À Limoges, une opération de tatouage gratuite contre un don pour les animaux
Cette opération insolite consiste à offrir un tatouage pour tout échange de dons aux différentes associations de protection animale.
Écrit par Charlotte Larroche le
Agir pour la bonne cause, il n'y a rien de mieux ! Et c'est encore mieux lorsqu'on lie l'utile à l'agréable.
Ça se passe dans la ville de Limoges, et c'est organisé par le salon de tatouage L'Antique. Ce dernier a lancé cette opération insolite qui consiste à offrir un tatouage pour tout échange de dons aux différentes associations de protection animale. Les dons pouvaient être des croquettes, des litières ou autre (de 10 kilos minimum).
Cette opération insolite a rencontré un franc succès, notamment auprès des étudiants.
Ce franc succès s'est traduit par une queue d'environ 80 personnes, qui attendaient dès 7 heures du matin alors que le salon n'ouvrait qu'à 10 heures, et ce jusqu'à 22 heures. Némésis, la gérante et tatoueuse de la boutique explique leur choix : "Dans le magasin, on a tous des animaux et on est tous sensibles à cette cause. En été, il y a beaucoup d'abandons et pour nous, c'est une période plus creuse, donc on a mis en place cette opération maintenant."
Des tatouages "flash" étaient spécialement créés pour l'occasion.
En effet, le salon avait préparé l'événement avec de petits tatouages rapides à réaliser sur le thème des animaux. Némésis précise : "Ce sont des motifs qu'on a créés autour du thème des animaux et qu'on a détournés dans plusieurs styles parce qu'on s'est dit que les gens qui viendraient aimeraient les animaux." Ces petits tattoos, écoulés à près de 60 exemplaires, pouvaient être réalisés en moins d'une heure par les tatoueurs du salon.
Au regard de son succès, cette opération qui a permis de récolter de nombreux dons (près de 500 kilos de croquettes pour chiens vont être remis à la SPA de la Haute-Vienne, 321 litres de litière et 222 kilos de croquettes pour chats seront repartis entre 4 associations) connaîtra une seconde édition l'année prochaine.
Enjoy,
Les Éclaireuses