#BodyGlory : Atteinte de pelade, Amélie raconte son combat !

Body Glory, le rendez-vous qui met en avant des beautés atypiques pour les sublimer et les faire rayonner !

Écrit par Salomé Chiche le

Girl boss spotted !

"Je le vaux bien", "je suis belle", "je peux le faire", "je me sens bien", "rien ne m'arrête", "je suis douée", "je crois en moi", "j'aime mon corps"...

Voilà les mini déclarations d'amour de vous à vous-même que vous méritez d'entendre pour réveiller la Girl Boy qui sommeille en vous. Le temps des doutes est révolu, jamais plus la pression des standards n’étouffera votre confiance en vous : pinky swear !
Notre corps a besoin d'amour, de bisous, de câlins tous les jours... et de mots doux ! Il nous aime, certainement bien plus que n'importe qui. Qui d'autre ferait tout ce qu'il fait pour nous ? Il n'est pas parfait, mais il est unique et c'est justement ce qui le rend beau. Soyons réalistes, si la perfection était à notre portée, ne perdrait-elle pas toute sa valeur ?
Ladies and gentlemen, nous avons une grande nouvelle. Notre radar à Girl Boss s’est fortement activé en France pour vous présenter Amélie, atteinte de pelade, qui n'a plus peur de s'afficher sur les réseaux sociaux !

Enjoy,

Les Éclaireuses

1. De quoi souffre Amélie ? 

La pelade est une affection dermatologique caractérisée, le plus souvent, par une perte de cheveux en plaques. "La pelade, c'est considéré comme une maladie auto-immune qui fait que notre système immunitaire va s'attaquer à nos cheveux. Moi, ils tombent seulement par plaques." 

Le système immunitaire cible les cellules de la peau où poussent les cheveux, les rendant plus faibles et faisant tomber les cheveux par plaques, et cette forme est la plus courante chez les femmes de moins de 30 ans.

Amélie découvre sa maladie à l'âge de 3/4 ans. C'est officiellement sa mère qui s'aperçoit que sur son crâne elle a une zone sans cheveux de la même taille qu'une pièce de monnaie. 

Elle ajoute : "Et c'est plus tard, vers le collège, lycée où là, moi, j'ai commencé vraiment à me rendre compte qu'il me manquait des cheveux par endroits et à me rendre compte que c'était différent des autres, enfin, qu'il n'y avait que moi qui avais ça."

2. Amélie a subi beaucoup de critiques concernant sa pelade ! 

Des reflexions, des regards insistants. Voilà ce qu'a subi Amélie pendant sa scolarité. Elle nous dit : "Quand j'étais au collège, lycée, c'est vrai qu'au final, j'avais assez de cheveux pour pouvoir le cacher. Et après, ça pouvait arriver que ça se voie à mon insu et dans ce cas-là, j'avais des remarques du style : "Ah mais, c'est bizarre, il te manque des cheveux là." ou : "Ah, c'est bizarre, t'as un trou." Et c'est quelque chose qui me dérangeait vraiment, enfin, je n'étais pas du tout capable d'en parler comme je le fais aujourd'hui."

3. Pour combattre sa maladie, elle a aussi suivi des traitements ! 

Pour lutter contre sa pelade, la jeune femme a essayé de nombreux traitements et a aussi été voir de nombreux dermatologues pour comprendre quel était le problème.

"On a pris rendez-vous chez des dermatologues, pour savoir ce que c'était. Moi, je n'en ai pas vraiment de souvenir, mais c'est là que le diagnostic de la pelade a été posé. Et après, ça a été plusieurs rendez-vous de style où on a essayé des traitements, des crèmes. Mais comme je voyais qu'il n'y avait pas de différence entre les périodes où je prenais des traitements et les périodes où je n'en prenais pas."

4. Le déclic : le jour où tout a basculé pour Amélie !

C'est en visionnant une vidéo qu'elle a commencé à accepter et à assumer sa pelade. "Ça a commencé déjà en voyant un court métrage qui s'appelle "La Chute" de Maya Gering et qui parle de l'alopécie androgénétique. Elle évoque la honte qu'on peut ressentir quand on est une femme et qu'on perd ses cheveux. Et ça a vraiment fait un déclic en moi parce que ça a mis des mots sur des choses que je ressentais."

Mais aussi lorsque ses proches ne l'ont pas rejetée, repoussée ou encore mal regardée : "Ok, bon bah eux, ils t'acceptent comme t'es. Alors pourquoi toi, t'as encore du mal à le faire ?"

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