Pause Popcorn : 5 raisons de regarder la mini-série d’échecs ‘Le jeu de la dame’ sur Netflix
Si vous ne saviez pas quoi regarder ce soir, voici 5 raisons de regarder la nouvelle mini-série Netflix, 'Le jeu de la Dame'. Une mini-série qui nous fait voyager dans l'univers des échecs en 1950.
Écrit par Amina Castaignet le
"Chéri(e), on regarde quoi ce soir ?"
Après des heures de dispute, car ni l'un(e) ni l'autre ne sait quoi faire à dîner, dès le moment où il est l'heure de se relaxer, la discorde est d'autant plus grande aussitôt la télécommande dans les mains et la TV prête à être allumée.
Allez, pas de raison de faire écran à part. On a zappé sur toutes les chaînes, feuilleté tous les programmes TV et admiré toutes les nouveautés de nos sites de streaming préférés pour vous présenter la série du moment : Le jeu de la Dame.
Adaptée du roman de Walter Trevis, la nouvelle mini-série Netflix met en scène l'histoire de Beth Harmon, interprétée par Anya Taylor-Joy. Après avoir perdu sa maman à 9 ans dans un accident de voiture, Beth a grandi dans un orphelinat catholique pour filles. C'est dans cet orphelinat austère qu'elle apprend à jouer aux échecs avec Monsieur Shaibel, un concierge réservé qui joue contre lui-même dans le sous-sol miteux de l'établissement.
Elle y découvre également le Librium, un anxiolytique distribué quotidiennement aux jeunes filles de l'orphelinat pour les maintenir tranquilles. En développant une dépendance à ce médicament, elle devient une prodige des échecs. Et c'est au milieu des années 50 que Beth se lance à la conquête des championnats d'échecs.
Une mini-série réalisée par Scott Frank et Allan Scott que vous risquez de finir d'une traite ! Et pour vous prouver que c'est la série du moment, voilà 5 raisons de regarder 'Le jeu de la Dame' sur Netflix.
Enjoy,
Les Éclaireuses
1. Une série immersive
Une série qui nous plonge au coeur des années 50-60 dans une Amérique misogyne en pleine guerre froide. 'Le jeu de la Dame' a réussi à capturer l'esprit des années 60 par ses décors, ses costumes, ainsi que sa bande-son. Au fil de l'ascension de notre héroïne dans les concours régionaux d'échecs, l'atmosphère terne de l'orphelinat laisse place aux vives couleurs de l'extérieur, de la maison de sa famille adoptive, des luxueux hôtels et même de sa garde-robe.
Amenée à faire le tour du monde, la série nous fait voyager de Paris à Moscou dans un milieu d'hommes aussi rigides que misogynes où aucune femme n'avait osé s'imposer.
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2. Bien plus qu'une série autour des échecs
Bien que les échecs soient au centre de l'intrigue, nul besoin de connaître les règles d'un des jeux les plus populaires (500 000 joueurs dans le monde !) pour dévorer et adorer la série. Elle met également l'accent sur les problèmes d'addictions de Beth causés par une enfance difficile. Accro au jeu, mais aussi à l'alcool et aux médicaments, le jeune prodige est tourmenté par ses addictions qui lui permettent une vision plus claire à chaque partie d'échecs.
Asociale et renfermée, Beth tente de faire sa place dans ce monde malgré ses addictions, les idéaux de la société et surtout l'égo des joueurs d'échecs dans un milieu où la gente féminine est méprisée.
3. L'avènement d'Anya Taylor-Joy
Repérée en 2016 dans l'angoissant "The Witch" de Robert Eggers, ainsi que "Split" au côté de James McAvoy, Anya Taylor-Joy réalise une interprétation saisissante de l'héroïne. L'excellente actrice aux allures d'Emma Stone s'avère plus qu'attachante en figure de prodige.
Associée à la "Rocky" des échecs, sa performance magnétique de Beth, qui se bat entre addictions et jeu, est un élément essentiel du succès de la série. On pouvait déjà apprécier l'actrice dans la saison 5 de Peaky Blinders, également disponible sur Netflix.
4. Des scènes d'échecs semblables à un champ de bataille
Si vous pensiez que le jeu des échecs était chiant à mourir, ne passez pas votre chemin. Les joueurs d'échecs considèrent ce jeu à la fois comme un sport et un art, retranscrit à la perfection dans la série. Malgré le côté peu cinégénique des échecs, à l'aide d'une réalisation élégante, réfléchie et ludique, le réalisateur Scott Frank a réussi à rendre le jeu palpitant.
Les parties d'échecs sont dynamiques et révèlent à chaque fois une nouvelle technique rigoureusement réfléchie par Garry Kasparov, l'un des meilleurs joueurs de tous les temps, qui a aidé à concevoir les parties d'échecs de la série. Filmées sous tous les plans, les parties se déroulent, rythmées par le son des pièces du jeu, des visages captivants et de l'ambiance qui règne dans la pièce. Une impression d'assister à un match de boxe ou à la création d'une oeuvre qui rend le jeu d'échecs plus en vogue que jamais !
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5. Une série addictive
Le principe de la mini-série rend "Le jeu de la Dame" encore plus addictif. Disponible depuis le 23 octobre sur Netflix, elle est composée de 7 épisodes de 45 minutes à 1 heure. Difficile de ne pas finir la série d'une traite quand le jeune prodige nous plonge totalement dans son univers contraint aux codes machistes des échecs où les femmes étaient mises à l’écart.
Malheureusement, le roman de Walter Trevis s'arrête au premier volet suite à son décès un an après la sortie du livre. Impossible de prévoir la sortie d'une saison 2, mais le succès de la série pourrait peut-être nous apporter une suite...