Body Glory : Mia Kang, mannequin et boxeuse, lutte contre les normes de beauté !
Mia Kang a regardé en face ses insécurités, ses problèmes et a défié les étiquettes de beauté qui lui étaient imposées par l'industrie de la beauté.
Écrit par Salomé Chiche le
"Je le vaux bien", "je suis belle", "je peux le faire", "je me sens bien", "rien ne m'arrête", "je suis douée", "je crois en moi", "j'aime mon corps"...
Voilà les mini déclarations d'amour de vous à vous-même que vous méritez d'entendre pour réveiller la Girl Boss qui sommeille en vous. Le temps des doutes est révolu, jamais plus la pression des standards n’étouffera votre confiance en vous : pinky swear !
Notre corps a besoin d'amour, de bisous, de câlins tous les jours... et de mots doux ! Il nous aime certainement bien plus que n'importe qui. Qui d'autre ferait tout ce qu'il fait pour nous ? Il n'est pas parfait, mais il est unique et c'est justement ce qui le rend beau. Soyons réalistes, si la perfection était à notre portée, ne perdrait-elle pas toute sa valeur ?
Ladies and gentlemen, nous avons une grande nouvelle : notre radar à Girl Boss s’est fortement activé à Hong Kong et a repéré Mia Kang. Boxeuse et anorexique il y a quelques années, le top model nous raconte comment elle s'est réconciliée avec son poids et a appris à s'aimer.
Enjoy,
Les Éclaireuses
1. Le mannequinat : une de ses plus grandes batailles de la vie !
Depuis qu'elle a commencé le mannequinat à l'âge de 13 ans, Mia Kang a beaucoup lutté avec son poids, étant en surpoids lorsqu'elle était enfant. Elle a toujours essayé de se conformer aux normes de la mode et d'avoir une taille normale ou plus petite.
En raison de ce souhait de suivre les étiquettes de beauté, Mia Kang a traversé plusieurs troubles alimentaires y compris, l'anorexie, la boulimie, l'utilisation de laxatifs et différentes aides.
Le top model a avoué également dans un post Instagram qu'elle était obsédée par son poids durant sa période de modèle. "J'étais obsédé par mes clavicules, mes côtes et mes hanches visibles." Elle a également consacré sa vie à se mettre au régime. Elle ajoute : "Ma vie tournait autour du jus vert, du chou frisé et d'autant d'exercices physiques que je pouvais faire en une journée parce que je pensais que c'était 'sain."
2. La boxe : la liberté qu'attendait Mia Kang !
Durant ses années de mannequinat, la jeune femme part en vacances en Thaïlande et découvre le Muay Thaï, un sport destiné principalement aux hommes. Pour beaucoup, il était difficile d'imaginer un mannequin pratiquer un sport difficile comme la boxe, mais Mia a réussi à briser les stéréotypes autour de la boxe.
"En 2016, après des années à abuser de mon corps et à me faire dire que je devais perdre du poids, j'ai eu un effondrement complet. Je savais que je devais m'éloigner du mannequinat pendant un certain temps, alors j'ai réservé un vol de New York à la Thaïlande pour ce que je pensais être des vacances rajeunissantes de 10 jours, mais c'est devenu le voyage qui a changé ma vie", dit-elle au magazine Women’s Health.
Il s'avère que le Muay Thaï était la réponse au stress de Mia. En pratiquant le sport, la boxeuse a appris à être heureuse avec son propre corps et à aimer ce à quoi elle ressemble quand elle est en bonne santé.
"J'aime mes cuisses, mes courbes. J'ai encore des insécurités alors que je m'adapte à mon nouveau corps, comme tout le monde. Maintenant, je connais mon corps, je le respecte et je l'aime."
3. Le sentiment d'être attachée à des normes de beauté !
Alors que nous sommes habitués à voir des mannequins performer dans leurs séances photo parfaites, en supposant qu'elles doivent être extrêmement satisfaites de leur carrière, Mia Kang veut nous montrer que ce n'est pas toujours vrai.
La jeune femme est l'une des rares top models à montrer l'envers du décor du mannequinat.
Finalement, elle décide de revenir à New York et de poursuivre le mannequinat (son premier amour) : "J'ai perdu beaucoup de clients et j'ai encore parfois du mal avec mon image corporelle. Mais j'ai aussi reçu des commentaires incroyablement positifs et inspirants. Je publie les images que j'aurais aimé voir en tant que jeune fille et j'ai l'impression que cela aide à équilibrer les images que je diffusais auparavant et qui contribuaient à cette norme de beauté rigide."