Voici comment vous allez dater en 2025
Vous pensez que le romantisme est mort ? Que nenni, les baromètres des tendants disent le contraire. La preuve.
Écrit par Alice Legrand le
Cette année qui arrive, on entre dans une nouvelle ère des rencontres, où romantisme, authenticité et vision redéfinissent les règles du jeu. Bumble, l’appli phare des rencontres, nous révèle via un sondage de 40 000 célibataires quelles seront les attentes. Et spoiler : on va tous dater - très - différemment.
Si vous pensiez que le dating se résumait à swiper à gauche ou à droite, 2025 risque de vous surprendre. Désormais, les célibataires recherchent plus que des papillons dans le ventre : on parle davantage de compatibilité, de connexion et même de fandom commun. Entre romantisme par petites touches, amitiés platoniques sincères et conversations sur l’avenir dès les premiers rencards - oui, oui… Voici les tendances qui vont influencer nos relations en 2025.
Le micro-romantisme : l’art de l’amour au quotidien
Exit les grandes déclarations façon Hugh Grant sous la pluie. En 2025, on célèbre les petits gestes, et ça porte un nom : le micro-romantisme. Imaginez un date où votre crush vous envoie des mèmes, partage sa playlist spéciale ou même vous commande votre café préféré avant d’aller vous balader dans un parc… Ces petits gestes veulent tout dire. Pour 86 % des célibataires, l’amour se manifeste par des gestes simples, discrets, mais sincères. Le micro-romantisme, c’est aussi faire des petits moments quotidiens une déclaration personnelle.
Les Françaises sont 57% à s’avouer particulièrement romantiques, alors un peu de douceur au quotidien, ça ne fait pas de mal. Sur Bumble, "Le chemin le plus rapide pour atteindre mon cœur" est l’une des phrases d’accroche prédéfinies les plus populaires. Dans un monde où chaque seconde est chronométrée, ce romantisme intimiste vient apaiser le chaos, offrant à l’amour une sensation de durabilité - à vous ensuite de le faire prospérer.
L’ère du DWM, ou Date With Me
Le dating n’est plus une histoire intime. Non, désormais, elle se partage. Que ça plaise ou non, les rendez-vous amoureux, les ruptures et les problèmes de couples deviennent le nouveau divertissement public sur les réseaux sociaux. La tendance du DWM consiste à exposer ses déboires, coups de cœur et analyses amoureuses à la manière d’une série Netflix. Si les premiers acteurs sont souvent des influenceurs et personnalités publiques, désormais tout le monde peut le faire et partager avec ses proches ses aventures rocambolesques.
Avec 41 % des célibataires intéressés par du contenu plus réaliste et moins glamour sur le dating, les vidéos "post-date débrief" et les analyses de rencards en temps réel gagnent en popularité. Au programme, des moments authentiques qui montrent aussi bien les maladresses que les moments de succès. Pour beaucoup, cette tendance n’est pas qu’une question de voyeurisme : elle apporte un vrai soulagement. Près de la moitié des femmes avouent se sentir moins seules en voyant d’autres traverser les mêmes galères.
La passion comme moteur de connexion
Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, les célibataires ont aimé se retrouver autour d’une passion commune : le sport. Et ça a fait émerger une nouvelle tendance, celle de la compatibilité amoureuse qui passe désormais par des intérêts de niche. Vous aimez binge-watcher des documentaires criminels, débattre sur les meilleurs épisodes de Friends, ou vous affronter en tournois de Mario Kart ? Près de 46 % des célibataires affirment que ces centres d’intérêts les aident à mieux connecter, renforçant les chances d’un amour fondé sur plus que l’apparence.
Bumble a d’ailleurs anticipé cette tendance en introduisant 30 nouveaux badges pour célébrer les hobbies uniques : poterie, plongée, friperies… toutes les passions sont représentées. C’est officiel : en 2025, partager ce qu’on aime devient l’un des meilleurs moyens de trouver un partenaire compatible.
Le Male-Casting : l’avenir des archétypes masculins
Rodent men, Babygirl, Finance Guy, Golden Retriever… En 2025, les archétypes masculins sont plus présents que jamais. Alors que près d’un quart des hommes (27 %) se disent mal à l’aise avec ces étiquettes, elles restent au cœur de nombreux débats. Les stéréotypes de genre, loin d’avoir disparu, évoluent pour répondre à des attentes nouvelles. L’archétype de l’homme parfait devient un sujet de réflexion et de remise en question, pour comprendre pourquoi et comment ils influencent nos relations. Et de leur côté, 53 % des femmes voient dans cette conversation l’occasion de repenser la masculinité, la rendant plus fluide et plus personnelle.
Les célibataires expriment une envie de sortir des clichés, cherchant plutôt des connexions sincères où chacun se montre dans toute sa complexité. Pour certains, ces archétypes peuvent être rassurants, mais pour d’autres, ils constituent un frein à l’authenticité.
L’amour durable à l’ère des incertitudes
En 2025, la romance ne se contente plus d’être passionnée : elle devient durable. La tendance du future-proofing consiste à faire des choix amoureux avec une perspective à long terme, tout en gardant en tête les défis de demain. Avec les défis économiques, environnementaux et sociaux qui pèsent de plus en plus lourd, la question du futur s’installe au cœur de la relation. Par exemple, 59 % des femmes déclarent désormais privilégier des partenaires qui offrent une stabilité émotionnelle, financière et même environnementale.
Les conversations sur la stabilité financière, les valeurs écologiques et la sécurité émotionnelle deviennent centrales dès le début de la relation. Plus d’un quart des femmes (27 %) préfèrent aborder ces sujets dès les premiers rendez-vous, afin d’éviter les désaccords futurs et d’identifier rapidement les compatibilités. En 2025, construire une relation solide ne signifie plus uniquement être amoureux : cela inclut aussi de partager une vision commune sur des questions pragmatiques et profondes.
Amitié sincère et alliance platonique
Le dating en 2025 s’ouvre à une dimension inédite : celle de l’amitié sincère entre femmes et hommes célibataires. Cette tendance, baptisée Guys That Get It (soit “le pote qui comprend” en français), révèle que près d’un tiers des femmes françaises parlent désormais plus ouvertement de leur vie amoureuse avec leurs amis masculins. Assiste-t-on à une naissance de relations platoniques plus fortes, où les femmes trouvent des conseils, du soutien et de l’humour auprès de leurs amis hommes ? Peut-être bien que oui. Et ça fait du bien. Ces discussions franches et bienveillantes aident certaines femmes à déchiffrer les complexités du dating et même à repérer des signaux d’alarme (les fameux red flags) plus tôt.
Si 54 % des femmes se tournent vers leurs amis masculins pour mieux comprendre leurs rencontres amoureuses, cette amitié devient un filet de sécurité - et d’honnêteté - qui permet parfois d’éviter les erreurs de parcours. Désormais, l’amour et l’amitié ne sont plus des rivaux, mais des alliés puissants qui se renforcent mutuellement.