Non vous nêtes pas incasable, c’est à cause de la “Single Scale”
Fatigué de chercher le grand amour ? Vous êtes peut-être moins célibataire qu'il n'y paraît, ce qui n'aiderait pas. Découvrez où vous vous situez vraiment dans l'échelle du célibat.
Écrit par Erine Viallard le
"Un jour, mon prince viendra…" Eh bien, c’est joli sur le papier, Blanche-Neige, mais pour la plupart des femmes aujourd’hui, le fameux prince n’est pas vraiment pressé d’arriver - il n’est peut-être même pas en route. Alors, d’où vient le fameux ick ? Non les bons garçons ne sont pas en voie de disparition. La faille est dans les chiffres : 2 célibataires sur 3 seraient des femmes, ce qui complexifie la quête du partenaire idéal.
Le célibat a mille et une facettes. Il est tantôt choisi, tantôt subi, et il peut soulever divers obstacles dans la recherche de l’amour. Que ce soit par envie d’indépendance, de standards élevés, ou même par lassitude, de plus en plus de femmes préfèrent rester seules plutôt que de se contenter de moins. Mais la théorie "Single Scale" est là pour aider à mieux analyser ce célibat.
À lire aussi
Pourquoi être célibataire coûte plus cher ?Célibataire de 0 à 100%
Julie Krafchick, sociologue des relations amoureuses et coanimatrice du podcast Dateable, a éclairé plus d'une sur la théorie de "l’échelle du célibat"- en français s’il vous plaît. "Ce qui est intéressant avec le statut relationnel, c’est qu’il est binaire, ou vous êtes célibataire ou vous êtes couple. Mais quand il s'agit du célibat, je dirais qu'il a un spectre", a-t-elle observé.
Un spectre ? Pour la faire courte, à l’extrême gauche il y aurait les célibataires à 100% avec zéro boys, et à l’extrême droite, les amoureux, mariés - bref ils ne sont plus sur le marché.
Le "Single Scale" c'est la théorie qui hypothèse que la plupart des célibataires se situent au milieu de l'échelle, donc ne seraient qu'à 50%. Ils font 50/50 : ils ont des plans fesses, une situation ambiguë avec un ami, sont dans un flirt léger sans prise de tête - ou alors des banalités comme avoir un béguin. Ils sont donc "célibataires" au sens premier du terme, mais pas si free que ça.
Vous toutes, les filles qui me lisez, si vous vous reconnaissez c'est que vous n'êtes pas open à 100%. Alors concentration, papier, stylo et on note les tips.
Comprendre votre statut amoureux
Si vous vous situez au milieu de l'échelle du célibat, ou si vous fréquentez quelqu'un qui l'est, cela pourrait compliquer votre quête de l'amour.
Avec cette habitude de dire : "merci, au suivant", vous enchaînez les conquêtes sans jamais vraiment vous engager, ce qui peut créer une instabilité dans vos relations. Si vous vous retrouvez constamment dans des situations floues et que vous êtes accro à Hinge, il y a de fortes chances que vous soyez bloquée au milieu de cette échelle.
Mais même en attendant le prince charmant, il se pourrait que le problème persiste. Vous pourriez dater des personnes qui ne sont pas célibataires à 100%. Alors, apprenez à poser la question : "À quel point es-tu célibataire ?" lors de vos rendez-vous. Cela vous évitera de vous embarquer dans une énième situation compliquée. Et ne le prenez pas mal si la réponse est "pas vraiment single" - selon cette théorie, la plupart des gens ne le sont pas. Pas de panique, celles et ceux qui se situent à l'extrême gauche de l'échelle existent aussi et cherchent, tout comme vous, l'amour.
Autre bémol, vous n’avez sûrement pas pris le temps d'apprendre à vous aimer vous, avant d'aimer quelqu'un d'autre. L'idée de "se connaître soi-même" avant de rencontrer "l'âme sœur" peut sembler être un cliché, mais elle est fondée. Si vous n’avez pas consacré suffisamment de temps à explorer vos intérêts, à apprécier votre compagnie ou à renforcer votre amour personnel - parce que vous êtes trop occupée à faire connaissance - cela pourrait vous freiner. Il est donc peut-être temps de privilégier votre célibat, tant qu'il n'est pas trop tard.
Car avec cette théorie vous en sortirez tôt ou tard, alors... À vous de jouer !