J’ai appris à transformer ma colère en pardon, et voici ce que j’en ai tiré

Écrit par Hélène Saadi le

La colère, ce sentiment aussi destructeur que vital, puissant que médiocre. J'ai l'impression d'être invincible quand je suis sous son emprise, alors qu'elle bouffe ma lucidité et ma joie en un claquement de doigts. 

Quand El réussit à contrôler sa colère dans Stranger Things, elle peut faire des miracles grâce à ses pouvoirs télékinésiques. Mais elle ressent aussi une extrême fatigue juste après. El a compris qu'en domptant ses sentiments de peur ou encore de haine, elle développait ses pouvoirs et reprenait le contrôle sur sa vie. 

Loin de moi la prétention d'avoir le pouvoir de soulever des objets, parfois la colère me tombe dessus sans même que j'aie le temps de la voir venir. Pourtant, en vouloir à la terre entière ne m'a jamais rendue heureuse. Au contraire, plus j'étais en colère, et moins je devenais solaire. En grandissant, j'ai appris à pardonner, et voici ce que j'en ai tiré depuis. 

Enjoy,

Les Éclaireuses

1. J'ai grandi 

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Je n'aurais jamais su pardonner si je n'avais pas évolué. J'ai appris de mes erreurs et j'ai gagné en sagesse en quelques années. La colère fait partie de ces poisons qui m'ont rendu la vie difficile et maintenant que j'ai grandi, je ne veux plus me laisser dépasser par elle. La maturité m'a permis de prendre de la distance vis-à-vis de ce qui me chagrinait. Je ne me laisse plus aspirer par les sentiments négatifs et, aujourd'hui, je suis prête à pardonner ceux qui m'ont blessée. 

2. Je me suis apaisée 

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Avec le temps, j'ai compris que la colère ne résolvait rien, au contraire, elle ne faisait qu'amplifier la blessure et donner de la valeur à ce qui me rendait malheureuse. Certes, la colère m'a renforcée et m'a aidée à construire ma nouvelle vie, mais aujourd'hui, je n'en ai plus besoin, car je me suis apaisée. Pardonner a été la meilleure solution pour calmer mon esprit et retrouver le calme au fond de moi. Pardonner ne veut pas dire oublier, mais je n'ai plus la tête à m'énerver. 

3. Je ne veux plus souffrir

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La première personne à qui j'ai fait du mal en étant en colère, c'est moi-même. Au fond, c'est contre moi que je l'étais. En colère de ne pas exprimer mon désaccord, en colère de me laisser faire, en colère de ne pas me sentir jugée à ma propre valeur. Même si le chemin est encore long, j'ai pris conscience que je ne voulais plus me faire autant de mal. Quand je sens la rage monter, je la transforme en quelque chose de plus beau. Tant de haine m'a fait perdre du temps.  

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4. Je suis moi-même

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La colère m'a fait dire des choses qui ne me ressemblent pas. Cette insécurité que je ressentais me mettait dans des états qui dépassaient ma conscience. J'ai appris à m'écouter et à ne pas toujours me laisser contrôler par les événements autour de moi. Je suis moi-même et je ne me laisse plus dominer par l'extérieur. La colère était liée à mon sentiment de faiblesse et, maintenant que je suis moi-même, je n'ai plus rien à prouver, du moins plus à ceux qui ne m'intéressent pas. 


5. Je suis sereine

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Comment aurais-je pu trouver la paix en étant constamment en colère contre la vie ? Toujours en quête du bouc émissaire, je ne trouvais pas le bonheur alors qu'il était juste là, sous mon nez. La sérénité est venue en pardonnant mes erreurs et celles des autres. Comprendre que personne n'est parfait m'a rendue plus souple et moins rancunière. Maintenant que je sais pardonner, je ne m'attarde plus sur les événements négatifs et j'avance en me disant que chaque journée est une nouvelle leçon. 

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