Coperni à Disneyland : la revanche de Minnie Mouse (souris célèbre)

Et si le summum du luxe, c'était finalement le parc d'attractions le plus célèbre du monde ? Coperni nous a offert un spectacle unique, transformant la parade de Disneyland en délicieux moment de mode. Défilé fantasque, où l'on cherchait les Mickey cachés sur absolument toutes les silhouettes, c'était l'un des shows les plus attendus de la Fashion Week parisienne. Une clôture en grande pompe, teasée depuis des mois.

Rares sont les marques à offrir Disneyland sur un plateau, la légende veut que Michael Jackson soit le seul à avoir réussi à privatiser le parc de Marne-la-Vallée. Mais on le sait, rien n'arrête la mode, surtout quand il s'agit de Coperni, maison abonnée aux happenings fantastiques.

Au fil des silhouettes, on voit les tickets du parc se transformer en accessoire désirable (à 130€ le billet, évidemment qu'on le présente avec fierté). Les robes sont teintées féerie, les épaules sont cartoonesques... Oui, il y avait de la magie chez Coperni.

Le label parisien a décidé de piétiner nos références d'enfance. Ce sont effectivement des princes et princesses qui ont défilé sur le parvis du château d'Aurore, mais les codes ont été mélangés. Les princesses ont des lunettes de soleil vissées sur le nez (ambiance retour de soirée) et portent des cottes de mailles divines, parfaites pour danser toute la nuit.

Le Mickey se porte vintage et en sweat, ambiance late 90, de quoi faire plaisir aux millennials du monde entier.

Au fil des passages, on aperçoit des roses blanches, que l'on aimerait peindre du plus éclatant des rouges, des robes attachées avec des pinces à linges qu'Ariel jalouserait... Dans chaque look se cache une référence plus ou moins évidente et le grand jeu est de les retrouver.

À mi-parcours, changement de décors, ce n'est plus une célébration des princesses, mais des grandes méchantes de Disney (les vraies héroïnes des dessins aimés).

Au détour d'un mannequin, on voit un col Maléfique, la couronne de la Reine Rouge, une Madame de Trémaine, sexy à souhait. Les robes de guenille deviennent de soirée, une version Cendrillon sans marraine qui nous plaît assez. On s'étonne presque de ne pas voir Cruella sortir du château - elle s'est peut-être perdue en coulisses.

Coperni rend aux grandes méchantes leurs lettres de noblesse, elles qui nous ont faits si peur lorsque nous étions enfants. Pourtant, c'est plus à elle que l'on ressemble aujourd'hui, qu'à Cendrillon ou Aurore, il était donc temps que quelqu'un les célèbre en grande pompe.

Surprise générale pour la clôture, c'est Kylie Jenner, grande méchante du web, qui sort de sous le château dans une robe que Mère Gothel lui jalouserait.

L'été prochain, on pique la couronne de sa nièce pour la porter premier degrés, c'est chic, c'est Coperni. On mise également sur les pin's, qui continuent de signer un retour en fanfare sur nos accessoires. On aime les jean queue de sirène, hommage direct à celle qu'Ariel a perdue, qui donnent une allure très solennelle au quotidien. Notre vœu le plus cher ? S'offrir le Swipe Bag Mickey Mouse, pour que chaque journée devienne un poil plus magique.

Petite déception tout de même, on aurait aimé Minnie sur le catwalk, n'en déplaise à certains, elle est aussi une icône de mode dans son genre et a été habillée par les plus grands.

En bref, il n'y a de très nouveau chez Coperni cette saison, si ce n'est que les deux créateurs ont redonné du cachet au coffre à déguisement qui se cachait dans le grenier de Mamie. C'est finalement une autorisation de s'habiller en princesse du matin au soir que Coperni nous donne. Et on ne sait pas vous, mais nous, on adore l'idée.

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