Selon cette experte, on ne tomberait en réalité que 3 fois amoureux dans une vie
En amour comme à la guerre, il faut parfois tomber... Pour apprendre de ses erreurs et mieux se relever. Trois fois, plus exactement, selon la théorie d'une experte.
Écrit par Marie Ordioni le
Jamais deux sans trois. On entend souvent que l’amour dure trois ans. Mais on dit aussi que l’on a trois amours dans une vie. À croire que nos relations en ont après le chiffre 3… Ou l’inverse. Pourtant, on n’est pas vraiment pour les triangles amoureux - les goûts et la polygamie, ça ne se discute pas ! - Plutôt deux sans toi. Ou deux cent toi. Mais beaucoup trop jalouses pour être trois.
Trêve de jeu de nombres, c’est un fait : on aurait trois véritables amours au cours de notre vie. Trois relations très différentes les unes des autres, mais chacune apportant sa pierre à l’édifice de notre expérience. Interrogée par le magazine Poosh, Roxie Nafousi, coach en développement personnel, nous dresse le tableau de cette théorie des trois amours.
Le premier amour, celui qui nous apprend à aimer
Le tout premier. L’inévitable. Le garçon ou la fille avec qui on découvre d’abord la notion de "crush". On ne comprend pas ce qu’il nous arrive : quand on le croise, on perd nos moyens. Notre estomac se noue… On croirait voir une gamine - que l’on est, d’ailleurs -.Et puis un jour, on s’embrasse, et là… BAM. "C’est donc ça, les papillons dans le ventre ?". Oui, oui. C’est bien cela. Et on a tout interêt à les dresser rapidement : ils ne sont pas aussi inoffensifs qu’ils n’en ont l’air, ces papillons - si seulement on avait pu se dire ça, à l’époque… Quoi que, non. Le jeu en valait la chandelle. -
Pour la première fois, on ressent des sentiments, autre que pour notre famille ou nos amis. Quel bonheur. On a l’impression d’avoir trouvé l’amour de notre vie. Et quelle innocence, aussi. Car notre amour, aussi fort et puissant soit-il, n’est généralement pas autant profond qu’on ne le croit. "Même si cela ressemble certainement à un véritable amour sur le moment, ce n'est généralement pas l'amour profond et brut que vous vivrez plus tard. Le chagrin à la fin de l’histoire peut sembler immense au début, mais vous vous en remettrez généralement rapidement.", explique la coach. Le début des emm…mour.
L’amour passionnel, celui qui nous fait perdre la tête
Le fameux. Notre toxic boy/girl adoré.e. Celui.celle dont on a tant rêvé. Notre Chuck Bass & Blair Waldorf story à nous…En moins glamour que dans Gossip Girl. Plus violent sentimentalement parlant. Un coup on l’aime plus que tout. Le lendemain on le déteste. Un matin il nous fait nous sentir plus vivante que jamais. Le soir, on croirait mourir de douleur. "La relation devient un miroir de notre âme : nous prenons conscience de toutes nos insécurités, de nos besoins et de nos désirs. Dans cette relation, nous pouvons ressentir de la jalousie, de la peur et un doute de soi que nous n'avons jamais ressentis auparavant. La relation s’accompagne de hauts et de bas dramatiques. Nous essayons souvent de faire de l’autre notre partenaire idéal, et nous essayons de nous façonner pour devenir le sien.", détaille l’experte.
"Fuis-moi je te suis, suis-moi je te suis", ça ne se finit bien que dans les séries. Impossible d’obtenir notre happy ending au jeu du chat et de la souris. "Le chagrin qu'induit la fin de cette relation peut être indescriptiblement douloureuse, mais c'est aussi à travers ce chagrin que nous grandissons, changeons et évoluons vraiment tout en trouvant la force intérieure et la résilience que nous ignorions avoir.", conclut-elle. Et si on a tendance à regretter cette relation amoureuse sur le moment, on comprendra très vite combien elle nous a apporté…
L’amour inconditionnel, le vrai amour, le seul qui compte
Après cet épisode, on a tendance à faire le point - ou en tout cas, on devrait -. On apprend de nos leçons. Tire des conclusions. Mais on reste toujours ouvertes à l’apprentissage. On commence enfin à se connaître. On sait ce qu’on veut… Et ce qu’on ne veut surtout pas. On est complètement en paix avec nous-même. Et c'est justement la base d'une relation qui dure : s'aimer soi avant d'aimer l'autre - et ça prend parfois du temps, mais le temps qu'il faut ! -.
C’est donc à ce moment-là que l’on va finalement le rencontrer… L’amour, le vrai. "Lorsque nous avons commencé à guérir. et à cultiver notre amour-propre, vient alors l'amour inattendu. Celui qui vient de nulle part et qui semble tout à fait juste. Il n'y a pas de jeux, simplement la sensation d’être chez vous. Vous embrassez tout ce que l’autre incarne, toutes ses imperfections et toutes ses nuances. Vous vous sentez plus vous-même que jamais. Vous vous inspirez mutuellement pour devenir la meilleure version de vous-mêmes. Lorsque vous faites face à un obstacle ou à un défi dans la relation, vous travaillez ensemble pour le surmonter car vous êtes tous deux engagés pour votre avenir. C’est l’amour inconditionnel qui marque le début de l’éternité, et vous remerciez chaque jour l’univers de l'avoir mis sur votre chemin.", observe Roxie Nafousi, toujours dans les colonnes de Poosh.
À toutes celles qui sont dans un mauvais jour, une mauvaise période, une mauvaise passe et qui ont lu cet article avec beaucoup de sarcasme, n’oubliez jamais : "le véritable amour existe et qu’il est possible de se sentir complètement en sécurité, protégé et adoré par un autre humain."