Il est temps d’adapter notre alimentation à notre cycle menstruel !
On ne peut pas empêcher les maux que nous procurent nos règles… Mais on peut cependant les atténuer en adaptant notre alimentation à notre cycle menstruel.
Écrit par Marie Ordioni le
Ah, les règles… On n'avait vraiment pas signé pour ça. Si on nous avait prévenues avant, on aurait certainement tout fait pour rester le petit enfant innocent que nous étions.
Le fait est que nous avons fini par grandir et que, un beau - c'est vite dit ! - jour, nous sommes devenues des femmes. Nous avons eu nos menstruations. Les premières d'une grande lignée…
Et bien qu'on n'en voie que le résultat, c'est-à-dire une semaine de maux de ventre et de reins et de protections hygiéniques dont on se passerait bien, notre organisme, lui, est en constant travail pour arriver à ce résultat. Il s'agit du cycle menstruel, période de 28 jours durant laquelle nous passons par plusieurs phases pour, enfin, avoir nos règles.
Ce cheminement, bien qu'il se fasse naturellement, on peut l'aider à bien se dérouler. En effet, en adaptant notre alimentation à ce dernier, nous sommes en mesure de l'équilibrer, le renforcer et, ainsi, réduire les douleurs et autres désagréments. Voici quelques conseils de nutritionnistes - relayés par Marion Nutrition - pour y parvenir…
Enjoy,
Les Éclaireuses
La phase folliculaire
La phase folliculaire est celle qui va marquer le début de notre cycle menstruel. Cette dernière débute au premier jour des règles, et se termine au moment où l'ovulation commence. Elle dure donc 14 jours. Il s'agit de la période durant laquelle les follicules - "structures en forme de petit sac se situant dans les ovaires dans lesquels se développent les ovocytes", selon GynAndCo - commencent à mûrir.
Durant cette période, notre corps a particulièrement besoin de deux éléments :
- Les glucides complexes, qui vont booster notre énergie et favoriser la bonne mise en place de notre cycle. On pense aux céréales - riz, blé, maïs -, aux produits céréaliers - pain, pâtes, semoule... - ou encore aux légumes secs - haricots, lentilles, pois chiches…
- Les protéines, qui vont réguler notre organisme, et nous donner les forces dont notre corps a besoin durant cette période. Protéines végétales - légumineuses, céréales… -, comme animales - viandes, poissons, œufs…
À noter que les graines de lin et de courge vont également avoir un rôle à jouer pendant la phase folliculaire, ayant la capacité d'aider à la formation de l'œstrogène.
L'ovulation
Il s'agit du moment où l'ovule va arriver à maturité. Ce dernier va ainsi se détacher de l'ovaire, et être va être recueilli par une des deux trompes de Fallope. Il est maintenant propice à être fécondé par un spermatozoïde. Pic de testostérone : notre libido est à son maximum. Cette période ne dure cependant qu'en moyenne 24 heures.
Durant ce court laps de temps, les nutritionnistes nous conseillent de manger des aliments riches en zinc, car ils vont favoriser la production de testostérone. Noix de cajou, fruits de mer, huîtres… sont alors les bienvenus.
La phase lutéale
Enfin, la phase lutéale commence au moment où l'ovulation se termine et va, elle aussi, durer 14 jours - sauf en cas de fécondation. "Au cours de cette phase, le follicule rompu se referme après l’ovulation et constitue le corps jaune qui produit une quantité croissante de progestérone", explique le Manuel MSD. Durant cette période, le taux d'œstrogène est très élevé.
On va donc chercher à favoriser la production de progestérone avec :
- Des aliments riches en vitamines B, qui vont faire en sorte que le taux de progestérone ait un avantage sur celui de l'œstrogène. On se tourne donc vers des viandes, des œufs ou encore des légumineuses.
- Des aliments riches en magnésium qui, comme les aliments riches en vitamines B, vont veiller à équilibrer le taux de progestérone et d'œstrogène. Poissons gras, céréales complètes, fruits de mer, noix de cajou… On a le choix !
Le fait d'adopter cette alimentation va à la fois avoir des effets positifs sur notre santé physique, équilibrer nos hormones et apporter à notre corps ce dont il a besoin, ce qui va, en conséquence, réduire les maux liés aux menstruations.