Selon une étude, cette rupture amoureuse est la plus douloureuse

Se faire quitter, ça ne fait jamais du bien. Alors se faire quitter en se faisant ghoster... C'est encore pire.

Écrit par Marie Ordioni le

Quoi qu'il arrive, se séparer, ça fait toujours mal. Même lorsqu'il s'agit d'un accord commun. Rares sont les ruptures qui se déroulent sans accrocs. Sans chagrin ni, au moins, quelques larmes. C'est une page qui se tourne, un mauvais cap à passer.

Alors, se faire quitter... On ne préfère même pas y penser. Celles qui l'ont déjà vécu vous le diront : c'est un petit peu comme un mauvais lendemain de soirée. Prolongé. Parfois sur des années.

Qu'importe la raison pour laquelle notre compagne ou compagnon a décidé de s'en aller, il existe des techniques plus difficiles à avaler que d'autres. Et plus particulièrement une, reconnue comme la plus toxique selon une récente étude publiée dans Cyber Psychology et relayée par Cosmopolitain.

La technique de séparation la plus douloureuse

Sans trop de surprise, le ghosting est le "grand gagnant" de cette enquête. Si vous ne savez pas ce que c'est - tant mieux pour vous ! -, il s'agit du fait de ne plus avoir de nouvelles de notre partenaire, du jour au lendemain, sans aucune explication... Ça a l'air sympa, n'est-ce pas ?
Pour obtenir ces résultats, les chercheurs ont demandé à 176 personnes âgées entre 18 et 36 ans à qui ce type de rupture est déjà arrivé, ou ayant été victime de rejet, d'exprimer leurs ressentis à ce sujet. "Nous avons constaté que le sentiment d’exclusion était plus fort chez les participants ghostés que chez les participants rejetés. Ce résultat suggère que le ghosting représente une expérience d’exclusion plus menaçante", expliquent les auteurs de l'étude.

L'absence d'explication : pire ennemi

Ce qui fait mal, dans le fait d'être ghosté, c'est avant tout de ne pas avoir d'explication. D'être laissé sans connaître réellement la raison du départ de la personne en face de nous. "Lemanque de communication qui caractérise le ghosting rend ce processus extrêmement complexe, générant de la confusion et de l’incertitude chez les victimes et les rendant moins capables de surmonter la rupture", continuent-ils. Cette absence de communication laisse souvent place à une intense remise en question pour la personne quittée. Face à elle-même, elle se demande, fabule, et s'accuse.

Alors rompre avec quelqu'un, d'accord. Tant que c'est pour une raison. Mais rompre BIEN. Avec respect et transparence... On n'en demande pas plus.

Les Éclaireuses

  

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