En France, 9 jeunes sur 10 ont de mauvaises habitudes alimentaires, selon une étude
À quoi bon faire du sport si c'est pour se nourrir mal ? Et on est beaucoup trop nombreux à faire cette erreur. 9 jeunes Fraçais sur 10, plus exactement, d'après une récente étude menée pour Danone.
Écrit par Marie Ordioni le
Ce qu’on ne peut pas enlever à notre ère numérique et aux réseaux sociaux, c’est qu’elle nous tient informée. Toujours. Tout le temps. N’importe quand. Bien plus que leurs prédécesseurs, les nouvelles générations sont conscientes. Des risques. Des dangers. Des craintes. Raison pour laquelle on ne met plus un pied dehors sans avoir tartiné notre visage de crème SPF. Et que l’on fait de l’exercice bien plus qu’il n’en faut - et parce qu’on est un petit peu obsédées par notre corps, aussi -.
Pourtant, on a beau être éveillées, il y a certains sujets sur lesquels on ferme encore les yeux. Nos habitudes alimentaires les premières. C’est ce que démontre une étude menée par l’Ipsos pour Danoneà l’occasion de la Semaine Olympique et Paralympique de Paris 2024. En effet, 97% des jeunes Français âgés de 16 à 24 ans admettent avoir de mauvais comportements nutritionnels, contre 90% pour la population globale.
Habitudes alimentaires : l’inconscience des jeunes
On prend soin de nous, on s’entretient, on s’exprime… Il ne faut pas trop nous en demander non plus. On a beau être les premières de la classe en sport, en alimentation, on est de terribles cancres. On est plus de 9 sur 10 jeunes à déclarer avoir de mauvaises habitudes alimentaires, en France. Des chiffres exorbitants, qui ne font pas saliver nos papilles.
Par "habitudes alimentaires", on entend tout ce qui touche à la nutrition. Qu’il s’agisse du contenant de nos assiettes à la manière et l’heure à laquelle on la consomme. Ainsi, 68 % des 16-24 ans mangent au minimum un repas par semaine sans légumes, contre 52 % au global. Et 41 % à s’offrir, au moins une fois par semaine - quand ce n’est plus…- un fast food, et 19 % chez les Français.
Évidemment, on n’a jamais le temps de s’adonner à un petit-déjeuner... On traîne trop sur notre téléphone, dans notre lit, pour ça. 56 % n’en prennent pas du tout contre 33 % pour la population, et 41 % sautent au moins un repas par semaine - 27 % pour le reste -. On n’est clairement moins assidus que nos aînés…
C’est à croire qu’à nos yeux, l’alimentation ne nécessite aucune discipline. 62 % des jeunes mangent à des horaires non-fixe - contre 46 %-, 69 % mangent devant la télévision , l’ordinateur ou en jouant à des jeux vidéo au minimum une fois par semaine - contre 54 % -. On ne lui apporte pas assez d’importance… On l’expédie. 68 % des 16-24 ans mangent trop vite ou grignotent dans la journée - contre 41 et 42 % -. Erreur : la nutrition mérite une certaine rigueur et attention. Le fait de ne pas se tenir à de bonnes habitudes alimentairesdéséquilibre complètement notre organisme, et met notre santé en péril.
Inconscients mais informés (et en forme) !
En revanche, s’il y a bien une ligne de conduite à laquelle on se tient - et on ne plaisante pas du tout ! -, c’est le sport. L’enquête révèle également que plus de 4 jeunes Français sur 5 affirment pratiquer une activité physique. Et plus particulièrement chez les plus jeunes : 90 % d’entre eux font de l’exercice. Allez, ne nous flagellons pas… Il y a au moins une matière dans laquelle on excelle.
Le pire dans tout cela, c’est que l’on n’a aucune excuse : on est au courant. 91% des 16-24 ans déclarent être déjà informés quant à l’importance d’entretenir une bonne alimentation en entretenant une activité physique régulière - contre 76 % pour la population globale -. "Ces résultats nous encouragent à redoubler d'efforts pour promouvoir des habitudes alimentaires équilibrées et une activité physique régulière, notamment auprès des jeunes générations. Chez Danone, nous sommes convaincus que l’avenir de l’alimentation devra être lié à la santé. Nos recherches démontrent ainsi l’importance d’une alimentation saine tout au long de la vie, et le rôle des produits nutritionnellement sains qui contribuent à maintenir le capital santé de chacun.", conclut Isabelle Esser, Directrice Générale R&I, Qualité et Sécurité alimentaire chez Danone. Et à nous d’y mettre du nôtre.