Cette jeune femme, star de TikTok, s’est lancée dans le commerce de ses pets en NFT
Dans la série des commerces un peu étranges du net, on connaissait les photos de pieds, les ventes de petites culottes, de l'eau de bain... Mais les pets en NFT, on ne s'y attendait pas...
Écrit par Juliette Gour le
Cela semble trop gros, trop absurde et trop ridicule pour être vrai, et pourtant... Il y a bien une jeune femme qui s'est lancée dans le commerce de ses pets en NFT. Stephanie Matto, ancienne candidate de téléréalité, est une véritable star sur le réseau TikTok. La jeune femme s'est fait connaître, au fil des vidéos, mais, surtout, en vendant des bocaux de ses pets à 1000$ pièce.
Pour produire des bocaux en masse, la jeune femme a beaucoup donné de sa personne et s'est pliée à un régime très riche en fibres et en protéines pour avoir assez de gaz pour tenir le rythme de production. Les bonnes semaines, Stephanie pouvait gagner jusqu'à 50 000$ grâce à ses pets : un business plutôt rentable donc.
Mais, malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Pour préserver sa santé, la jeune femme a dû arrêter son business de bocaux, sans quoi ses intestins auraient fini en burn-out.
Une jeune femme pleine de ressources
On aurait pu penser que cette modification nécessaire du régime alimentaire aurait sonné le glas du juteux business de la jeune femme. Que nenni ! Pleine de ressources, elle a su (tel un chat) retomber sur ses pattes et trouver une nouvelle source de revenus. Il est toujours question de pets, mais cette fois-ci, c'est en NFT (de façon immatérielle donc). Ainsi, Stephanie a produit 5000 NFT de ses pets. Ils ont été mis en vente à 0,5 Ether, soit environ 140€.
100 de ses NFT pourront être échangés contre de vrais pots physiques. Fière de son produit, la jeune femme a déclaré que "ces NFT sont tout aussi beaux, uniques et rares que mes vrais prouts ! Vous pouvez pratiquement sentir à quel point ils sont délicieux à travers l’écran. Utilisez simplement votre imagination !".
Un produit qui est source de spéculation ?
Si Stephanie Matto est persuadée d'écrire l'histoire et d'être une pionnière en matière de NFT (ce qui n'est pas tout à fait faux), il faut tout de même se poser la question de la spéculation autour de ces produits très ""cheesy" et pensés pour faire le buzz. Les NFT ayant initialement été créés pour permettre aux artistes d'apposer des droits sur des œuvres virtuelles, le concept est souvent repris dans un but purement spéculatif, le but étant, de faire le plus de profits en un minimum de temps.
Cela dit, Matto n'est pas la première à avoir imaginé un commerce un peu particulier. L'artiste plasticien Piero Manzoni avait, en 1961, produit une œuvre appelée 'Merde d'artiste' qui se composait de 91 conserves remplies de déjections. Dans un autre genre, une entreprise s'est spécialisée dans les boîtes de conserve d'air. Ainsi, vous pouvez acheter l'air de New York, de Paris... Finalement, tant qu'il y a des gens pour acheter, tout est possible.
Enjoy,
Les Éclaireuses