Selon une étude, élever un garçon aurait plus d’impacts négatifs sur notre santé mentale

Est-ce que, finalement, il ne faudrait plus faire que des petites filles ? Selon une récente étude, avoir des garçons laisserait des traces indélébiles…

Écrit par Juliette Gour le

Si pendant longtemps, on a glorifié la naissance des garçons (l'héritier mâle) au profit des petites filles, il semblerait que l'on soit en train de se rendre compte que depuis le début, on mise sur le mauvais cheval. Une récente étude, publiée dans le Journal of Psychiatric Research, a permis de calculer l'impact de la charge mentale des enfants sur les parents. 

Bilan des courses : les garçons seraient plus compliqués à élever et cela demanderait beaucoup plus de travail (et donc de charge mentale) aux parents. Cette étude, conjointement menée par l'université de Prague et l'université de Colombia, a suivi 13 222 parents pendant 14 ans. Tous les deux ans, les souvenirs des parents et leur mémoire ont été analysés et les résultats sont sans appel...

Plus il y a de fils dans la famille, plus le déclin cognitif est important

Cette étude a permis de mettre en lumière plusieurs choses. D'une part, les parents semblent impactés de façon égale, il n'y a pas de différence en fonction du genre. D'autre part, les familles qui avaient une majorité d'enfants garçons présentaient un déclin cognitif plus important que les familles où il y avait une majorité de filles.

Pour résumer, avoir des fils ferait vieillir le cerveau plus rapidement qu'avoir des garçons.

Une différence qui viendrait de la façon dont on éduque les enfants en fonction de leur genre

Comment expliquer cette différence ? Pour les chercheurs, ce serait directement lié à la façon dont nous avons tendance à éduquer les enfants en fonction des normes sociétales. Par exemple, les petites filles ont tendance à être plus impliquées dans les tâches ménagères, apportant ainsi un soutien à la vie du foyer et soulageant les parents d'une certaine charge mentale. L'inclination naturelle des garçons à prendre plus de risques que les filles serait aussi une raison qui permettrait d'expliquer le déclin cognitif plus important dans les familles où il y a au moins un fils. Ainsi, avoir une ou plusieurs filles présentes dans le foyer familial serait largement plus bénéfique pour la santé mentale des parents.

La meilleure solution pour inverser cette tendance serait d'uniformiser les éducations et de ne plus faire de différences en fonction du genre de l'enfant. Cela permettrait, sur la durée, d'équilibrer les disparités et d'avoir des parents beaucoup moins affectés. 

Enjoy,

Les Éclaireuses

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