Comment adopter la tendance tartan sur nos ongles ?
Parce qu'on n'a vu que lui sur les podiums de la Fashion Week, on veut l'adopter de la tête aux pieds... En passant par les ongles. Le tartan fait son grand retour !
Écrit par Marie Ordioni le
Mardi dernier s’est officiellement terminé le mois de la mode, comme toujours sur un air de Fashion Week parisienne. Fini les catwalks, fini les raz de marée devant les défilés, fini les cris dans la rue… Fini les fashions. On n’a plus qu’à attendre jusqu’à la prochaine - en janvier pour l’Homme, février pour la Femme -.
Ces dernières semaines, en bonnes élèves, on a ainsi repéré - et pour certaines, déjà adopté ! - le plein de tendances. De la saison à venir comme des prochaines. Imprimés, matières, couleurs, mais aussi coiffures et maquillages… On a pris quelques leçons qui devraient nous faire patienter au moins quelques mois.
Ainsi, lors de tous ces défilés, se sont principalement démarqués le bermuda, la minijupe, la folie de la transparence, des franges et des fleurs côté mode. La frange floue, la messy ponytail, le serre-tête et le nœud côté coupes et coiffures. Ou encore, le ras de cil inférieur blanc ou noir ou le regarde charbonneux côté make-up.
Le motif qui a particulièrement attiré notre attention est toutefois le tartan. De retour sur les podiums, sur les robes, jupes et autres vêtements, on se l’est déjà approprié… jusqu’au bout des ongles.
Le tartan à travers les siècles
La mode et le tartan, c’est une histoire d'amour qui ne date pas d’hier. Cet imprimé à carreaux a pour la première fois été retrouvé en Écosse, sur un pot en terre datant du IIIe siècle. Il n’arrivera sur les vêtements des Écossais que des centaines d’années plus tard, au XVIIe siècle. Son prestige, au-delà de son esthétique, il le doit à son histoire : en 1746, après la défaite des jacobites face aux Anglais, il est strictement interdit de le porter. Il faudra attendre l’arrivée du roi George IV pour qu’il soit à nouveau autorisé. Il devient alors un véritable symbole de royauté.
Dans les années 20, Burberry se l’approprie complètement, et en fait sa signature. Il le propose sous toutes ses formes : toutes les couleurs, toutes les pièces, toutes les tailles… Du tartan en veux-tu en voilà. Avec les Seventies, la tendance s’inverse complètement : les mouvements punk et grunge s’emparent du tartan pour en faire leur emblème. Des créateurs de renom, comme Vivienne Westwood, cassent les codes et déclinent le motif de manière originale et moderne.
Le grand come-back
Ce qu’on aime, avec cette tendance, c’est son intemporalité. Classe et classique, elle s’adapte à toutes les époques, et tous les publics. Elle a traversé les siècles, les marques et modèles, sans jamais prendre une seule ride. De Jean-Paul Gaultier à Ralph Lauren, on s’est approprié et réapproprié cet imprimé à l’infini.
Et bien que le tartan n’ait jamais réellement quitté le devant de la scène, en ce moment et plus que jamais, il est de retour sous le feu des projecteurs. Durant ce Fashion Month, on a souligné son grand come-back chez de nombreux créateurs : Givenchy, Etro, Dior ou encore, Maison Margiela… Durant le printemps-été 2024, on va clairement déguster du carreau, et ce, à tous les niveaux.
Parce que, oui : ce motif a le chic pour se glisser de partout. À l’intérieur comme à l’extérieur des trenchs, vertes et blousons, sur les jupes et kilts, mais aussi, sur les accessoires comme les écharpes et serre-tête… Il est prêt à tout pour quadriller nos vies de la tête aux pieds.
Comment l’adopter sur les ongles ?
Alors, forcément, on a déjà décidé d’adopter cette tendance… Dans nos garde-robes comme sur nos ongles ! Au premier abord, on pourrait croire que cette manucure est difficile à réaliser. Mais avec un petit peu de bonne volonté, professionnels comme novices peuvent réussir à la réaliser... Vous nous suivez ? En voici un tuto !
On commence par appliquer, comme toujours, une base transparente. On va ensuite la recouvrir d’une couleur de fond - à votre guise ! -. On repasse une deuxième couche. On choisit ensuite une autre couleur pour tracer une première ligne. On pense, au préalable, à l’égoutter un maximum afin de ne pas trop en mettre. On trace minutieusement un trait à la verticale, puis à l’horizontale, mais pas de manière centrée : on obtient une croix. On se munit ensuite d’un troisième vernis, et on en dépose une goutte au centre de la croix. Enfin, avec une quatrième couleur, on trace une autre croix, encore plus fine, à l’intérieur de la première. C’est officiel : on a adopté le tartan jusqu’au bout des doigts.