Étude : 2021, l’année de la masturbation ?

Et si le temps confiné avait eu un réel impact sur nos envies sexuelles et notre rapport à la masturbation ? Une récente étude menée par la marque Tenga nous montre qu'en matière de plaisir solitaire, nos habitudes ont drastiquement évolué.

Écrit par Juliette Gour le

Quand plus rien n'est possible, il nous reste toujours le plaisir personnel. C'est plus ou moins comme ça que l'on pourrait résumer le mood général des mois passés en confinement. Les Français n'avaient plus de liberté ? Qu'à cela ne tienne, hommes et femmes confondus ont trouvé le moyen de s'évader, autrement. 

Une récente étude de la marque de sextoys Tenga est entrée dans l'intimité des Français, allant jusque sous leur couette pour savoir comment ça s'est passé côté plaisir pendant les différents confinements. Le point majeur qui ressort de toute cette étude ? C'est que les Français sont plus coquins que jamais. Connus pour être relativement sulfureux et tournés vers la chose, les confinements à répétition n'ont fait qu'intensifier ce trait de caractère. Ce temps de confinement a permis aux Français d'explorer leur corps, celui de leur partenaire, leur plaisir personnel et de nouvelles expériences sexuelles.

Les grands gagnants de ces confinements, ce sont indubitablement les sextoys, dont les ventes ont explosé depuis un an. Ça en dit long sur les nouvelles habitudes de la population côté vie sexuelle.

Des Français très concernés par leur plaisir personnel

Il est vrai que 2020/2021 ont été des années un peu particulières. Nous nous sommes retrouvés enfermés, obligés de nous occuper comme on peut. Mais une fois le catalogue Netflix fini et la énième tentative de pain raté, que nous restait-il ? Le plaisir, qu'il soit à deux ou solitaire. Ainsi, Selon l'étude Tenga, 36% des Français se sont masturbés plus souvent lors de l'année passée (hommes et femmes confondus).

D'ailleurs, pour 66% des Français, la masturbation a de nombreux bénéfices : c'est un excellent moyen de décompresser, d'évacuer le stress et les frustrations. Finalement, il y a presque un aspect thérapeutique derrière la masturbation.

Une génération Z de plus en plus curieuse sur la question du plaisir

S'il y a eu une évolution globale sur la vente des sextoys, on note quand même de légers changements dans la typologie de clientèle. Si, pendant longtemps, le jouet sexuel était réservé à un public plus mature et/ou solitaire, aujourd'hui, les habitudes évoluent petit à petit. De nombreux Français appartenant à la génération Z (1999 - 2010) ont passé le cap du sextoy. Cette génération, plus ouverte et plus au fait des questions autour de la sexualité, semble avoir une certaine curiosité que les anciennes générations n'avaient pas (tout du moins pas si tôt).

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Une consommation genrée qui tend à s'équilibrer

Si, pendant longtemps, les femmes ont été leadeures sur la consommation des sextoys, les chiffres tendent aujourd'hui à s'équilibrer. Si les dames sont toujours les consommatrices majoritaires (à 45%), les hommes gagnent petit à petit du terrain et représentent aujourd'hui 40% des consommateurs de sextoys. Il y a également un changement dans la façon d'utiliser les jouets sexuels, ils ne sont plus seulement réservés au plaisir solitaire, bien au contraire. Aujourd'hui, 2 utilisateurs sur 5 déclarent utiliser les jouets pour leur plaisir et celui de leur partenaire. Ainsi, le sextoy est devenu un véritable partenaire des parties de jambes en l'air, et on comprend pourquoi ! En véritable booster de plaisir, 97% des utilisateurs de sextoys admettent que leur plaisir a drastiquement augmenté depuis qu'ils se sont munis d'un petit accessoire vibrant et/ou stimulant. On ne sait toujours pas ce qui vous retient de sauter le pas ! 

Enjoy,

Les Éclaireuses

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