Anya Taylor-Joy, Laetitia Casta, Lena Mahfouf… Les invitées du défilé Dior féministe à New-York

Ce lundi 15 avril, heure New-yorkaise, se tenait le défilé pre-fall 2024 de Dior, par Maria Grazia Chiuri. Entre les murs de l’incontournable Brooklyn Museum, les silhouettes féminines Dior se transposent au beau milieu des années 30 et 40, aux accents cinématographiques. Une période phare d’émancipation vestimentaire, avec en cheffe de file, l’actrice Marlène Dietrich, soit l’ambassadrice d’un glamour phénoménal, de la robe de diva au costume masculin.

Écrit par Téa Antonietti le

Lorsque Christian Dior découvre New-York en 1947 pour présenter sa première collection de haute couture, démarre un dialogue entre la métropole américaine et Paris, deux capitales de la mode. Marlène Dietrich se situe au cœur de ce melting-pot créatif, entre les deux cultures inspirantes. Très admirative de son travail, elle se lie d’amitié avec le couturier de génie et s’approprie la silhouette Dior avec brio, marquant le début d’une collaboration entre deux icônes de la mode et du cinéma. 

77 ans après cette rencontre déterminante, la directrice artistique de la maison française, Maria Grazia Chiuri, reformule ce dialogue d’un autre temps. La créatrice italienne conjugue sa collection avec le style visionnaire de Marlène Dietrich, résolument actuel. Costumes masculins anglais à cravates et robes jupons à lingerie apparente, ce vestiaire féminin-masculin autrefois scandaleux est mis à l’honneur d’une mode libérée. Au premier rang du défilé, Laetitia Casta, Diane Kruger, Lena Mahfouf mais aussi Naomi Watts, Anya Taylor-Joy et bien d’autres femmes inspirantes participent à cette réflexion féministe.     

Les stars au premier rang d’un dialogue mode féministe

Crédits : WWD

À la manière dont Christian Dior habillait ses muses, de Marlène Dietrich à Grace Kelly en passant par la Princesse Margaret, la directrice artistique de la maison Maria Grazia Chiuri accueillait les siennes au premier rang de son défilé pre-fall 2024. Laetitia Casta en jupe scintillante et pull tricoté façon casual chic, Lena Mahfouf en robe bustier noire, Rosamund Pike en New Look moderne, Anya Taylor-Joy en robe précieuse et gants en tulle d’opéra, ou encore, Rachel Zegler dans un costume trois pièces masculin-féminin… Des figures féminines inspirantes issues des milieux de la mode, du sport et du cinéma étaient aux premières loges de cette collection héritage. Zoom sur les plus beaux looks des invitées.

L’actrice Anya Taylor-Joy dans une robe noire cintrée cinématographique

Crédits : Dior

La it-girl Lena Mahfouf en robe bustier monochrome

Crédits : Dior

L’actrice et ambassadrice de Dior Charlize Theron en jupe portefeuille et cuissardes

Crédits : Dior

La comédienne et mannequin Laetitia Casta en jupe longue scintillante et maille tricotée 

Crédits : Dior

L’actrice Anna Diop dans un ensemble soyeux à broderies florales

Crédits : Dior

La championne de surf Carissa Moore en blouse immaculée et pantalon à pinces

Crédits : Dior

L’actrice Rachel Zegler dans un costume trois pièces en velours

Crédits : Dior

La mannequin et femme d’affaires Karlie Kloss en tailleur jupe à motif pied-de-poule

Crédits : Dior

L’actrice Rosamund Pike en New Look cintré 

Crédits : Dior

L’actrice Diane Kruger en chemise et cravate masculines, jupe maxi et veste mini en denim

Crédits : Dior

Une collection Dior héritage emprunte de liberté féminine

Crédits : Dior

Un champ des possibles. Pour Maria Grazia Chiuri, la collection pre-fall représente “un temps de réflexion particulier” autour d’une garde-robe ravivée de pièces à la construction unique, capable de “répondre aux besoins de chaque femme”. À 2 mois et 9 jours de la semaine de la haute couture parisienne, qui sera lancée par un défilé Vogue World alliant mode et sport au cœur de la Place Vendôme, Maria Grazia Chiuri nous offre un voyage dans le temps. Avant d'entamer une mode haute en couleurs dans sa capitale en juin prochain, Dior prend ses quartiers à New York, hommage à une concrete jungle où sont faits les rêves.  

Marlène Dietrich comme muse féministe d’une mode libérée depuis 1947

Crédits : Brooklyn Museum

Animée par un New Look féminin qui cultive son aura hollywoodienne comme de costumes en tweed destinés aux hommes, Marlène Dietrich témoigne d’une liberté vestimentaire qu’elle pratique avec une élégance sans précédent. 

Maria Grazia Chiuri s’inspire de l’actrice charismatique à contre-courant, au coeur d’un Old Hollywood des années 30 encore conservateur : "Les costumes masculins de Marlene Dietrich suscitaient le scandale, revendiquant une liberté qui, ne l'oublions pas, passe par le choix de toute femme de se vêtir comme elle l'entend"

Des looks contemporains promettent une aisance révolutionnaire

Crédits : Dior

Le défilé s’ouvre sur des silhouettes androgynes, à l’allure boyish assumée, du pantalon large à pinces au veston sans manches, sans oublier la cravate ou encore la casquette Gavroche. Des emblèmes du vestiaire masculin remontent les bretelles à une mode trop conventionnelle, qui crie au scandale et fait barrière à une émancipation vestimentaire. S’ensuit dans la plus grande fluidité, une taille cintrée, héritée d’un New Look au glamour hollywoodien. 

Des silhouettes Dior historiques se mêlent ensuite à des slip dress contemporaines ornées de perles scintillantes, clin d'œil aux nuits New-yorkaises. Imprimées sur des robes aériennes, la Tour Eiffel et la Statue de la Liberté, bonnes amies, unissent Paris et New-York depuis le catwalk. Jersey patriote imprégné du drapeau stars and stripes et pièces de sportswear confirmaient ensuite une liberté de mouvement, autrefois revendiquée par Marlène Dietrich, muse du défilé. 

Crédits : Dior

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