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Une Boss vous débunke 10 mythes autour du statut d’auto-entrepreneur
Quand on pense freelance et auto-entrepreneuriat, on pense plutôt à un consultant qui bosse auprès de startups, avec des missions un peu floues. Pourtant, être auto-entrepreneur, c’est beaucoup plus que ça ! On vous débunke les 10 mythes autour de ce statut pour vous encourager à vous lancer !
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Quand on rencontre Audrey Lagerqvist, COO de Betao et pilote de [df]:Portail Auto-Entrepreneur, on n’imagine pas qu’elle a déjà accompagné plus de 500 000 personnes à lancer leur entreprise. Et surtout, on ne s’attend pas à un tel enthousiasme autour d’un statut juridique !
Pour Audrey, qui a commencé sa carrière dans les cabinets de conseil puis dans le secteur du retail, le statut de micro-entreprise est une chance, en particulier pour les femmes. L’auto-entrepreneuriat est un moyen de construire une carrière qui nous correspond et de trouver de nouvelles conditions pour construire son équilibre entre vie pro et vie perso. Le statut d’auto-entrepreneur (micro-entrepreneur ou freelance) permet aussi à des personnes qui ont des difficultés à accéder au salariat de générer des revenus. On pense par exemple aux personnes en situation de handicap ou atteintes de maladies chroniques, qui ont du mal à entrer dans le cadre d’un emploi salarié. Pour elles, le statut d’auto-entrepreneur permet de se construire un job sur mesure.
Engagée pour faciliter l’accès à l’entrepreneuriat, elle veut surtout que les femmes se sentent plus légitimes à lancer leur activité d’indépendante. Pour elle, les femmes ont déjà beaucoup des qualités requises pour être des cheffes d’entreprise, comme notamment leur capacité à jongler entre les emplois du temps, ou la patience et l’empathie qui font d’elles de bonnes négociatrices. Mais souvent, elles n’osent pas démarrer, à cause d’un manque de confiance en elles ou par crainte de l’échec.
Pour vous aider à vous lancer, vous aussi, Audrey débunke 10 mythes autour du statut d’auto-entrepreneur.
Mythe #1 : L’auto-entreprise, c’est très risqué.
Le statut d’auto-entrepreneur a été inventé il y a tout juste 15 ans, justement pour que ce soit plus facile pour n’importe qui résidant en France de se lancer dans l’entrepreneuriat. C’est un statut qui permet d’alléger la paperasse liée à la création d’entreprise, de limiter les obligations en termes de comptabilité et de mettre un premier pied dans l’entrepreneuriat en douceur. C’est pour ça que ce statut est intéressant pour les gens qui souhaiteraient lancer un business sans pour autant prendre trop de risque.
Mythe #2 : Pour lancer son entreprise, il faut s’y mettre à plein temps.
Au contraire, il y a plein de salariés qui lancent leur activité de freelance en parallèle de leur travail. Le statut d’auto-entrepreneur est très flexible, donc il peut s’adapter aussi bien au porteur de projet ambitieux qui souhaite investir du temps dans son projet qu’à la personne qui souhaite exercer une activité complémentaire à son activité salariée en y consacrant que quelques heures par semaine. Il n’y a pas de chiffre d'affaire minimum ou de limite dans le temps, ce statut vous permet de tester et d’ajuster votre implication en fonction de vos envies !
Mythe #3 : Il y a une tonne de paperasse Urssaf à gérer avec le statut d’auto-entrepreneur.
Ce statut a été créé pour alléger la charge administrative des entrepreneurs. Il y a évidemment quelques papiers à remplir quand on crée son entreprise. Mais le tout reste très simple et il existe des services comme Portail Auto-Entrepreneur pour vous accompagner sur ces sujets. Une fois que l’entreprise est créée, il suffit de déclarer son chiffre d’affaires auprès de l’Urssaf tous les mois ou tous les trimestres, d’ajouter vos revenus dans votre déclaration fiscale annuelle, et c’est bon. Facile, on vous dit ! Dans certains cas, vous pourrez avoir à fournir des justificatifs supplémentaires, notamment pour les activités artisanales et quelques activités réglementées, comme les esthéticiennes ou les prothésistes ongulaires.
Mythe #4 : Être auto-entrepreneur, c’est un régime précaire.
C’est un mythe qui est très répandu, mais ce n’est pas le régime en lui-même qui est source de précarité, mais certaines situations dans lesquelles il peut être utilisé. C’est le cas pour les personnes qui utilisent ce statut par dépit parce qu’elles n’ont pas accès au salariat ou au marché du travail classique. Mais pour la plupart, c’est un excellent moyen de compléter ses revenus, en plus d’une activité salariée, ou encore de répondre à son envie de vivre de sa passion. On peut également cumuler les statuts, en lançant son auto-entreprise quand on est étudiant, demandeur d’emploi, en congé maternité ou même à la retraite. Dans certaines conditions, vous pouvez aussi bénéficier d’aides à la création d’entreprise !
Mythe #5 : C’est impossible de trouver des clients quand on commence son activité de freelance.
A l’heure du numérique il existe aujourd’hui de nombreux moyen et plateformes pour trouver des clients. Portail Auto-Entrepreneur propose la possibilité de créer sa page internet simplement. On pense forcément à Malt et AlloVoisins. Trouver des clients ne doit pas être un frein pour vous lancer. Ça demande de prendre le temps de bien étudier son projet et les missions que l’on souhaite réaliser, mais aujourd’hui, on a tous les outils à portée de main pour trouver des clients sereinement.
Mythe #6 : On gagne beaucoup moins en tant que freelance parce que les clients négocient les tarifs à la baisse.
Ce n'est pas nécessairement vrai. Ce qui est vrai, c'est qu'on a tendance à brader ses prix lorsqu’on commence son activité. Et, une nouvelle fois, les femmes sont les premières concernées, car elles manquent parfois de confiance en elles quand elles commencent sous le régime de la micro-entreprise, ont souvent peur de ne pas trouver de clients et préfèrent proposer des prix moins élevés pour se créer une clientèle. Il faut se faire confiance quand on fixe ses prix, et bien évaluer le temps qu’on va passer sur une mission ou la création d’un produit. Pour aider les micro-entrepreneurs qui se lancent, Portail Auto-Entrepreneur a également des simulateurs qui permettent d’évaluer le montant des charges à payer sur le chiffre d’affaires réalisé, dans le but de pouvoir ajuster le tarif de ses missions.
Mythe #7 : Quand on est freelance, on est hyper isolé.
C’est un mythe, mais c’est aussi une réalité. Ça dépend beaucoup de l’endroit d’où on entreprend. Comme il y a entre 2,5 et 3 millions d'auto-entrepreneurs en France, il y a forcément des micro-entrepreneurs autour de vous. Mais il faut oser aller à la rencontre d’autres freelances, grâce à des espaces de coworking, incubateurs, des évènements de networking ou encore des formations. Dans ces contextes, on se rend vite compte que l’on n'est pas seul et que les autres sont dans la même situation. Partager ses difficultés avec les autres, c’est un premier pas pour rompre l’isolement.
Mythe #8 : Les auto-entrepreneurs, ça travaille tout le temps et il n’y a pas de vacances.
Déjà, c’est un état d’esprit qui ne concerne pas que les entrepreneurs et qu’on retrouve aussi chez les salariés : il faut travailler tout le temps pour réussir. Mais c’est faux ! Au contraire, il faut prendre des vacances pour souffler et prendre du recul sur son activité. C’est ce qui permet d’avoir de nouvelles idées, de rencontrer de potentiels partenaires ou des mentors, et surtout d’être plus efficace. On travaille mieux en se reposant.
Mythe #9 : Pour lancer sa micro-entreprise, il faut être super expérimenté.
Ça dépend de l’activité, mais pour la plupart, ce n’est pas le cas. Quand on se lance dans une activité artisanale, il faut avoir un diplôme, avoir appris à faire le produit que l’on souhaite réaliser. Mais la plupart des soft skills, les compétences de savoir-être, comme la négociation, sont des choses qu’on apprend en faisant ou auxquelles vous pouvez vous former, par exemple avec des formations d’aide à la création d’entreprise. Donc on peut très bien se lancer en freelance sans avoir beaucoup d’expérience.
Mythe #10 : Être auto-entrepreneur, c’est surtout un truc d’homme.
Pas du tout, il faut distinguer quantité et qualité. Aujourd’hui, il y a en effet plus d’hommes qui entreprennent que de femmes [NDLR : 43 % des freelances sont des femmes selon une étude BCG x Malt de 2021]. Les femmes sont moins enclines aux risques, elles vont en effet prendre plus de temps pour étudier leur projet avant de se lancer. Mais c’est une force, car elles montent des entreprises plus solides et plus pérennes. C’est pour cela que c’est très important que les femmes se sentent légitimes à entreprendre, parce qu’elles ont les compétences et les qualités nécessaires pour réussir, et un immense potentiel. Enfin, pour que les femmes entreprennent plus facilement, il faut que les femmes qui se sont déjà lancées soient plus visibles et que l'on puisse s'identifier à elles. C'est pour cela qu'il est encore plus important qu'il y ait de plus en plus d'auto-entrepreneuses !
Alors, est-ce que vous allez vous lancer pour [df]:devenir auto-entrepreneur ? Portail Auto-Entrepreneur accompagne tous ceux et toutes celles qui souhaitent créer leur entreprise en allégeant leur charge administrative, ce qui nous facilite grandement la vie !