5 idées reçues sur le yogi walkie, tendance sport de demain !
Focus sur le yogi walkie, cette toute nouvelle version du yoga qui va réconcilier les adeptes de la marche, passionnées de yoga et amoureuses de la nature.
Écrit par Marie Ordioni le
Dans le domaine du sport, on a souvent du mal à se trouver. Un jour on a envie d’un exercice qui nous fait bouger. Le lendemain, d’un circuit qui ne nous demande pas trop d’efforts. Un jour on veut particulièrement se muscler. Le lendemain, on veut par-dessus tout fondre. Un jour on veut respirer… Le lendemain, s’essouffler. Bref : on est d’éternelles insatisfaites.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle chaque fois que l’on commence une nouvelle activité physique, on ne la pratique pas plus de deux, trois mois. Allez six, à tout casser. On commence. Puis on arrête. On recommence. Et on arrête, à nouveau. Pfiou… Heureusement que l’on n’est pas comme ça en amour.
Alors à toutes les instables et Balance dans l’âme lorsqu'il s’agit de se faire transpirer, sachez une chose : vous n’êtes pas seules !
Il faut croire que Peggy Ménager a entendu nos cris de désespoir. Elle est la créatrice du yogi walkie, une version 2.0 du yoga qui consiste à développer et explorer ces techniques en marchant dans la nature. Un sport inédit, qui risque bien d’être la tendance de demain. Interrogée par Ouest France, elle déconstruit 5 idées reçues à son sujet.
1 - "Le yogi walkie est fait pour les adeptes de yoga"
Certainement la première chose que vous - et nous aussi, d’ailleurs - avez pensée en découvrant cette activité. On vous arrête tout de suite : inutile d’être un expert en yoga, ni même d’avoir déjà effectué ne serait-ce qu’un seul cours dans sa vie pour se mettre au yogi walkie. Ce qu’on aime, avec elle, c’est qu’elle s’adapte à tous les niveaux. S’appuyant sur deux principes de base - marcher et respirer -, il ouvre la porte à tout le monde. Eh, les flemmards, fanas du canapé et friands de marathons de séries et films, on vous voit ! Vous n’avez définitivement plus d’excuse pour ne pas vous y mettre.
2 - "Le yoga est un sport de salle"
Qui a dit ça ? Même si, certes, on le pratique généralement dans une salle et avec un tapis, il se décline sous de nombreuses formes. À l’intérieur, sur une terrasse, à l’extérieur…Tout est possible ! La preuve, avec cette nouvelle version de l’activité. Pour aller plus loin, Peggy Ménager souligne les avantages à la pratiquer dans la nature. Elle met en avant ses "vibrations et énergies invisibles qui viennent nous nourrir. C’est pour ça qu’on se sent bien en bord de mer ou près d’une rivière."
3 - "Il faut être souple pour pratiquer le yoga"
Il est vrai que, dans un cours de yoga basique, on va parfois croiser la route de positions qui nous sont hors de portée si l’on manque de souplesse - ou du moins, que l’on ne va pas complètement réussir à réaliser -. "Le yoga aujourd’hui, ce sont avant tout des postures, reconnaît la prof de yoga. Mais traditionnellement, ça n’était pas ça. La respiration, c’est la base." En créant le yogi walkie, l’experte avait ainsi pour ambition de revenir aux bases. Ici, il n’est plus question de posture : seulement d’avancer et de respirer.
4 - "Le yoga, c'est lent !"
Dans notre esprit, ‘yoga’ rime irrévocablement avec 'lenteur'. Et ‘se détendre’, avec 's’endormir’. C’est un fait. Pourtant, ce n’est pas le cas de cette nouvelle activité. Il s’agit d’une marche rythmée - sans pour autant devenir une course, bien sûr -. Tac, tac, tac. Un pas après l’autre, on souffle. On se vide les poumons, et la tête.
5 - "On va faire des trucs bizarres"
Oui, oui. On sait. Vous vous imaginez déjà en train de parler à un rocher, ou brouter de l’herbe… On ne peut pas vous en vouloir. On vous rassure : vous n’en arriverez pas là. Néanmoins, il est vrai que la nature aide à s’évader, faire le vide et se relaxer. Vous allez donc forcément, à un moment ou à un autre, vous appuyer sur un ou plusieurs éléments qui vous entourent pour mener à bien la séance, et atteindre votre objectif. Peggy Ménager fait joliment la nuance : "Ce que j’aime dans le yoga, c’est qu’il me permet de traverser la vie, pas de créer un idéal bizarre."