La Première ministre promet une mesure pour protéger les droits LGBTQIA+ en France

À l'occasion du 40ème anniversaire de la dépénalisation de l'homosexualité en France, la Première ministre a annoncé plusieurs mesures en faveur de la lutte pour les droits de la communauté LGBT+.

Écrit par Noa Gonzo Rombo le

Le 4 août 1982, l'homosexualité n'était plus un délit dans notre pays. 40 ans plus tard, malgré les nombreuses avancées, dont le PACS puis le mariage pour tous, l'homophobie reste une problématique importante en France. Dans le monde, les communautés LGBTQIA sont plus que jamais menacées. C'est en dressant ce constat que la Première ministre Elisabeth Borne s'est engagée à prendre des mesures fortes, on vous explique...

Elisabeth Borne annonce des mesures fortes et s'engage pour les droits de la communauté LGBT+

C'est lors d'une visite dans un centre LGBT+ à Orléans, dans le Loiret, qu'Elisabeth Borne a annoncé plusieurs mesures en faveur des personnes LGBT+. "La bataille des mentalités n’est pas encore gagnée", a d’abord reconnu devant la presse la Première ministre. Mais elle l’a garanti : "le combat du gouvernement pour les droits LGBT+ va se poursuivre, se prolonger et s’accélérer". Mais ça veut dire quoi ?

Premièrement, un ambassadeur aux droits LGBT sera nommé d'ici la fin de l'année. Son rôle ? Harmoniser "l’action du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères pour la protection contre les discriminations et pour la promotion des droits LGBT+". En plus, cet ambassadeur "portera la voix de la France" en Europe et dans le monde, et sera notamment chargé de défendre à l’international "la dépénalisation universelle de l’homosexualité et de la transidentité".

Un budget spécialement débloqué pour la lutte des droits LGBT+

Mais ce n'est pas tout, la Première ministre a aussi annoncé la création d'un fonds de 3 millions spécialement dédiée à la création de nouveaux centres LGBT+ en France. Actuellement au nombre de 35, l'ambition du gouvernement est de couvrir chaque région du pays mais aussi d'outre-mer.

Si ces mesures sont bienvenues, elles sont aussi critiquées. En effet, ces derniers mois, le gouvernement enchaîne les faux pas concernant la communauté LGBT en France. À la mi-juillet, la ministre Caroline Cayeux avait ainsi provoqué un tollé en utilisant l’expression "ces gens-là" pour qualifier les personnes homosexuelles. Un énième dérapage alors que la nomination au ministère de la Transition écologique de Christophe Béchu, ancien opposant au mariage homosexuel, est toujours décriée.

Enjoy,

Les Éclaireuses

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