Pendant la lutte contre le coronavirus, les femmes continuent de faire tourner le monde

Écrit par Blanche Soncini le

Vingt heure, le soleil se couche et le rendez-vous quotidien arrive.

Clap clap clap clap clap !

Tous les soirs, nous sommes à nos fenêtres pour applaudir et rendre hommage au travail du personnel soignant qui se trouve en première ligne de front dans cette crise sanitaire mais aussi aux personnes travaillant dans les commerces de premières nécessités qui assurent la continuité de nos vies. Aujourd’hui, c’est grâce à ces personnes la que nous luttons contre cette pandémie.

Aides soignantes, infirmières, aides à domicile, agentes d’entretien ou encore caissières, ce sont les métiers exercés pour la majorité par des femmes qui assurent, aujourd’hui, nos vies.

Ces métiers tant marqués par la féminisation, qui requièrent des compétences féminines. Il s’agit d’éduquer, de soigner, de nettoyer, de conseiller et d’écouter, des atouts qui sont sensés être innés chez la femme et qui pourtant sont tant dévalorisés par la société. Aujourd’hui il y’a toujours un écart salarial de 26% entre les femmes et les hommes, et il est temps que cela change !

Nos héroïnes de tous les jours font tenir la société, et ce, depuis bien longtemps. Depuis le début de la pandémie du Covid-19, nos soldats qui sont en première ligne dans cette guerre, sont en majorité des femmes. Autant dans les hôpitaux, que dans les pharmacies ou les supermarchés. 

Vous avez du mal à nous croire ? Les chiffres sont pourtant là. Selon l'Insee, 90% Des aides-soignantes sont des femmes, 87% des infirmiers, sont en fait, des infirmières, 7 agents d’entretien sur 10 sont des femmes, dans les supermarchés, 9 caissiers sur 10 sont des femmes et en ce qui concerne les pharmacies, le métier de préparateur en pharmacie compte près de 9 femmes sur 10 également.

Et pourtant, les médias, nous montrent principalement des hommes, mais aujourd’hui nous avons décidé de montrer les femmes.

On constate également que les pays qui gèrent le mieux la pandémie ont une chose en commun : ils sont dirigés par des femmes. Taiwan, l’Islande, la Nouvelle-Zélande, la Finlande, le Danemark ou encore l’Allemagne, sont des nations qui affichent un nombre faible de morts. La question est : comment s’y sont-elles pris ?

Pour Taiwan, par exemple, on aurait pu penser que le combat était perdu d’avance, pays voisin de la Chine avec pas moins de 23 millions d’habitants, la lutte contre le virus s’annonçait rude pour l’Île asiatique. Et pourtant, la gouvernance féminine de Tsai Ing-Wen a très bien gérer la crise, en faisant preuve d’habilité, d’autorité et d’empathie, en effet des mesures restrictives ont été prises sans attendre.

Tandis qu’en Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, a mis en place un confinement pour une durée de 6 mois, pas de demi-mesures pour cette nation la, mais ces mesures ont fait leurs preuves. Angela Merkel, Chancelière allemande, a choisi l’honnêteté, en avouant à ses concitoyens que le virus touchera surement 70% de la population, elle a mis en garde la population sérieusement et, a donc, était prise au sérieux, mais elle a aussi tout misé sur les tests dès le début de l’épidémie. Des stratégies qui s’avèrent êtres très efficaces, bien plus efficaces que ces Messieurs qui gouvernent de grandes nations…

Ce qui est triste, c’est d’avoir attendu ce jour pour mettre en valeur les femmes. Ces professions, majoritairement féminines, étaient avant cette pandémie, sous-estimées et dénigrées. Il nous auradonc fallut une crise sanitaire mondiale pour nous rendre réellement compte à quel point leur rôle est primordial ?

En 2020, il serait peut-être temps, de donner, enfin, aux femmes, la visibilité qu’elles méritent.

Enjoy,

Les Éclaireuses

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