Ces traumatismes de l’enfance qui peuvent avoir une influence sur votre vie d’adulte
Il est temps d'arrêter de minimiser l'impact que peuvent avoir certains traumatismes de l'enfance sur notre vie d'adulte. Le moment est venu de les considérer pour enfin réussir à les guérir et à s'en débarasser.
Écrit par Juliette Gour le
Douce et tendre enfance. Période bénie où tout semblait possible (même le fait d'être ami avec un éléphant rose)... Si cette période est bercée par une tendre insouciance, il y a une part sombre qui se cache sous l'épaisse couche d'imagination et d'insouciance. C'est souvent pendant l'enfance que naissent des traumatismes qui auront une influence notable une fois adulte.
Les responsables de ces traumas ? Les parents, les camarades, les autres adultes, les professeurs... Les sources sont multiples, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut les minimiser. Si au jardin d'enfants ou dans la cour du lycée, il était difficile de savoir ce qui était sain ou non (encore que), une fois devenu adulte, on a souvent pleine conscience des cicatrices laissées par le temps et les remarques.
Heureusement, rien n'est irréversible dans la vie et, même si ces traumas ont eu un impact plus ou moins fort sur la construction de votre personnalité, ce n'est pas pour autant que les choses ne peuvent pas changer. La première étape étant, bien évidemment, d'admettre et de conscientiser ces traumas pour les surpasser. Cela peut également permettre de ne pas reproduire certains comportements une fois devenus parents !
Étrangement, ils sont bien souvent similaires d'une personne à l'autre. Voici les 5 qui reviennent le plus souvent.
Enjoy,
Les Éclaireuses
1) Vos parents ont manqué d'affection avec vous...
Résultat, vous semblez être un vrai glaçon. Non pas que vous ne ressentez rien, mais grandir dans un environnement dénué de toutes marques d'affection vous a poussé à construire une large muraille entre votre esprit et votre cœur. Il est maintenant temps d'oser considérer vos sentiments. Autorisez-vous à dire aux gens qui vous sont précieux que vous les aimez, demandez un câlin à quelqu'un lorsque vous avez envie d'un câlin... Tous ces petits gestes du quotidien apporteront un peu de chaleur, qui a manqué pendant trop longtemps.
Si, au début, ces petits gestes ne vous semblent pas naturels, une habitude finira par s'installer et vous aurez de moins en moins de mal à laisser vos envies et vos émotions s'exprimer.
2) Vous avez grandi dans une pression parentale oppressante
Vos parents étaient stricts et exigeants. Si exigeants qu'ils vous ont soumis une pression de l'excellence permanente. Vous étiez comparé à vos camarades, jamais félicité pour vos résultats, on vous demandait constamment de faire plus, mieux et plus rapidement. Si vous avez évité le burn-out jusqu'ici, vous avez de la chance. Cette pression de la performance a sûrement développé un perfectionnisme néfaste doublé d'un sentiment d'insatisfaction permanent. L'heure est venue de vous accorder un peu d'indulgence. La perfection, ça n'existe pas. Il est temps de vous accorder un peu d'indulgence.
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3) Vos parents ne se sont pas ou peu souciés de vous et vous avez grandi sans cadre
Vous avez un peu grandi seul, sans parents. Si le frigo était plein à la maison, c'est à peu près la seule responsabilité que vos parents assumaient. Pour le reste, c'était à vous de vous débrouiller : les devoirs, les inscriptions, le lavage de vos vêtements... Vous êtes devenu indépendant très rapidement, non sans embûches. Il y a deux profils, les solitaires responsables et les solitaires qui n'ont pas de limites.
Cette absence de cadre peut être une cause du manque de considération des normes et des limites. Vous semblez brûler la vie des deux côtés et avez sans cesse besoin d'attention. Le temps est venu de vous occuper de vous et, surtout, de laisser quelqu'un s'occuper de vous. Les enfants solitaires ont souvent du mal, une fois adulte, à laisser entrer quelqu'un dans leur quotidien. Chassez cette peur de votre esprit, il est temps de prendre conscience que vous n'avez pas à tout gérer tout le temps.
4) Les accumulations d'humiliations qui ont causé un manque cruel d'estime de vous-même
Que ce soit par un parent, par un professeur ou même par des camarades de classe, personne n'est à l'abri d'avoir, un jour, subi une humiliation marquante. C'est encore plus grave et encore plus impactant quand cela vient d'un adulte. Parfois, des professeurs s'autorisent à qualifier des enfants de "bon à rien" sans raison évidente, idem pour les parents qui peuvent avoir des mots malheureux et blesser leur enfant sans trop en avoir conscience.
Le problème, c'est qu'une fois devenu adulte, le mal est souvent fait. Des enfants humiliés peuvent devenir des adultes avec un cruel manque de confiance et cela a un impact sur l'ensemble de la vie quotidienne... Parfois, il faut un peu d'aide pour apprendre ce qu'est la confiance, mais c'est tellement bénéfique que le jeu en vaut la chandelle !
5) On ne vous a jamais félicité ou dit "Je suis fier de toi"
C'est un réflexe naturel chez les enfants, ils essayent toujours de faire des choses qui vont impressionner ou rendre fier les parents. L'enfance est encore baignée d'insouciance et les parents sont souvent la source de beaucoup d'admiration. Mais, si malgré tous ses efforts, l'enfant ne reçoit jamais la reconnaissance qu'il mérite, comme un "bravo", "bien joué" ou un "je suis fier de toi". À la longue, l'enfant risque de perdre toute sa motivation et toute son envie. S'il est vrai qu'il faut faire les choses pour soi et pas pour les autres, les enfants ont tout de même besoin d'être un minimum congratulé pour être poussé à continuer sur le bon chemin.
Un enfant qui manque de félicitations ou d'encouragement risque de devenir un adulte blasé, qui ne va jamais jusqu'au bout des choses ou qui perd très rapidement la motivation. Si c'est le cas, il faudra, tôt ou tard, conscientiser le fait qu'il est essentiel de faire des choses pour soi et pas pour épater le reste de l'assemblée. L'important, c'est d'être fier de soi et de ce que l'on produit, quoi qu'en disent les autres.