Mais d’où vient cette terrible phobie des ballerines ?
Alors que les ballerines reviennent pour la troisième année consécutive, elles font cette saison un vrai retour en force. Si les influenceuses les ont adoptées sans rechigner, la réapparition de cette chaussure ne fait évidemment pas l’unanimité ! On a enfin trouvé d’où vient cette phobie de la ballerine !
Écrit par Marie Giancani le
Vous passez une soirée divine dans un endroit immense. Moulures au plafond et lustres flamboyants, la décoration vous subjugue. Le DJ, vous fait du pied et vous avez plutôt craqué pour le bellâtre…
Mince, l’immense horloge sonne les 12 coups de minuit… Vous devez rentrer. Vous dévalez alors les escaliers, rattrapée par l’apollon-DJ de la soirée. Il veut vous retenir, mais voilà que dans les escaliers vous perdez votre soulier. Il le ramasse pour le remettre à votre pied, sauf que le soulier en question est une ballerine rose poudrée. Ainsi, il saisit la ballerine et pose les yeux sur votre chaussure, avant de la jeter le plus loin possible et de faire demi-tour en courant. Vous laissant, vous et votre pied dénudé, vous débrouiller.
OUF, vous vous réveillez ! La journée commence et tout compte fait, les ballerines pour lesquelles vous aviez craqué resteront dans leur boîte, rangées.
Enjoy,
Les Éclaireuses
Pourquoi cette phobie des ballerines ?
Dans la mode, tout n’est pas bon à prendre, à récupérer et même, à se remémorer. Pourtant, les colliers ras du cou ont bien eu le droit à un retour sans discussion. Les pantalons cargo ont été applaudis, et mettre du gloss est à nouveau permis.
Mais on se souvient tous des ballerines vernies portées avec un slim taille basse et le t-shirt « je suis célibataire mais je me soigne ». Oui, les ballerines vous rappellent une époque que vous souhaitiez oublier où la mode, prise au premier degré, ne vous avait pas épargnée.
Pour cause, les ballerines caractérisent votre période d’adolescence. Les premiers émois, les tentatives d’eye-liner ratées, les mauvaises notes à faire signer, et votre forfait téléphonique non illimité. Le vintage vous plaît oui, mais quand ce dernier apparaît si lointain que vous ne vous souvenez pas l’avoir porté. Le vintage vous plaît quand celui-ci ne vous remémore pas une période dans laquelle vous étiez à la quête de vous-même.
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Vous comprenez alors pourquoi les sweats oversize zippés, les shorts cyclistes et les chaussettes montantes à la Lady D vous ont charmée. À l’époque où ceux-ci étaient à la mode… Vous n’étiez pas née. On en revient alors au fameux collier ras du cou : Les années 2000. Vous écoutiez au mieux Lorie sur votre chaîne Hi-fi et votre notion de la liberté s’arrêtait au nombre de posters que vous alliez pouvoir accrocher dans votre chambre de bébé. Quel… Pied. Aussi, vous avez été de celles qui ont applaudi le retour en force du collier ras du cou, carson impact dans votre mémoire est peut-être plus plaisant (ou rassurant) que celui de l’adolescence.
Les ballerines, comme certains sacs, appartiennent donc à une catégorie subjectivement discriminée et on vous invite à les regarder autrement. Pour s’autoriser à les porter pleinement. Et promis, on oublie le jean slim et le t-shirt à message.Ceux-là resteront, légitiment, un peu discriminés.