Cette nouvelle obsession que la gen Z a débloquée va faire du bien à votre peau

Qui aurait pu croire que les adolescentes d'aujourd'hui échangeraient les régimes drastiques des années 2000 contre des routines de soin de la peau, dignes d'un spa à domicile ? Pourtant, c’est bien ce qui se passe. Avec la montée en puissance des “Sephora Kids”, les jeunes ne semblent plus obsédés par le poids, mais par la quête d’une peau parfaite. 

Hydratation, sérums et crèmes solaires sont devenus leurs nouveaux meilleurs amis. En 2024, le culte de la minceur, si longtemps associé aux normes de beauté, semble céder la place à une obsession pour la peau, sans pores et sans défauts, qui dicte les codes esthétiques de cette génération. Alors, pourquoi la Gen Z ne jure-t-elle plus que par la skincare ? On vous explique tout. 

Le phénomène des “Sephora Kids” est en train de s’imposer dans le monde entier, mettant les ados au cœur de cette tendance skincare. Au lieu d'aspirer à des corps “minces” ou “parfaits”, ces jeunes affichent désormais leurs routines de beauté sur TikTok et Instagram, enchaînant les sérums, masques et crèmes hydratantes. Les “Sephora Kids”, nommés ainsi en clin d'œil au magasin emblématique de cosmétiques, sont partout sur les réseaux. 

Même des enfants de 10 ans filment leurs routines matinales et nocturnes, échangeant les conseils d'influenceurs beauté comme on partageait autrefois des secrets de diètes. De cette tendance est né un vrai phénomène qui prouve que la beauté s’apprend désormais en bas âge… mais cette fois sans obsession pour la minceur.

La génération Z semble ne jurer que par une chose : une peau parfaite. Cette obsession, venue de l’essor du skincare sur les réseaux sociaux, a transformé la façon dont la jeunesse perçoit la beauté. Aujourd’hui, avoir une peau éclatante est bien plus valorisé qu’atteindre une taille de pantalon spécifique. La skincare est devenue bien plus qu’une routine : c’est un lifestyle complet, qui prend même parfois la forme d’un rituel sacré avec des étapes soigneusement orchestrées.

Double nettoyage en profondeur, hydratation, sérums aux ingrédients exotiques, crèmes enrichies du fameux actif star des réseaux, le rétinol… La Gen Z est clairement passée maître en la matière, explorant tous les recoins des rayons beauté pour dénicher les meilleurs produits.

La folie skincare touche autant les garçons que les filles, à tel point que même le chiffre parle : selon une étude du cabinet Mintel, 68 % des hommes de la génération Z utilisent régulièrement des produits de soin. Fini le temps où les cosmétiques étaient réservés aux filles. Désormais, les hommes aussi ont une routine beauté élaborée, prête à affronter pollution, imperfections et autres défis cutanés. 

Les marques l’ont bien comprit, c’est pour cela qu’elles commencent doucement à cibler spécifiquement ces jeunes hommes, leur offrant des produits adaptés et contribuant à normaliser la skincare dans leur quotidien. Au final, les soins de la peau ne sont plus une affaire de genre, mais bien une question de prendre soin de soi, peu importe son identité.

Pendant des décennies, le culte de la minceur a imposé des normes sévères aux adolescentes, poussées à se conformer à des attentes souvent dictées par les idéaux masculins et la société. Combien de jeunes filles n’ont-elles pas rêvé de rentrer dans une taille 34 pour être considérées comme “belles” ? Cette pression démesurée a mené beaucoup de jeunes filles à développer une obsession malsaine pour leur corps, leur poids et leur alimentation. 

Parmi les conséquences, nous notons la hausse des cas de troubles de l’alimentation (TCA), touchant principalement les femmes, en France on en recense près d’un million. La dysmorphophobie, qui est un trouble psychiatrique caractérisé par une obsession excessive relative à un ou plusieurs “défauts” physiques, est quant à elle une autre conséquence de cette pression que les femmes ont subies. 

Heureusement, les choses ont bien changé. Grâce au mouvement #bodypositive, de nombreuses célébrités, mannequins et icônes de la pop culture ont commencé à valoriser tous les types de corps, brisant les diktats de beauté rigides. Certaines comme Monica Bellucci ou encore Pamela Anderson leur disent “f*ck” et osent, lors d'évènements, se montrer au naturel, sans le moindre artifice. Autre évolution notable, les mannequins foulant les plus prestigieux catwalks sont de plus en plus diversifiés, toutes les couleurs de peaux se voient être représentées et les corps, quant à eux, sont de moins en moins filiformes.

Mais si en 2024, l’acceptation de soi est enfin mise en avant, une nouvelle obsession, toute aussi puissante, semble émerger : la skincare. Avoir une peau parfaite devient le nouveau standard, et la génération Z, désireuse de ne pas faire les choses à moitié semble s’y engager à 100 %. Mais alors, une question se pose à nous, jusqu’où ira-t-elle ? 

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