Body Glory : Amputée d’un bras suite à un cancer, elle raconte !

Ludivine, amputée d'un bras depuis 17 ans, nous raconte comment elle a fait de sa différence une force…

Écrit par Salomé Chiche le

Girl boss spotted !

"Je le vaux bien", "je suis belle", "je peux le faire", "je me sens bien", "rien ne m'arrête", "je suis douée", "je crois en moi", "j'aime mon corps"…

Voilà les mini-déclarations d'amour de vous à vous-même que vous méritez d'entendre pour réveiller la girl boss qui sommeille en vous. Le temps des doutes est révolu, jamais plus la pression des standards n’étouffera votre confiance en vous : pinky swear !

Notre corps a besoin d'amour, de bisous, de câlins tous les jours… et de mots doux ! Il nous aime certainement bien plus que n'importe qui. Qui d'autre ferait tout ce qu'il fait pour nous ? Il n'est pas parfait, mais il est unique et c'est justement ce qui le rend beau. Soyons réalistes, si la perfection était à notre portée, ne perdrait-elle pas toute sa valeur ?

Ladies and gentlemen, nous avons une grande nouvelle. Notre radar à girl boss s’est fortement activé en France et a repéré Ludivine. La jeune femme, amputée d'un bras depuis 17 ans, nous raconte comment elle a fait de sa différence une force…

Enjoy,

Les Éclaireuses

1. Ludivine a dû subir une amputation du bras à cause de son cancer ! 

Depuis 17 ans, Ludivine raconte qu'elle est handicapée de son bras gauche des suites d'un cancer survenu en 2005. Elle raconte : "La tumeur a grossi au niveau de mon humérus. Il fallait amputer large." On lui a conseillé d'amputer l'omoplate et une partie des côtes. Si elle avait suivi les recommandations, elle dit qu'elle aurait été bien plus en situation de handicap qu'aujourd'hui. 

C'est grâce à un chirurgien qu'elle a rencontré qu'on ne lui a pas enlevé autant. Ce dernier a plutôt conseillé de désarticuler plutôt que de tout amputer. Pendant 1 an, elle a suivi de la rééducation pour ne pas perdre son bras gauche. 

Malheureusement, à cause d'une récidive, enlever son bras n'était plus un conseil, mais plutôt une façon de sauver sa vie ! 

2. Un sentiment de bienveillance autour d'elle... mais pas que ! 

Du côté de sa famille, elle parle d'entraide, de bienveillance, de conseils. Une famille soudée qui s'aime. Ludivine explique n'avoir jamais ressenti d'injustice à l'école. 

Elle ajoute : "Là où j'ai dû me battre vraiment plus, c'est par rapport au professionnel." Après avoir obtenu son diplôme, son entrée dans le monde de l´Éducation Nationale a été impossible. Son handicap invisible, appelé sclérodermie, l'a empêchée d'aller au bout de ses rêves. Elle complète : "Aujourd'hui, j'ai un poste adapté, donc je ne suis pas revenue tout à fait dans l’Éducation Nationale. Il faut encore que je fasse mes preuves pour rester, que je prouve tout le temps que je suis en capacité d'être utile dans la société. 

3. Ludivine : une envie de dépasser les limites ! 

Ludivine poursuit son interview : "Il faut qu'on s'autorise tout, et les limites, si elles sont là, on essaye de les surmonter. Si ce n'est pas possible, tant pis, on aura essayé."

Elle explique qu'elle connaît et côtoie depuis peu des associations de personnes handicapées. Des associations comme APF aident les handicapés à s'ouvrir au monde, à participer à des ateliers, comme le défilé. 

"C'est important qu'on soit visibles, qu'on n’ait pas honte, qu'on montre qui on est !"

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