Comment protéger ses enfants sur internet ?
Les digital natives sont nés avec des téléphones dans les mains. Ils maîtrisent mieux que personne les codes du net, mais ils ne sont pas pour autant à l'abri des dangers. Comment être sûr que nos enfants ne subissent pas du harcèlement sur internet et qu'ils sont toujours en sécurité, quelle que soit leur utilisation des objets connectés ?
Écrit par Juliette Gour le
Selon l'observatoire français des drogues et de toxicomanie, les enfants de 11 ans passeraient en moyenne 5h par jour devant les écrans. Ce chiffre monte à 8h par jour à partir de 15 ans. Il est évident qu'aujourd'hui, il est difficile d'envisager notre quotidien sans les smartphones et les ordinateurs, il en va de même pour nos ados. Mais, comment les protéger des éventuels dangers du net ?
Il existe des méthodes et des gestes simples à appliquer au quotidien pour être sûr de préserver, autant que possible, nos enfants des éventuelles dérives possibles sur le net. Avec un peu d'investissement, il est tout à fait possible de créer un environnement digital sain.
Voici comment faire !
Enjoy,
Les Éclaireuses
Garder un œil sur ce qui se passe
Bien qu'il n'y ait rien d'agréable à fliquer ses enfants, il est important de ne pas laisser les enfants (surtout les plus jeunes) naviguer librement sur le web. Un site porno peut facilement se cacher derrière un nom de page innocent, c'est pour cette raison qu'il est essentiel de toujours garder un œil sur la navigation. De nombreux sites comme YouTube ou Netflix ont intégré une version "kids friendly" à leurs interfaces pour éviter les accidents. Il est important d'expliquer aux enfants que leur utilisation doit se limiter à ces onglets.
Pour toujours garder un œil sur ce qu'il se passe, il est essentiel d'installer les ordinateurs dans les espaces communs de la maison, ainsi, les enfants seront moins tentés d'aller explorer s'ils savent qu'ils peuvent être surpris à tout moment. Il est aussi essentiel d'expliquer aux enfants ce qu'il est possible de faire ou non, sur le net : par exemple, on n'ouvre pas les pièces jointes qui viennent d'inconnus, on ne télécharge pas de logiciels sans l'autorisation des parents et on demande avant de créer des comptes sur les réseaux sociaux. Le mieux, c'est de les accompagner dans la création de ces comptes pour leur faire comprendre que vous leur faites confiance et que vous êtes d'accord avec l'idée qu'ils aient une vie digitale.
Respecter les âges minimums
Cependant, attention, chaque réseau social à ses règles. En France, depuis 2018, la présence des enfants de moins de 13 ans est interdite. La majorité numérique est, selon la loi, à partir de 15 ans. Avant cet âge, les ados doivent avoir l'aval de leurs parents pour utiliser les plateformes sociales. En plus de cette loi, les réseaux sociaux requièrent un âge minimum pour l'inscription : pour Instagram, YouTube, TikTok, Snapchat et Twitch, le seuil est placé à 13 ans, pour WhatSapp, ce n'est qu'à partir de 16 ans. Quant à Twitter et Facebook, ils ont renforcé l'inscription et demandent une validation parentale avant de créer le compte.
Si ces règles ont été instaurées, ce n'est pas pour rien. Le web est certes merveilleux, mais il est également très vaste et peut s'avérer dangereux. L'accompagnement des jeunes ados dans la vie digitale est essentiel pour les éveiller aux questions des fake news, de la validité des sources et des dangers liés à internet.
Le contrôle parental, la fausse bonne idée ?
Évidemment, il existe des logiciels de contrôle parentaux. Mais c'est bien connu, il est très facile de contourner les règles (on l'a tous fait). Plutôt que d'interdire, il vaut mieux instaurer un dialogue pour faire comprendre à l'enfant quelles sont les limites qu'il ne faut pas dépasser. En lui expliquant que certains sites ne sont pas recommandés ou certaines pratiques (comme le harcèlement digital) ne doivent surtout pas être envisagées, vous créerez ainsi un dialogue qui évitera sûrement de nombreuses cachotteries. Plutôt que d'interdire de façon brutale, la discussion est toujours la solution à tous les problèmes.
On instaure des limites
Tous les smartphones ont une fonctionnalité qui permet, à distance, de limiter le temps d'écran. Depuis votre téléphone, vous pourrez vérifier en direct le temps d'utilisation de chaque application sur le téléphone de votre enfant et en limiter certaines. D'un simple geste, vous pourrez fermer une application ou définir une durée d'utilisation quotidienne ou hebdomadaire.
Mais, avant de mettre la moindre limite, prenez le temps d'en discuter avec votre enfant pour ne pas créer de frustrations et pour qu'ils comprennent pourquoi son temps d'utilisation est limité.
Pour aller plus loin, vous pouvez miser sur la pochette Pozzz, une pochette intelligente qui permet de réguler le temps d'écran. Cette pochette a pour but d'éduquer les enfants sur l'usage raisonné des smartphones. Cette pochette intelligente permet de comptabiliser les temps de pause : l'enfant met lui-même le téléphone dans la pochette et cette dernière va enregistrer le temps de non-utilisation du téléphone. Les durées des pauses peuvent être préalablement paramétrées par les parents. Plus les pauses sont longues, plus les enfants débloquent des récompenses. Impossible de gruger ! La fermeture éclair intelligente de la pochette enregistre chaque ouverture et fermeture.
Plus qu'un outil éducatif, cette pochette est un véritable outil de médiation entre les parents et les enfants. Elle permet d'instaurer une confiance tout en raisonnant l'utilisation des écrans. Un effet win/win plus qu'appréciable, surtout lorsque l'on sait que les smartphones peuvent être source de disputes dans le foyer.
Son prix ? 49,90€. Soit un investissement tout à fait raisonnable pour veiller au bien-être digital de ses enfants.
Mon enfant se fait harceler digitalement, que faire ?
Les réseaux sociaux ont un effet pervers, car ils permettent au harcèlement de suivre les enfants jusque dans leur intimité. Il est important de rester aux aguets et de relever les changements dans le comportement de votre enfant : il parle peu, il dort mal, il semble à côté de ses pompes, s'enferme dans sa chambre... Ce sont autant de signes qui peuvent vous mettre sur la piste que quelque chose ne tourne pas rond. Essayez ensuite d'en discuter avec lui, en douceur, en lui demandant comment il se sent. Vous pouvez également le rassurer en lui disant qu'il peut tout vous dire et que vous ne serez pas en colère si jamais il se passe quelque chose. Cela peut prendre quelques jours, mais il est important de ne pas céder ni à la panique ni à l'énervement.
Une fois que vous avez la preuve qu'il y a réellement du harcèlement, faites le bilan avec votre enfant : lisez les conversations, prenez des captures d'écran, relevez les pseudos des enfants qui font pression sur votre enfant.
Lorsque vous avez collecté toutes les preuves, prenez rendez-vous avec l'établissement. La question du harcèlement scolaire est aujourd'hui centrale pour l'éducation nationale. Les responsables d'établissement seront à votre écoute et prêt à faire le nécessaire pour vous aider, vous et votre enfant, tout simplement parce que la responsabilité de l'école est engagée en cas de harcèlement. Gardez des traces écrites de toutes vos démarches, elles serviront en cas de dépôt de plainte.
Dernière étape, le commissariat. Le harcèlement est un délit et ne doit pas rester impuni. Rendez-vous à la police avec toutes les preuves et votre enfant pour identifier clairement qui sont ses bourreaux. Si cela va trop loin, il faudra peut-être envisager de trouver une nouvelle école pour le bien-être de votre enfant (et le vôtre).