Qualifiée de “nepo baby”, Lila Moss est-elle la prochaine it-girl ?
Résolument actuelle, et à l'authenticité qui met tout le monde d'accord... Nepo baby ou pas, la jeune Lila Moss incarne la dynamique des top models nouvelle génération.
Écrit par Téa Antonietti le
Fruit de l’amour entre Kate Moss, supertop de sa génération, et Jefferson Hack, rédacteur en chef du magazine britannique Dazed and Confused, Lila Moss est une enfant de la mode. Pas étonnant que sa naissance dans la fashion sphère soit marquée en 2019 par une cover du magazine de son père, capturée en it-girl, à la manière de sa mère. À l'époque, le numéro s'intitule "Who's that girl?". Tout de suite, son allure juvénile à la photogénie folle ne fait aucun doute : on ne va pas tarder à la connaître.
Sur les pas de sa mère, c'est au tour de Lila Moss de subjuguer la fashion sphère
En l'espace de 4 ans, sa carrière est lancée, et peu de temps après avoir prêté son visage d'ange à Marc Jacobs Beauty, on la voit déjà s'élancer le long des podiums flamboyants de la Fashion Week de New York, Paris, Milan. Sur les pas de sa mère, affichant Moss sur ses contrats de mannequinat qui ne tardent à s'empiler en tas de belles opportunités, la jeune British brille déjà à l'international et nous sommes au premier rang de son apogée. Si Calvin Klein, Burberry ou encore Fendi lui transmettent avec plaisir le flambeau fashion autrefois avivé par sa mère, Lila Moss inspire d'elle-même des créateurs émergents, loin du prisme de sa génitrice.
Nouveau visage de la griffe Maje, Lila Moss conjugue le chic à la française avec le stylish so british. Tartan au tournant, chaussettes remontées jusqu'au ciel, ballerines cloutées et minijupe plissée... La jeune it-girl traverse la frontière franco-britannique et emmène Maje prendre un café sous une pluie londonienne. Dans un autre registre plus avant-gardiste, son allure angélique est au cœur de la dernière campagne Coperni, interprétant une version du Loup et l'Agneau générée par IA. Une campagne tournée vers l'avenir faisant de Lila Moss une égérie ultramoderne, porteuse de sa génération.
Ajoutée au lot des nepo babies, cette association ne ternit en rien son ascension
Yeux bleu vert, sourcils aussi fins que les traits de son visage, silhouette longiligne et chevelure d'or... Lila Moss est tout le portrait de sa mère. Une génétique que beaucoup lui envient, mais un népotisme que d'autres cherchent à dénoncer. Celle qui se fait appeler l'étoile montante de la mode s'inscrit parmi une génération « d’enfants de », où il est reproché aux jeunes mannequins et actrices de bénéficier du nom de leurs parents pour briller à leur tour dans ces domaines. Parmi elles, on retrouve le mannequin Kaia Gerber, fille de la glamourissime Cindy Crawford, mais aussi la jeune actrice Maya Hawke, fille d'Uma Turman et Ethan Hawke dont les premiers rôles figurent dans les modestes films de Quentin Tarantino et Wes Anderson...
Un phénomène baptisé "Nepo babies" plus ou moins bien reçu par les principales concernées... La première étant Lily-Rose Depp qui, - égérie Chanel comme l'a été sa mère, mais aussi jeune prodige du cinéma franco-américain, Hollywood connaissant bien son père - s'est vue minimiser cette qualification. Si cette dernière estimait avoir obtenu ces belles (sublimes) opportunités par aboutissement d'un travail acharné, elle n'a pas manqué de contrarier celles qui ont réussi à se faire un nom par elles-mêmes. Le top model italien Vittoria Ceretti s'était exprimée sur le sujet en prenant exemple sur sa propre carrière et les premières années difficiles, décrivant la frustration d' "Attendre des heures pour faire un essayage /passer un casting juste pour voir une nepo baby passer devant toi".
D'autres assument ce privilège dont elles ont bénéficié grâce à maman et /ou papa, et le tournent même à l'autodérision ! On avait adoré le clin d'œil fait par Hailey Bieber lorsqu'elle arborait fièrement dans la rue un tee-shirt floqué "Nepo Baby". Quant à Lila Moss, la jeune femme semble savourer cet avantage plus que jamais, et construit peu à peu sa carrière de mannequin tout en restant relativement secrète. Mais sa discrétion dans les médias ne l’empêche pas de délivrer des messages engagés, notamment à travers une cause qui la concerne personnellement : le diabète. Atteinte depuis la naissance, Lila Moss tient à montrer cette partie de sa vie quotidienne et encourage à banaliser la maladie. De ce fait, Lila Moss ne cherche pas à cacher son patch capteur de glucose sur son bras lorsqu'elle défile ou qu'elle prend la pose ! Dans une interview donnée à British Vogue, dans laquelle elle décrypte tout ce qu'elle a dans son sac, entre un carnet et un baume à lèvres, elle montre sa pompe à insuline et des comprimés de sucre en cas d'hypoglycémie.
Authentique, rayonnante et accessible, Lila Moss s'inscrit parmi la nouvelle génération de mannequins qui savent parler au-delà de leur image et portent la volonté de diffuser des messages importants.