Voici pourquoi Florence Pugh a congelé ses ovules

Florence Pugh, étoile montante d’Hollywood et désormais ambassadrice officieuse de la fertilité préservée, a annoncé qu’elle avait congelé ses ovules. Dans un témoignage poignant, elle explique comment cette décision reflète son combat pour maîtriser son avenir personnel.

Écrit par Alice Legrand le

Florence Pugh n’est pas seulement l’héroïne intrépide de Midsommar ou la rebelle de Black Widow. Elle est aussi une femme de 28 ans, qui comme tout le monde est confrontée à des réalités biologiques bien moins glamour. Invitée du podcast SHE MD, hosted par la Dr. Thais Aliabadi, l’actrice a raconté son parcours face à deux pathologies qui bouleversent la vie de nombreuses femmes : l’endométriose et le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

L’endométriose, souvent surnommée "maladie silencieuse", peut provoquer des douleurs chroniques et infertilité. Quant au SOPK, c’est un trouble hormonal qui perturbe l’ovulation et peut entraîner une baisse de la fertilité. Pour Florence, ces diagnostics ont agi comme un électrochoc : "Mon corps me disait quelque chose, et j’ai décidé de l’écouter", confie-t-elle. Résultat : la congélation d’ovules s’est imposée comme une évidence pour préserver son rêve de maternité.

Congeler ses ovules, une pratique de plus en plus répandue

La congélation d’ovules - ou d’ovocytes pour les puristes - consiste à prélever et conserver ces précieuses cellules pour une utilisation future. Initialement pensée pour les patientes sous traitement anticancéreux comme la chimiothérapie, cette méthode s’adresse aujourd’hui à un panel de femmes aux profils très variés. Endométriose, SOPK, ou simple choix personnel : la congélation est devenue un acte d’autonomie, presque féministe.

Le processus de congélation est assez complexe. Il commence par une stimulation hormonale pour maximiser la production d’ovules puis un prélèvement sous anesthésie. Ensuite, les ovules sont stockés à -196°C (entre nous, c'est pas loin de la température qu'il fait dehors en ce moment). Plus sérieusement, cela peut paraître technique, mais au fond, c’est surtout une vraie assurance pour celles qui veulent repousser l’horloge biologique sans prendre de risques.

Un acte personnel, mais universel

Quand elle a été diagnostiquée SOPK, l’actrice a expliqué l’impact que ça a eu sur son quotidien : "Vous découvrez que vous l'avez, et vous réalisez que vous devez changer votre style de vie, vous devez être proactif et penser à l'avenir". Grâce à son témoignage, Florence Pugh met en lumière une réalité peu abordée dans la people sphere : les stars ont aussi des luttes intimes. Si elle avoue lors du podcast que congeler ses ovules, "ce n’est pas ce qu’on imagine faire à 28 ans", pour Florence Pugh, cet acte est aussi un moment de prise de pouvoir. Et c’est aussi l’occasion de rappeler au monde entier que la fertilité, souvent taboue, mérite d’être démystifiée.

Alors, que retenir de tout cela ? D’abord, que même une it-girl peut avoir des rendez-vous chez le gynéco plus fréquents que des invitations sur les tapis rouges. Ensuite, que prendre soin de soi, c’est aussi penser au futur. Si Florence Pugh a fait de la congélation d’ovules un acte résolument badass, elle nous inspire à faire de même : écouter son corps, prendre le contrôle, et vivre sa vie comme si vous en aviez le rôle principal - car c’est le cas.

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