Ce père de famille adresse un message poignant face au courage de sa femme pendant l’accouchement
Écrit par Margot Roig le
Il y a des histoires comme celle-ci qui méritent largement d’être partagées tant le message est touchant.
Si lors d’un accouchement le travail revient à la maman, le papa n’en est pas moins inutile, au contraire !
C’est un moment d’une magie intense rythmé tout autant par de grosses douleurs que de grosses peurs. Donner la vie n’est pas anodin. Cela nécessite bien de la force et du courage.
Et ça William Trice Battle en a réellement pris conscience en assistant à la naissance de son deuxième enfant. Se sentant totalement impuissant face à la souffrance de sa femme, Lauren Battle, il a bien compris que son soutien et sa présence ont pu changer la donne.
« Honnêtement, je ne sais pas comment elle a fait. La douleur était si intense, si écrasante, que je l’ai moi-même ressentie. Tout le monde dans la pièce l’a sentie. Pourtant, elle l’a vaincue. Sa douleur était horrible. Sa lutte semblait presque insupportable. Je me suis retrouvé en train de serrer les dents, tout mon corps était en tension quand ses contractions ont démarré, et j’ai versé des larmes avec elle. Tout en réalisant que je n’étais qu’un passager, que je ne comprendrais jamais vraiment la douleur atroce qu’elle était en train de vivre. », écrit le papa sur son compte Facebook.
« Elle a donné à son travail toute la vie et l’énergie qu’elle avait en elle. Elle a même donné un peu plus. Et à travers tout ça, à la fin, elle nous a affectueusement donné un aperçu de tout ce qu’elle avait vécu pendant 9 mois. Nous sommes tous enfin en train d’aimer et de porter ce garçon pour lequel elle a sacrifié son corps, son confort, son énergie et sa personne. Mon fils est un miracle absolu. Les bébés sont des miracles absolus. Mais pour moi, le plus grand miracle est sa mère : elle m’a montré ce qu’est vraiment un sacrifice désintéressé, ce que signifie vraiment l’amour. Ma femme est un vrai miracle. », a-t-il ajouté avant de conclure : « Elle n'a jamais été aussi belle qu'à ce moment-là ».
Enjoy,
Les Éclaireuses