Saviez-vous que grignoter entre les repas n’est pas toujours mauvais pour la santé ?
Votre petit plaisir ? Grignoter entre les repas. À chaque fois, vous sortez ce paquet de gateaux ou cette tablette de chocolat avec une culpabilité immense. Mais saviez-vous que grignoter entre les repas n'est pas forcément mauvaus pour la santé ?
Écrit par Alice Legrand le
10h35 : Vous avez faim, alors en prenant votre café vous ouvrez un petit paquet de gâteau.
12h20 : La pause dej' se fait attendre, vous ne résistez pas à manger une pomme qui traîne sur votre bureau.
15h42 : C'est quand le goûter déjà ? Vous grignotez un carré de chocolat.
17h : Vous allez vous acheter un pain au chocolat, parce que franchement, c'est trop bon.
19h05 : Vous buvez un verre avec des copines et grignotez les quelques cacahuètes que le serveur a ramenées.
Vous vous reconnaissez dans ces comportements ? Malgré votre envie de prendre soin de votre santé et peut-être de perdre quelques kilos, vous ne pouvez pas vous empêcher de grignoter entre les repas. Et à chaque ouverture de paquet, c'est toute votre culpabilité qui revient...
Car manger entre les repas, c'est loin d'être un comportement idéal. Eh oui, malheureusement, on grignote très rarement une pomme ou une soupe, et donc cela modifie l'appétit que vous aurez pour un vrai repas. En outre, le grignotage peut favoriser de nombreux problèmes de santé : diabète, problèmes dentaires, problèmes digestifs et maladies cardiovasculaires...
S'il existe des techniques pour limiter le grignotage, il y a également une heure à laquelle on pourrait grignoter sans pour autant grossir. Mais le mieux, c'est quand même de trouver des astuces pour combattre ces envies de sucre.
Une étude montre que le grignotage n'est pas forcément mauvais pour la santé
Le grignotage est une habitude très répandue. Une étude menée par des chercheurs du King's College de Londres et publiée dans le European Journal of Nutrition le 23 septembre montre que sur les 854 personnes interrogées, 95% avouent grignoter au moins un en-cas par jour. La moitié explique en manger deux et un tiers des sujets au moins trois.
Cette habitude, que l'on qualifie de mauvaise, représente en réalité 24% des apports nutritifs de la journée. Il est donc bon de grignoter, lorsque l'on consomme des aliments sains et qualitatifs.
Les chercheurs expliquent : "On a observé que la qualité des en-cas est importante, elleaméliore la santé métabolique et diminue la faim. La prise fréquente d’en-cas sains est également associée à un poids et à un IMC favorables par rapport aux personnes qui ne grignotent pas et à celles qui grignotent fréquemment des en-cas de basse qualité".
Qu'est-ce qu'un encas de bonne qualité ?
Ce qu'il est recommandé de manger, ce sont des aliments qui ont subi le moins de transformations possible. Par exemple, les fruits frais : une pomme, une banane, une clémentine ou du raisin sont de très bon en-cas. De plus, il est recommandé de manger les fruits avant le repas, pour faciliter la digestion. Alors en mangeant votre fruit en milieu de matinée plutôt qu'en dessert, vous facilitez le travail de votre ventre !
Les fruits secs sont également très bons. L'étude révèle que 18% des participants mangent des en-cas sains et des repas de mauvaise qualité nutritive, alors que 26% expliquent avoir des repas sains, mais des snacks gras et sucrés. Par exemple, des biscuits, bonbons ou chips, qui sont clairement à bannir. Et le grignotage après 21 heures serait le pire de tous.
Les personnes qui grignotent des snacks sains auraient une meilleure composition physique que ceux qui ne grignotent pas ! Car en grignotant un fruit ou des amandes par exemple, vous mangez des aliments que vous n'auriez peut-être pas mangés au cours de vos repas, et qui sont pourtant pleins de bonnes choses !