous" comme mantra pour nommer sa collection Louis Vuitton Homme Printemps-Été 2025.
Écrit par Téa Antonietti le
Le monde est à nous. Le créatif y réunit une entité de figures inspirantes, issues de la mode et de la pop culture, pour célébrer les humains qui cohabitent sur cette planète. Avec pour invitation, un Air Tag en globe symbolique qui évoque le logo des Nations unies, c’est au cœur du jardin de la Maison de l’Unesco à Paris, que le nouveau directeur artistique de la griffe LV a déployé ses silhouettes masculines.
Avec l’imminence des Jeux Olympiques de Paris, Pharrell Williams a offert un échauffement mode sportivement cérébral, ouvrant une réflexion sur notre mode d’un point de vue solaire. Le sens du voyage et l’ouverture au monde comme fil rouge, la collection articule un récit large sur notre humanité.
Qui de mieux qu’Omar Sy, Sabrina Carpenter, Tems ou Gong Yoo pour participer à cette réflexion ? Des figures incontournables issues de divers milieux créatifs réunies entre humains pour contempler une mode universelle depuis un lieu à la symbolique résolument actuelle.
Pour Pharrell Williams chez Louis Vuitton, le monde est à nous
Quelques jours en amont du défilé, la griffe française diffusait un court-métrage réalisé avec le collectif créatif Air Afrique. Myriade d’enfants aux regards sérieux et en costumes diplomatiques, ils écoutent attentivement la voix de l’écrivain Simon Njami et les mots de Aimé Césaire, lui qui définissait l’universalisme comme étant la somme de tous les particularismes. Au nom de l’humanité, Pharrell Williams situe son défilé à la Maison de l’Unesco, le site symbolique pour la paix mondiale, par la culture. En s’appuyant sur les valeurs fondamentales de Louis Vuitton, entre savoir-faire et voyage, le directeur créatif établit une connexion avec notre humanité commune.
De Sabrina Carpenter à Omar Sy en passant par Gong Yoo, qui était en front row chez Louis Vuitton ?
Pour le défilé événement, les stars les plus convoitées du moment étaient au rendez-vous. En famille, l’acteur Omar Sy, le prodigieux français chéri des Américains, était aux côtés de sa femme, Hélène, et deux de leurs enfants, Sabah et Tidiane. Si des figures masculines du cinéma français ont répondu à l’appel, de Tahar Rahim à la révélation Théo Christine, la scène musicale internationale s’est unie pour l’occasion, le défilé universel de Pharrell Williams comme célébration.
Côté artistes féminines à suivre absolument, on retrouve Sabrina Carpenter, Queen de la pop validée par TikTok et Tems, fraîcheur de l’afrobeat issue du Nigéria, ou encore Uncle Waffles, DJ sensationnelle originaire d’Eswatini. Cap ensuite sur le rap britannique avec un feat Stormzy et Central Cee, icône mode qui habille la drill anglaise avec style. Leurs confrères nigérians, de Burna Boy à Rema, ont eux aussi placé la barre du style haute, entre damier à strass et chaînes scintillantes. Enfin, un vent vrai venu d’Asie a dégainé une élégance sans nom, signée par le chanteur japonais Yuta, le rappeur hongkongais Jackson Wang, ou encore l’acteur Gong Yoo, protagoniste dans Squid Game et acteur adoré au pays du matin calme.
Un défilé pensé pour l’humanité vue du toit de la Maison de l’Unesco
Le long des 66 looks, on retrouve tous les tons de peaux, du noir, parce que toutes les couleurs viennent du noir, au marron foncé puis clair, au beige, et enfin au blanc. Une évolution linéaire dont la colorimétrie finit par se mélanger, caractéristique d’une mode multiculturelle.
Plus encore, à chaque transition de tonalité, un mannequin transporte une malle, si imposante qu’elle semble protéger une infinité de souvenirs et d’essentiels, l’appel au voyage en toile de fond. Les dernières silhouettes du défilé sont habillées d’un bleu universel, qui dessine les océans d’un planisphère imprimé sur les bombers, pixélisé sur les vestes, l’Afrique situé au centre. Cette vue panoramique de l’humanité, Pharrell Williams et sa communauté de création LVERS décident de la situer à Paris, sur le toit de la Maison de l’Unesco, avec une vue imprenable sur la dame de fer. Avec un esprit unificateur comme mentalité, Louis Vuitton déploie des silhouettes solaires, porteuses du gène du voyage.
Une mode universelle pour une maison Vuitton toujours plus puissante
Un défilé apte au voyage. Les mannequins s’apparentent à des voyageurs façon dandy volant, habillés d’un chic emprunté au vestiaire de l’aviateur. En vestes tailleur courtes, combinaisons de vol et tricots à col camionneur, les pilotes du monde défilent à Paris, sous le sigle LV. Les silhouettes droites se caractérisent d’une élégance diplomate, entre costumes élancés et pantalons évasés. Les détails sont travaillés au centimètre carré, tissus ultrafins, broderies et boutons microscopiques, témoignant d’un savoir-faire minutieux imminent. Chaque globe-trotter défile avec une aisance sur-mesure, offerte par des coupes aux constructions soigneusement bien pensées pour servir un confort recherché par le voyageur.
Comme un défilé d’équipe où l’union fait la force, le damier mythique et le pixel iconique décrivent une entité, chaque petit carré nous laissant interpréter un être humain parmi ses semblables. Le sportswear lui aussi, hérité d’un sens du confort sophistiqué qui a longuement voyagé, gagne du terrain dans les influences du football, jeu d’équipe fédérateur qui règne dans l’actualité. Seconde peau en soie fine, textile python, camouflage, monogramme, sacs bijoux, cartes du monde, extraterrestres et ballons de football, à la mode Homme Louis Vuitton, le voyage nous procure un impact sensoriel, résolument universel.