Fantasmes inavouables ? Disons plutôt… très bien gardés
Sur la question du fantasme, tous les goûts et les couleurs sont dans la nature. Du classique plan à trois aux tendances BDSM, chacun est libre de fantasmer sur ce que bon lui semble et de réaliser ce fantasme, ou pas. Mais qu'est-ce qui émoustille le plus les femmes ? Une étude nous offre quelques pistes de réflexion.
Écrit par Juliette Gour le

S'il n'y a pas vraiment de règle question fantasme, il semblerait que, selon cette étude Ipsos, certaines similarités viennent se glisser dans nos envies. 96% des femmes admettent avoir des fantasmes plus ou moins réalisables. Un chiffre qui nous prouve qu'il n'y a rien de mal à imaginer des situations qui nous sortent de notre routine sexuelle et c'est tant mieux puisque
Sur ces 96%, 80% admettent être prêtes à sauter le pas pour réaliser ce fameux fantasme. Dans cette liste d'envies, on retrouve des fantasmes plutôt classiques, liés à des lieux ou des situations particulières, comme faire l'amour à la plage et d'autres, plus ambitieux, comme faire l'amour avec l'acteur qui a hanté vos rêves d'ado.
Mais encore une fois, il n’est nullement question de juger, simplement de profiter ! S'autoriser à fantasmer, c'est ouvrir notre désir à un champ de possibilité. C'est aussi se donner l'opportunité d'explorer de nouvelles pistes, de nouvelles pratiques qui, on ne sait jamais, pourraient devenir monnaie courante dans votre vie sexuelle.
Sans plus attendre, découvrez quels sont les fantasmes les plus courants chez les femmes.

Le plus grand fantasme féminin ? Faire l'amour avec une femme
L'expérience lesbienne ou bisexuelle semble être monnaie courante chez les femmes. Souvent, on considère la chose pour une nuit, mais cette expérience peut permettre de vous découvrir un penchant que vous ignoriez jusqu'alors. Au-delà d'un effet de mode, il semble que partager un moment tendre avec une personne du même sexe semble être source de nombreux fantasmes pour les femmes, la réciproque n'est pas forcément valable du côté des hommes.
Coucher avec une célébrité, un fantasme sexuel commun à tous
Qui n'a jamais fantasmé sur l'idée de passer une nuit langoureuse avec Brad Pitt, George Clooney ou Timothée Chalamet ? On y a toutes pensé, que ce soit dans notre chambre d'ado ou au ciné avec notre partenaire. C'est normal, il y a quelque chose de très magnétique derrière le statut de célébrité. Ils sont toujours montrés sous leur meilleur jour, ils sont séduisants, charismatiques. Ils ont tout pour plaire. Mais niveau difficulté, à part arpenter toutes les soirées VIP du festival de Cannes ou élire domicile en face du Ritz, ce fantasme paraît un peu compliqué à réaliser. Pas impossible, mais cruellement compliqué. Mais vous savez ce qu'on dit : quand on veut, on peut.
Sexe et fantasme : Le plan à 3 reste un grand classique des fantasmes dans la liste
Cette fois-ci, hommes et femmes sont d'accord, le plan à 3 reste un fantasme vivace dans nos esprits. Seule différence, les femmes seraient plus enclines à partager un moment tendre avec des hommes alors que les hommes seraient plus séduits par deux femmes. Ne reste plus qu'à trouver les bons partenaires pour réaliser ce fantasme.
Qu'est-ce que les femmes aiment sexuellement ? Faire l'amour à la plage (et si possible sous les tropiques)
On vous plante le décor, il fait beau, chaud, vous avez un mojito dans une main, un livre à l'eau de rose dans l'autre et vous voyez, au loin, passer le mono de planche à voile. Ni une ni deux, il ne vous faut pas plus pour vous imaginer, vos deux corps entremêlés, sur le sable encore chaud au soleil couchant. Sur le papier, c'est très séduisant, mais dans la pratique, c'est plus la foire aux déconvenues. La faute au sable, qui a une fâcheuse tendance à s'immiscer un peu partout, sans trop demander notre avis.

Faire ça avec un inconnu, une volonté bien vivace dans l'esprit des femmes
L'idée de s'abandonner dans les bras d’un parfait inconnu, sans attaches, sans lendemain, sans petits textos post-coïtaux gênants, c’est loin d’être un fantasme anecdotique. C’est même un classique, un best-seller des fantasmes sexuels féminins. Parce que l’inconnu, c’est la promesse d’un frisson brut, d’une liberté absolue, d’un lâcher-prise total. Pas besoin de jouer un rôle, pas besoin de gérer les attentes de l’autre, juste une parenthèse charnelle où seul compte l’instant. Et pourtant, ce fantasme est souvent jugé plus "masculin" – comme si les femmes ne pouvaient pas, elles aussi, rêver de pure spontanéité et de plaisir sans étiquette. Spoiler alert : si.
Faire l'amour avec un mono de ski, un pompier, un policier ou toute personne qui porterait un uniforme
L’uniforme, c’est un fantasme universellement validé, une sorte de passe VIP pour le désir instantané. Parce qu’il ne se résume pas qu’au bout de tissu bien coupé : il incarne l’autorité, l’expertise, la protection… et parfois, un léger parfum d’interdit. Le pompier musclé qui manie la lance avec assurance, le policier rigide qu’on rêve de faire céder, le moniteur de ski avec son combo lunettes-masque qui laisse juste deviner ce qu’il faut… Tout ça nourrit une imagerie où la compétence et le charisme se mêlent à la tension sexuelle.
C’est aussi le fantasme d’une rencontre qui sort du quotidien, où le rôle et la tenue ajoutent une dimension de jeu, de contrôle et de pouvoir à inverser. Parce qu’au fond, derrière l’uniforme, il y a un homme… et l’envie irrépressible de voir ce qu’il donne une fois hors service.

Être dominée au lit, une idée de fantasme bien répandue !
Loin d’être une lubie marginale, le fantasme de la domination féminine au lit est un grand classique, et pour cause : il offre une échappatoire totale au contrôle permanent que les femmes doivent gérer au quotidien. Dans une société où elles doivent sans cesse tout prévoir, tout organiser, tout maîtriser, l’idée de lâcher prise entre des mains fermes et sûres a de quoi séduire. C’est la promesse d’un abandon consenti, d’un plaisir décuplé par la soumission temporaire aux désirs de l’autre.
Bien sûr, il ne s’agit pas d’un rapport de force brutal et unilatéral, mais plutôt d’un jeu de pouvoir où l’excitation naît justement de cette mise en scène du déséquilibre. Et contrairement à ce que certains aiment croire, ce fantasme n’a rien d’un retour en arrière : à l'inverse, il prouve que le contrôle ultime, c’est aussi savoir quand et à qui on choisit de le céder.

Dominer pendant l'acte, l'un des fantasmes les plus courants et l'un des plus facile à réaliser
A contrario, si elles aiment être dominées, les femmes fantasment aussi sur l'idée d'asservir leur partenaire et de prendre le dessus pendant l'acte. Comme pour la domination, c'est un fantasme assez facile à réaliser. Parlez-en d'abord à votre partenaire ou, si vous le sentez enclin à suivre la cadence, vous pouvez également jouer sur l'effet de surprise, en restant dans les clous du consentement.
Avoir une expérience de voyeurisme, un type de fantasme très osé
Regarder sans être vu, surprendre l’intime, capter l’interdit du coin de l’œil… Le voyeurisme, c’est l’excitation de l’invisible qui devient visible, du caché qui se dévoile malgré lui (ou presque). C’est un fantasme chargé d’adrénaline, où le simple fait d’observer devient un acte de plaisir en soi. Parce qu’il y a quelque chose d’hypnotisant à voir l’autre se donner en spectacle sans retenue, à surprendre un moment de pure authenticité où le désir s’exprime sans filtre. Et pour certaines, ce fantasme va encore plus loin : pas seulement regarder, mais aussi être regardée, offrir à un œil extérieur une vision troublante et volontaire. Un jeu de pouvoir subtil où le plaisir passe par la tension, par ce frisson entre transgression et consentement assumé. Bref, un fantasme qui flirte avec l’interdit… et c’est bien pour ça qu’il fascine tant.

Faire l'amour dans un palace
Marbre scintillant, draps en soie, vue imprenable sur la ville endormie… Faire l’amour dans un palace, c’est bien plus qu’une question de confort moelleux et de room service 24h/24. C’est un fantasme d’excès, d’interdit feutré, de luxe temporairement kidnappé. Parce qu’il y a quelque chose d’irrésistiblement excitant à se réapproprier un lieu conçu pour l’élite, à froisser des draps qui ont vu défiler des fortunes et des secrets inavouables.
Le palace, c’est le décor parfait pour une nuit où tout semble possible : une parenthèse où l’on se sent aussi puissant qu’une héroïne de film, aussi désirable qu’une muse inaccessibles. Et puis, soyons honnêtes, il y a un plaisir certain à faire trembler des murs qui coûtent le prix d’un loyer mensuel à la nuit… surtout quand c’est aux frais de quelqu’un d’autre.