La star de ‘Riverdale’, Lili Reinhart, confie être atteinte de dysmorphie
L’actrice Lili Reinhart, exaspérée de l’importance des critères de beauté, confie être atteinte de dysmorphie. Une femme à la carrière inspirante qui cherche à faire changer les choses.
Écrit par Camille Croizé le
L’image du corps parfait est, depuis des décennies, véhiculée par l’industrie cinématographique hollywoodienne, qui ne cesse de mettre en avant des personnalités aux allures parfaites (et qui ne correspondent pas à la réalité). Entre séances de sports intensives, régimes alimentaires, séances de maquillage, les stars du grand écran s’affichent comme des êtres sans défauts.
Pourtant la réalité est toute autre, et dès que nos stars préférées quittent le grand écran pour revenir à la vraie vie, leurs fans incontestés sont prêts à critiquer la moindre partie de leur corps qui ne leur convient pas.
Les critères de beauté hallucinants du monde du cinéma
La mise en avant de la perfection est un comportement qui établit des normes de beautés claires qu’il faut respecter à tout prix et qui va jusqu’à prendre racine dans notre subconscient collectif. Cette culture vient remplir nos esprits d’idées préconçues sur l’apparence que nous sommes censées adopter. Avoir des jambes fines, une taille mince, une belle poitrine, une peau sans imperfections, des cheveux brillants, des ongles parfaitement manucurés, la liste de critères imposés dans le milieu du cinéma nous donne le vertige.
En tant que femmes, nos corps sont constamment scrutés, jugés, examinés, mais parfois les choses prennent des dimensions nocives, nos corps se retrouvent moqués (et ça en 2023 on n’en peut plus).Des critères de beauté que l’industrie du cinéma a bien ancrés dans nos esprits et qui amènent bon nombre de fans à se plaindre du physique d’une actrice lorsque celle-ci prend deux kilos ou qu’elle développe de l’acné. Parce qu’il est important de rappeler que oui, l’acné ce n’est pas que quand on est adolescent, beaucoup de femmes adultes en sont touchées.
Être une star ne fait pas d’une femme un être zéro défaut et il est grand temps que cela soit crié haut et fort. Lili Reinhart, connue pour son rôle dans la série « Riverdale » se dit exaspérée par ces diktats du « corps parfait » qui règnent dans le milieu du cinéma. Dans une volonté de faire évoluer les mentalités, Lili Reinhart, confie souffrir de dysmorphie.
La dysmorphie qu’est-ce que c’est ?
Le trouble dysmorphique du corps concerne les personnes qui sont excessivement préoccupées par une ou plusieurs parties de leur corps, allant jusqu’à penser que leur anatomie n’est pas normale et qu’il y a un problème d’ordre médical (ce qui est faux).
Dans notre société où, malheureusement, le physique compte, on peut avoir tendance à faire très attention à son corps et, plus globalement, à son apparence. Mais certaines d’entre nous développent des obsessions qui peuvent les amener à ne plus montrer les parties de leur corps qui les angoissent.
Lili Reinhart fait part de sa dysmorphie qui lui gâche la vie
C’est sur le réseau social X que l’actrice confie souffrir de dysmorphie depuis de nombreuses années, une obsession sur une partie bien précise de son corps: ses bras. Elle explique que sa dysmorphie la plonge dans un état de détresse puisqu’elle a l’impression que ses bras, pour répondre aux standards, devraient faire la moitié de leur taille actuelle.
Même si nous prônons le body positive et que nous acceptons de plus en plus qu’il ne soit pas anormal de ne pas faire une taille 34, certains complexes restent bel et bien présents. Peu importe quelle série ou quel film vous regardez en ce moment, on vous parie que les actrices ont des bras extrêmement minces. Lili Reinhart « aurait aimé qu’il y ait davantage de bras de taille moyenne représentés dans les médias. » Dans son message publié sur X, elle explique aussi partager ses pensées pour faire savoir aux autres femmes qu’elles ne sont pas seules.
La star de 27 ans s’était déjà exprimée en 2022 sur le rapport difficile qu’elle entretient avec son corps, qu’elle trouve trop gros. À ses yeux, « il est bien plus difficile de regarder son corps avec amour plutôt que de le critiquer ». En dénonçant le fait que l’industrie du cinéma a changé sa manière de voir son corps, Lili Reinhart s’est créé une communauté engagée qui l’accompagne dans son processus d’acceptation.
