Karlie Kloss s’est livrée sur son post-partum qui a eu un grand impact sur sa santé mentale
La célèbre mannequin s'est exprimée sur son expérience de post-partum qui a laissé des marques profondes dans son esprit et sa santé mentale.
Écrit par Juliette Gour le
Le post-partum n'épargne personne, encore moins les personnalités publiques. De nombreuses célébrités comme Anne Hathaway ou Serena Wiliams se sont librement exprimées sur sujet, permettant au passage de lever le voile sur une triste réalité : la question de la santé mentale des mères après l'accouchement reste trop peu abordée. Pour preuve, la question du post-partum est encore entourée de nombreux tabous et il est encore nécessaire de faire un travail de déconstruction pour apprendre les bonnes réactions et permettre aux nouvelles mamans de déculpabiliser.
Dans la série des déclarations choc, la célèbre mannequin Karlie Kloss s'est récemment exprimée dans le Glamour américain sur les difficultés qu'elle avait connues après son premier accouchement. Après son accouchement, elle a déclaré que [b]"son corps, sa santé physique et sa santé mentale étaient extrêmement vulnérables". Une phrase choc, qui en dit long sur la performance que l'on demande aux femmes de livrer après l'arrivée d'un bébé : retrouver la forme rapidement, être en pleine possession de son énergie et ne pas se laisser abattre par les petits tracas.
Un accouchement qui l'a poussée à s'investir dans les droits des jeunes mamans
Il semblerait que la fatigue de sa première grossesse ne lui ait pas coupé l'envie de faire un second bébé - elle est actuellement enceinte de son second enfant - pourtant Karlie Kloss a décidé de ne plus rester passive face au manque de moyens pour accompagner les mamans après l'arrivée de leur bébé. Avec plusieurs personnalités, dont Meghan Traineor ou encore Tan Frances, elle a rejoint Bobbie's Motherboard, un groupe de parents qui milite pour que les mères soient mieux accompagnées.
Leur idée est de lutter activement contre le #passpaileave, une situation très américaine, car les USA sont l'un des seuls pays au monde à ne pas proposer de congé maternité. S'ajoute à ça des accouchements qui peuvent coûter jusqu’à 50000$ et des soins de plus en plus déshumanisés, on se retrouve dans une situation précaire, qui ne pousse pas les femmes à se soucier de leur santé mentale après l'arrivée de leur enfant.
[b]"C'est exaspérant, dévastateur et ça n'a fait que renforcer mon engagement dans la cause. Nous vivons dans un pays où les naissances forcées sont une réalité, pourtant il n'y a rien qui protège les jeunes mamans. Elles n'ont pas le temps d'allaiter, de s'occuper de leur enfant ou de se remettre de leur accouchement avant d'être forcées à retourner travailler."
Le congé maternité est une nécessité pour permettre aux mamans de reprendre possession de leur corps
Si aux États-Unis, la loi reste très fermée aux droits accordés aux jeunes mères, en France, nous avons la chance de vivre dans un pays qui laisse aux mères une période de congé minimum pour se réapproprier leur corps et nouer un lien avec l'enfant. Si l'on a tendance à sous-estimer l'importance de cette période, elle reste pourtant essentielle.
La meilleure ambassadrice de ce bien-être post-partum, c'est assurément Sonia Kiref qui a mis toute sa bienveillance et son expertise au service des jeunes mamans à L'école du Bien Naître. Cette école d'un nouveau genre propose tout un tas de formations clés, pensées pour accompagner les mamans et leur nouveau-né avec des méthodes douces et naturelles. Une approche beaucoup plus douce de la maternité donc, qui semble faire des merveilles. Comme quoi, lorsque l'on mise sur la douceur et le temps, tout se passe toujours mieux et l'arrivée d'un enfant n'est pas un traumatisme.
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