Confinement : un danger supplémentaire pour les victimes de violences
Écrit par Cyrile Pocreau le
Le 20 mars 2020, le collectif Nous Toutes annonçait le 19ème féminicide depuis le début de l’année.
Avec les mesures prises pour freiner la propagation du coronavirus, plusieurs associations de femmes ont manifesté leurs inquiétudes. En effet, pendant la période d'enfermement, de nombreuses femmes et enfants victimes d’abus et de violences sont confinés avec leur bourreau.
Pour lutter contre ce risque pendant cette période qui favorise « un passage à l’acte », les politiques et les associations alertent la population sur les dangers du confinement pour ces personnes victimes de violences et appellent à la vigilance.
Les instances partagent donc les numéros d'urgence et les bonnes pratiques de solidarité.
Marlène Schiappa, Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, a déclaré sur le réseau social twitter que les numéros d'urgence (39 19, 17, 112 et 119) restent actifs.
Également, Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de la protection de l’enfance appelle à composer le 119 « si l’on est témoin, même auditif, même dans le doute, de violence sur un enfant. »
Face aux violences, il est donc primordial que chacun se sente concerné par cet appel à la solidarité puisque notre vigilance peut sauver des vies.
Les Éclaireuses