Plus de haters que de peur : Blake Lively est officiellement la risée d’Internet
La fin d’une ère ? Adorée pour son style flamboyant chic, son amitié en or avec Taylor Swift et son couple goal avec Ryan Reynolds, Blake Lively est une actrice hollywoodienne scintillante depuis sa révélation dans “Gossip Girl”. Alors que personne ne s’y attendait, son dernier film l’a hisse dans la tourmente et elle ne peut s’en vouloir qu’à elle-même. Blake Lively est-elle en réalité détestable ? Affaire à suivre…
Écrit par Téa Antonietti le
De l’autre côté de l’Atlantique, le mois d'août s'articule autour d’un drama digne d’Hollywood dont Blake Lively est la tête d’affiche. Héroïne de It Ends With Us (Jamais Plus), l'adaptation au cinéma du roman éponyme de Colleen Hoover par Justin Baldoni, l’actrice prête ses traits au personnage de Lily Bloom. Un rôle poignant, puisqu’il porte sur une jeune femme victime de violences conjugales. À l’écran, l’interprète de Serena van der Woodsen incarne une femme puissante et rêveuse, véritable survivante d’une relation toxique traumatisante.
Lors de la promotion du film, Blake Lively s’apparente à une mean girl désintéressée qui favorise le placement de produit de sa griffe de soins capillaires à une sensibilisation sincère du public face aux violences domestiques. Sur TikTok, les utilisateurs dénoncent à multiples reprises le comportement controversé de Blake Lively. Attitude problématique en interview, réponses rudes ou trop légères, ironie mal placée et promotion malhonnête… L’actrice américaine est dans le viseur d’Internet et certains parlent d’une chute libre dont elle ne saurait se relever.
Les choses s’annoncent pimentées pour Blake Lively, star adulée désormais qualifiée de mean girl. Voici tout ce qu’il faut savoir du drama de l’actrice, dans la sauce jusqu’au cou.
Un challenge considérable pour Justin Baldoni, acteur et réalisateur de Jamais Plus
Adapter le bestseller de Colleen Hoover au grand écran ? Pour Justin Baldoni, acteur et réalisateur révélé dans la série Netflix Jane the Virgin, c’est un grand oui. Conquis par l’histoire renversante du roman et déterminé à sensibiliser les spectateurs à la réalité des violences conjugales, Baldoni endosse la double casquette d’acteur-réalisateur. Dans Jamais Plus, il incarne Ryle Kincaid, un chirurgien charismatique qui séduit Lily Bloom, jeune entrepreneuse aux commandes de la boutique de fleurs de ses rêves. Si les prémices de leur histoire d’amour s’apparentent à une rom-com, le rêve vire au cauchemar lorsque Ryle fait subir à sa bien-aimée une emprise émotionnelle et une violence domestique.
Un tournage peu évident lorsque Blake Lively s’impose aux commandes
Pour incarner Lily Bloom, Blake Lively est perçue comme la parfaite candidate, aussi puissante que vulnérable à l’écran. Très proche de l’écrivaine Colleen Hoover à qui l’on doit le roman Jamais Plus, l’actrice a tenu à produire le film et à contribuer activement à sa confection. À commencer par le stylisme, l'icône de mode qu’est Blake Lively a certainement cherché à ajouter son grain de sel quant au choix des costumes.
Main dans la main avec le styliste du film, Eric Daman, l’actrice a beaucoup insisté quant à la confection du style masculin féminin de son personnage, entre des tenues workwear signées Carhartt et des escarpins Louboutin à semelle rouge signature. Soit une recherche intensive dans les looks qui a fait perdre un temps considérable au tournage de Jamais Plus. Face à cette prise de tête, son réalisateur Justin Baldoni aurait cherché à plusieurs reprises de simplifier les choses, remettant au centre la thématique principale du film : les violences domestiques (et non les semelles rouges).
Ryan Reynolds aurait réécrit des scènes sans que personne ne lui ai rien demandé
Autre tension supplémentaire lors du tournage : la contribution spontanée de Ryan Reynolds, le mari de Blake Lively et interprète de Deadpool. Présent sur le tournage du film pour admirer sa femme à l’ouvrage, l’acteur hollywoodien n’aurait pas hésité à user de son savoir-faire pour contribuer à la prise de décision entre les scènes. Ajustements de looks, nouvelles tournures de phrases… Il aurait même réécrit les dialogues pour la fameuse scène du rooftop entre Lily et Ryle, qui, selon les lecteurs, s’éloigne un peu trop de la trame originelle.
Les internautes pointent du doigt cette intervention malhonnête qui aurait été permise sous seul prétexte que le power couple pèse dans Hollywood et s’avère être bestie avec l’auteure du livre, Colleen Hoover. Deux superstars aux caprices égocentrés versus un réalisateur qui cherche simplement à adapter l’histoire avec sincérité. Voilà comment ressort la pointilleuse série de modifications du couple Lively-Reynolds.
Une promotion qui met Blake Lively au premier plan et fait de l’ombre aux violences conjugales
Alors que le film est fin prêt à sortir en salles, place à sa promotion XXL qui hisse son actrice principale sous le feu des projecteurs. Tout le monde ne parle que de son method dressing ou l’art d’incarner son personnage depuis ses looks, alimenté par un défilé de robes fleuries. Un clin d'œil au métier floral de son personnage, certes, mais un contraste inquiétant qui occulte le message phare du film : la lutte contre les violences conjugales. Face à cette tournée promotionnelle axée sur Blake Lively qui tend à rappeler l’arrivée de sa nouvelle marque de produits capillaires Blake Brown, bon nombre d’internautes sont passés à côté de la thématique centrale du film et tendent à penser qu’il s’agit d’une simple comédie romantique. Manque de sensibilisation aux violences domestiques et mise à profit pour placements de produits, Internet a bien des choses à reprocher à Blake Lively.
Un comportement de mean girl en interview, les internautes dénoncent son attitude
Face à cette haine alimentée progressivement à l’égard de Blake Lively, son attitude de mean girl est dévoilée au grand jour lorsque la journaliste norvégienne Kjersti Flaa décide de publier un extrait de “l’interview la plus cauchemardesque de sa vie”. L’entretien remonte à 2016 lors de la promotion du film Café Society de Woody Allen, Blake Lively en tête d’affiche. À l’époque enceinte de 7 mois, alors que la journaliste la félicite de sa grossesse : “Bravo pour votre petit bidou”, l’actrice lui répond exactement la même chose, avec un ton passif agressif pimenté.
Une réplique rude et inappropriée qui n’avait pas lieu d’être, renforcée par un air condescendant durant le reste de l’interview, riant ouvertement au nez de la norvégienne désemparée, comme si harcelée par la méchante fille populaire du lycée, la mean girl. Cet extrait est devenu absolument viral et nourrit plus que jamais la controverse autour de l’attitude problématique de Blake Lively.
Un rapport presque indifférent face au sujet sérieux du film
Déjà que la promotion dite “fleur bleue” de Blake Lively agace Internet pour son manque de considération envers les femmes victimes d’abus conjugaux, certains extraits de ses interviews mettent de l’huile sur le feu. Dans un échange vidéo, un journaliste parle au nom de spectateurs et confronte l’actrice au fait que ces derniers se rapportent aux sujets de ce film à niveau profondément personnel.
“Ce film va affecter les gens, et ils vont vouloir vous parler de leur vie. Si quelqu'un qui s’identifie aux thèmes de ce film vous rencontre en public et veut vraiment vous parler, quel est le meilleur moyen pour lui d’échanger avec vous ?”. Alors que le journaliste met en lumière les questionnements de spectateurs touchés par l’histoire et l'interprétation de Blake Lively, l’actrice réagit avec un ton ironique et indifférent : “Ils veulent mon adresse, mon numéro de téléphone, ou ma localisation partagée ?”.
Il n’en faut pas plus pour que TikTok fasse de Blake Lively l’ennemie numéro 1 des internautes, l’actrice a servi bon nombre de moments rudes et problématiques pour que le web tisse sa méchante toile de haine. Bien que l'héroïne de Jamais Plus ne semble pas avoir géré la tournée promotionnelle du film, il est important de rappeler que l’actrice s’est exprimée bon nombre de fois sur les violences domestiques et en quoi elle ne doivent pas résumer les femmes abusées, étant “bien plus que des victimes”.
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