Selon une étude, les protéines végétales seraient la clé d’une bonne santé et d’une vie plus longue
Allez, hop ! Évaluation. Tout ce qui n'est pas bon pour notre corps ? Ça reste dehors ! Maintenant, seuls les aliments bénéfiques pour notre santé sont autorisés à rentrer. Dans cette classe de l'alimentation saine, les protéines végétales sont assises au premier rang.
Écrit par Marie Ordioni le
Ça y est. Ça a mis du temps - beaucoup trop de temps ! -, mais c’est monté dans notre tête, encré dans notre cerveau. On a compris, c’est bon. On a réalisé. On a peut être, trop longtemps, abusé… Mais on est prêtes à tout changer. Déterminées, plus que jamais, à prendre de nouvelles habitudes. Ça y est, on a réalisé : on est prêtes à bien manger, RÉELLEMENT.
Du coup, c’est limite si ça ne tourne pas à l’obsession. On fait attention à tout, on Yuka le moindre ingrédient qui passe entre nos mains, et on ne donne plus l’heure à ce qui a été modifié... On lit, on se renseigne, on cuisine. De vraies premières de la classe. Chaque aliment truffé de bienfaits est une nouvelle occasion d’obtenir un A en bonne santé.
En ce moment, on n’a d’yeux que pour les protéines végétales. Dans la catégorie de l'alimentation équilibrée, elles obtiennent 20/20. Blé, riz, pois chiches, haricots, noix… Tous ont leur place au premier rang, devant. Dans une étude publiée dans The American Journal of Clinical Nutrition - et relayée par Femina -, les personnes qui consomment régulièrement des protéines, notamment végétales, sont en meilleure santé, et vivent plus longtemps.
Les protéines végétales, clé du succès de notre santé
C’est donc dans les céréales, le riz, les épinards crus, le maïs, le soja et une bonne poignée d’autres aliments que l’on retrouve ces tant convoitées protéines végétales. Riches en vitamines, en fibres, en minéraux et antioxydants, elles sont dotées d’une incroyable qualité nutritionnelle, et favorisent le bon fonctionnement de notre organisme.
Au-delà des forces qu’elles nous apportent, elles préviennent des maladies cardiovasculaires, puisqu’elles ont un taux de cholestérol très bas et ne contiennent que très peu d'acides gras saturés. Aussi, cette famille d’aliments nous offre un meilleur métabolisme, une digestion plus rapide. Autant de qualités qui nous exposent à une meilleure santé et ce, sur la durée.
Autre facteur qui nous fait craquer - et pas des moindres - : contrairement aux protéines animales, les protéines végétales sont soucieuses de notre environnement. Leur consommation n’impacte pas la planète… Au contraire. Elles sont saines, et pas modifiées. Tout ce que notre corps aime.
Partout mais pas tout le temps
Oula. Il faut que l’on se calme. On est en train de s’emballer, là. De s’imaginer manger du Muesli matin, midi et soir. Non, stop… Ce n'est pas comme cela que ça marche. Comme toutes les bonnes choses, la consommation de protéines végétales a évidemment une limite. "La quantité de protéines à ingérer chaque jour varie en fonction de plusieurs critères comme l’âge et le niveau d’activité physique. En règle générale, l’équilibre alimentaire doit être réparti avec 11 à 15 % de protéines, 30 à 35 % de lipides, et 50 à 55 % de glucides.", explique l’expert en bio, La Vie Claire. Inutile d’établir un régime qu’à base de protéines végétales : les effets de ce dernier ne seraient pas optimaux. Voire dangereux. "Les aliments riches en protéines végétales ne contiennent généralement pas tous les acides aminés essentiels comme c’est le cas pour les protéines animales, ils doivent donc être associés pour pouvoir répondre de façon optimale aux apports recommandés.", conclut-il. Eh oui… Il faut de tout pour faire une alimentation équilibrée.
Bien qu'on en consomme depuis la nuit des temps, en ce moment, les protéines végétales sont sous le feu des projecteurs. Une tendance qui n’est pas prête de s’inverser, puisque les aliments qui en contiennent se multiplient. "Le nombre de produits alimentaires à base de protéines végétales ne cesse de croître sur le marché et l’utilisation d’outils d’optimisation laisse entrevoir la possibilité de créer, en les mélangeant, des ingrédients protéiques végétaux de très forte qualité nutritionnelle, assurant à la fois la couverture des besoins minimaux en acides aminés indispensables et un apport supplémentaire en acides aminés spécifiquement adaptés à la population de consommateurs séniors.", constate Andres Ardisson Korat, auteur principal de l’étude, un des chercheurs membres du Centre de recherche en nutrition humaine Jean Mayer USDA au sein de l’Université Tufts - propos rapportés par Femina -. Ouf… Nous voilà rassurées. Et si on a un doute quant aux bienfaits et à la sincérité d’un aliment ? Yuka saura toujours nous guider vers les premiers de la classe… Et nous éloigner des derniers.