Sexe : Qu’est-ce qui se passe dans notre corps lorsque l’on fait l’amour ?

Il paraît que faire l'amour apporte plein de choses positives à notre corps. Mais, en réalité, que se passe-t-il réellement dans notre corps lorsque nous faisons l'amour ?

Écrit par Juliette Gour le

Les bienfaits de l'amour et des relations sexuelles ne sont plus à prouver ! D'ailleurs, dans la série des pratiques sexuelles, le cunnilingus tire brillamment son épingle du jeu. Mais, en vrai, qu'est-ce qui se passe dans notre corps lorsque nous faisons l'amour ? Qu'elles sont les étapes qui permettent à l'excitation de s'installer et, surtout, quels sont les mécanismes qui se mettent en marche ? 

Ce n'est un secret pour personne, le corps est une fabuleuse machine parfaitement huilée (en général). La nature a bien fait les choses et c'est un ensemble de rouages qui se mettent en place dès que l'ambiance tend à se réchauffer. Le cerveau se met en éveil et c'est parti pour la ronde des hormones plus bénéfiques les unes que les autres. Cependant, l'ensemble des mécanismes ne se mettent pas en place d'un coup, il y a quelques étapes avant d'arriver au climax. D'ailleurs, c'est pour cette raison que l'étape des préliminaires est nécessaire, car elle permet de préparer le terrain et de faire en sorte que les corps soient parfaitement en état de mener, correctement, l'action de A à Z.

Première étape : le réveil des envies

Dès que l'on se met d'humeur coquine et que l'ambiance commence à se réchauffer, le cerveau passe en mode attaque et commence à produire de la dopamine en masse. C'est cette hormone qui permet, petit à petit, de faire monter l'excitation sexuelle. En plus de la dopamine, on retrouve également l'ocytocine et l'endorphine qui nous aident à entrer dans un état de bien-être global. Finalement, le meilleur antidépresseur, c'est peut-être le sexe (tout simplement). 

D'un point de vue purement physique, il est important de noter certains signes qui ne mentent pas sur l'état d'excitation : les pupilles se dilatent, les tétons durcissent et peuvent devenir plus gros (et plus sensibles). Les parties génitales se gorgent de sang, ce qui provoque (évidemment) l'érection chez les hommes et qui crée plus de sensibilité chez la femme (le clitoris se gorge également de sang).

Cette étape est nécessaire pour préparer les corps à (éventuellement) l'étape de la pénétration. Et ce, tant pour les femmes que pour les hommes.

Seconde étape : la phase plateau

Une fois que l'ensemble de ces mécanismes ont été mis en place, le corps est fin prêt pour plus d'action. Avant d'atteindre l'explosion finale, le corps passe par une étape plateau qui entraîne une augmentation notable du rythme cardiaque. Le corps est en mode effort et va chercher toutes les petites stimulations qui vont permettre d'atteindre l'apothéose. Les parties génitales deviennent de plus en plus sensibles et la lubrification naturelle est de plus en plus intense (sauf en cas de sécheresse vaginale). 

C'est lors de cette étape que le corps brûle le plus de calories et c'est tout à fait normal : l'ensemble des sens sont à l'éveil. Le corps a besoin de beaucoup d'énergie pour maintenir l'excitation et l'ensemble des mécanismes nécessaires au bon déroulement d'un rapport sexuel. 

Troisième étape : le bouquet final

Dernière étape, et non des moindres, celle de la libération due à un plaisir intense. Chez l'homme comme chez la femme, elle peut se matérialiser par une éjaculation plus ou moins intense, mais pas que. L'orgasme est provoqué par une série de stimulations intenses qui font que le cerveau est submergé par autant de plaisir. Le cerveau provoque alors une pseudo 'explosion' qui va permettre à l'ensemble des zones de l'organisme qui ont été sollicitées pendant l'acte d'être intensément oxygénées. C'est aussi lors de cette étape que le corps libère le plus d'hormones.

Si l’on appelle l'orgasme 'la petite mort', c'est qu'il y a une raison : le cerveau déconnecte le temps de quelques secondes et les muscles génitaux sont en contraction intense. 

Après cette libération qui peut parfois faire perdre les moyens, le moment est venu d'opérer un retour au calme : le corps s'apaise, se relâche, on se retrouve dans un état de bien-être profond et les endorphines nous poussent vers la somnolence (d'où le fait qu'il soit plus facile de s'endormir après une partie de jambes en l'air).

Enjoy,

Les Éclaireuses

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