Les sportives des JO nous prouvent que God est vraiment a woman

Après une cérémonie inclusive et une parité homme-femme respectée pour la première fois, les Jeux de Paris mettent décidément les femmes au cœur du sport.

Écrit par Alice Legrand le

Les femmes n'ont pas fini de faire parler d'elles ! Ce sont même les véritables stars de ces Jeux, si l'on en croit les réseaux sociaux.

En Australie, par exemple, les athlètes féminines sont les presque les seules à avoir obtenu des médailles d'or : à l'heure actuelle, sur les 12 médailles d'or obtenues, 11 sont celles d'athlètes féminines. Bravo les filles ! En France, c'est en tir à l'arc que les femmes se sont fait remarquer, avec la première médaille féminine française de l'histoire dans cette discipline. Simone Biles est quant à elle désormais officiellement la gymnaste américaine la plus décorée de l'histoire des Jeux Olympiques.

Si certaines déconstruisent les stéréotypes, d'autres brillent par leurs performances ou par leur style incomparable. On vous explique.

Les athlètes brisent les stéréotypes

Plusieurs ont contribué à faire rayonner les femmes, en luttant contre les clichés et le sexisme dont elles peuvent être victimes. La joueuse de rugby américaine Ilona Maher par exemple, a été victime de grossophobie sur les réseaux sociaux après avoir obtenu la médaille de bronze lors de l'épreuve de rugby à 7. Elle n'a pas hésité à y répondre fermement en vidéo : "J’ai un IMC de 30, je suis considérée comme en surpoids, mais je vais aux Jeux olympiques. Et pas vous". Il est vrai qu'il n'est pas question de corps au Jeux, tous peuvent être intéressants selon le sport pratiqué, "de la plus petite gymnaste à la plus grande volleyeuse", conclut-elle. On n'aurait pas dit mieux.

La française Romane Dicko, championne du monde de judo dans la catégorie des plus de 78 kg, a elle aussi été victime de grossophobie et de racisme. Dans une vidéo, elle adresse un message franc à ses détracteurs : "Qui, en 2024, croit encore que les personnes qui font du sport sont forcément fines ? Je fais du haut niveau et j’ai des bourrelets. Oui, ça existe. Et ça ne m’a pas empêchée de faire du judo à un très haut niveau. Ni de gagner les Championnats du monde, ni d’être médaille olympique à Tokyo".

Paris 2024 : L'année des grandes premières

Cet été, de nombreuses médailles sont attribuées à de nouveaux athlètes et à de nouveaux pays. On l'a vu avec Léon Marchand, qui a largement prouvé ses capacités en raflant quatre médailles d'or dans différentes épreuves de natation. Mais chez les filles aussi, on a des figures remarquables.

L'Algérie a obtenu sa première médaille d'or en gymnastique artistique grâce à Kaylia Nemour, qui s'est fait remarquer dimanche alors qu'elle concourait contre la Chine. Celle qui voulait à la base représenter la France s'est tournée vers son pays d'origine après un désaccord avec la Fédération Française de Gymnastique. Et c'est également la première médaille d'or dans cette discipline pour l'Afrique, alors bravo à elle !

La sportive Julien Alfred, originaire de la petite île de Sainte-Lucie, a elle aussi réalisé un exploit, en battant la très attendue Sha’Carri Richardson à l'épreuve du 100 mètres. Il y a de quoi rendre fière ses proches, mais également tout un pays !

Un flow inégalé et qui fait parler

Vous avez forcément vu passer la photo de l'athlète sud-coréenne Kim Ye-ji. À 31 ans, elle a retourné internet lors de l'épreuve de tir au pistolet à 10m, d'où elle est ressortie victorieuse, parée de la médaille d'argent. Cheveux plaqués, lunettes de précision... Elle semblait tout droit sortir d'un film d'action. Particulièrement charismatique, elle avait même le doudou éléphant de sa fille accroché à sa ceinture. Une reine.

D'autres sportives se sont fait remarquer pendant la compétition, comme Raven Saunders, l'Américaine spécialiste du lancer de poids, qui arbore des ongles trèèèèèès longs aux couleurs des JO.

Encore pour la même discipline, Chase Jackson aime concourir avec des maquillages toujours plus originaux. Également très tatouée, elle casse les codes des représentations habituelles des femmes dans le monde du sport. Et nous, on aime ça !

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