Mettez-vous en colère ! C’est bon pour la santé !

Qui aurait cru que la colère était bonne pour notre santé et notre esprit ? N'en déplaise aux fervents défenseurs du calme absolu et autres adorateurs de la zénitude absolue, un peu de colère de temps en temps ne fait pas de mal, la preuve par 7.

Écrit par Juliette Gour le

Même si depuis notre âge tendre on nous apprend à garder notre colère pour nous, il ne faut pas non plus totalement occulter ce sentiment. Pourquoi ? Parce qu'il reste bénéfique pour nous et notre santé mentale. Il n'y a rien de mal à piquer une petite colère de temps en temps, surtout lorsque l'on sait que la colère est un formidable outil de protection. 

Cependant, attention, il est important de différencier la colère spontanée, celle que l'on ressent face à une injustice, et la colère injustifiée. Toutes les colères ne se valent pas et une contrariété ne justifie pas que l'on s'acharne sur quelqu'un juste pour se défouler. Il n'est pas tant question ici de violence, mais bel et bien de colère. Pas celle qui fait crier (quoique), mais celle qui nous aide à montrer aux autres que l'on n'est pas content avec ce qu'ils nous font subir

Ce qu'il est important d'intégrer, c'est que toutes les émotions sont valables si elles trouvent une justification dans une circonstance donnée. Faisons donc un petit tour d'horizon sur les bénéfices (nombreux) de piquer une petite crise (justifiée) de temps en temps. 

Enjoy,

Les Éclaireuses

1) Il paraît que la colère nous aide à vivre plus longtemps 

CQFD, quand on est en colère, on fait des trucs un peu étranges, on a des réactions un peu bizarres. Mais ces réactions, aussi insensées soient-elles, peuvent vous sauver la vie. La colère est un sentiment naturel qui est provoqué par une série d'évènements. Mais lorsque l'on est dans une situation de danger, la colère (motivée par la peur) peut nous aider à nous protéger.

2) La colère aide à lutter contre les injustices

La colère est certes une émotion, mais elle peut également être un moteur, un activateur qui permet de se battre ou de lutter contre les injustices. L'exemple français est le meilleur : nous, les coqs un peu excités, nous sommes les champions du monde de la manifestation. Ce n'est ni plus ni moins qu'une façon d'exprimer, ensemble, notre colère face à une situation. Et, devinez quoi ? Certains grands mouvements contestataires nous ont permis d'obtenir de jolies choses : le droit à l'avortement, les congés payés, les 35 heures... Tout ça n'est lié qu'à la colère d'un peuple qui n'a pas attendu en silence que les choses se passent.

3) La colère nous permet de ne pas passer à côté de nos besoins

S'il est vrai qu'il y a du bon dans le fait de contrôler sa colère, cette dernière peut parfois nous aider à aller de l'avant et à ne pas tout accepter. Là où quelqu'un acceptera les choses en silence sans prendre en considération ses besoins, celui qui se met en colère se battra pour contrôler et protéger ce qui est à lui et ce à quoi il tient. La colère nous permet ainsi de mettre des limites à l'autre et à lui prouver qu'il n'est pas en terrain conquis. 

4) La colère comme source de motivation

Il y a deux types de colériques : ceux qui font du boudin dans leur coin et ceux qui se servent de la colère pour puiser l'énergie nécessaire qui permettra de faire changer les choses. Lorsqu'une situation nous énerve, le mieux, c'est de tout mettre en place pour changer les choses, pour apporter du renouveau. La colère peut parfois être l'élément déclencheur qui permettra de trouver la réponse au problème (attention, il est aussi possible que la colère soit la source de certains coups de tête, il faut donc toujours mesurer un minimum avant d'agir).

5) La colère peut vous aider à réaliser vos rêves

Toujours dans cette idée de motivation à l'extrême, la colère peut vous aider à atteindre vos objectifs. Comment ? Grâce à votre ego, évidemment. Lorsque l'ego entre en jeu, nombreux sont ceux qui vont se mettre en quatre pour prouver au reste du monde que ce sont eux qui avaient raison. Ce comportement est directement motivé par la colère liée au manque de reconnaissance de l'autre. Un peu de colère et hop ! la route vers les étoiles est toute tracée.

6) La colère comme réflexe de protection

Lorsque l'on est attaqué, on peut choisir de se laisser marcher dessus et de ne pas réagir ou on peut choisir de faire entendre sa voix pour défendre son point de vue et ses idéaux. La colère est un indicateur social qui permet de notifier aux autres qu'ils sont allés trop loin dans leurs actions ou leurs propos. Elle permet également de réguler certains propos ou même de les arrêter lorsqu'ils viennent directement impacter l'autre. La colère, c'est ce qui permet de corriger les choses et de montrer, clairement, que quelque chose ne va pas dans ce qui a été dit ou fait.

7) La colère aide à affronter les sentiments douloureux

Lors d'une rupture, si beaucoup choisissent de développer une colère contre l'autre, ce n'est pas pour rien. Ce sentiment permet d'éteindre tous les autres, même les plus douloureux, et d'aller de l'avant. La colère est souvent un mécanisme de défense et nous aide lorsque l'on est submergé par un flot d'émotions négatives. La colère est souvent la réponse la plus lucide que notre cerveau envoie pour faire le tri dans tout ce que l'on ressent. La colère est une forme de carapace, d'armure qui nous aide à affronter les choses avec plus de détachement. C'est en ça que la colère est une émotion positive (lorsqu'elle est mesurée), elle nous aide, parfois, à aller de l'avant sans trop souffrir.

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